[CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

[Pactole]

Garrik soupire profondément, sentant le poids des responsabilités qui s'accumulent. Il fait un mouvement sec de la main, signifiant qu'il en a fini pour l’instant.

"Retourne en salle et préviens discrètement le Docteur Carlyle que sa femme et ses gosses l’attendent aux jardins. Je vais gérer la sortie des prestataires sans que la crème de la société ne se mette à paniquer."

Son regard se fait plus tranchant, prêt à se remettre en action. D’un mouvement de tête, il enjoint Imann à partir, avant de se tourner pour s'immerger dans la gestion du chaos qui s'annonce.

Le visage d'Imann redevint plus calme, son regard était redevenu plus neutre et le sourire plus discret.

"Je m'en occupe Monsieur le Connétable, je ne vis que pour servir la noble maison Lycaeus!" Prononça Imann d'un ton formel.

Il s'inclina respectueusement avant de quitter la pièce en direction de la salle de réception.

Arrivé dans cette dernière, il balaya la pièce à la recherche de sa cible qu'il trouva au niveau du bar en compagnie d'un autre homme. Imann ne perdit pas un instant, il marcha rapidement en direction du Docteur Carlyle.
Au fur et à mesure qu'il s'approchait, le calme de son visage se mua en inquiétude.
"Messieurs, je suis désolé de devoir interrompre votre discussion mais j'ai le besoin impérieux de la présence du docteur Carlyle en cuisine. Docteur, si vous pouviez m' accompagner un instant, c'est à propos de la surprise que vous souhaitiez pour votre épouse et vos enfants."

Imann porta sa main sur l'épaule du Docteur et tira légèrement pour l'inviter à le suivre.

[Bill MacFotia]

Le regard de Bill scrute tour à tour les visages des invités réunis auprès de l'escalier, espérant avec une certaine ferveur une réponse salvatrice à ses questionnements simples, mais essentiels. S'étonnant lui-même de cet engouement original qui semble l'envahir, il plaque une main sur sa nuque, massant la zone échauffée pendant l'espace d'un instant à l'aide de trois brèves poignes brusques. Sa dextre retombe le long de son flanc et il persiste à dévisager les différents témoins.

— Malheureusement-… Non, Lieutenant. Je ne peux vous être-… Utile. répond-elle alors lorsqu’il s’adresse à leur modeste attroupement, donnant un coup de menton négatif pour appuyer sa palabre.

La voix qui s'élève semble entretenir en lui un espoir... bien vite douché. Les mots prononcés retombent comme des cendres encore incandescentes après un incendie dévastateur. Il braque son regard sur la jeune femme au teint de porcelaine qui vient de prendre la parole. Elle côtoie le colosse qui lui as transmis tantôt d'autres informations importantes. Bill entrouvre les lèvres, s'apprête à prendre la parole et...

Roderic Tanis arrive sur la terrasse supérieure d’un pas rapide, accompagné de plusieurs hommes en uniforme.

Un simple hochement du chef en direction de la jeune femme en guise de remerciement, même si cela ne lui apporte davantage. On aura ensuite vu Bill attendre au pied des marches, les mains négligemment enfoncées dans les poches de son pantalon, adossé à un mur, le menton à demi posé sur le torse et ses yeux silencieux furetant sans relâche entre les différents protagonistes. Il aura répondu sincèrement aux questions qu'on lui aura éventuellement posé et sera rentré dans le bâtiment avec le dernier wagon.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Libéré de cette garde à vue temporaire, l'étranger ôte son veston afin de le retourner sur son bras et dissimuler les traces du combat à la vue des autres convives qu'il évite sobrement, tel qu'il le faisait plus tôt au cours de la réception. Du regard, il part en quête de sa compagne qu'il cherche à rejoindre d'un pas décontracté, ayant pris soin d'ajuster sa coiffure pour ne rien laisser suggérer du trouble dans lequel il s'était empêtré plusieurs minutes auparavant. Un sourire chafouin rehausse la commissure de ses lèvres lorsqu'il courtise sa position, sachant se tenir si d'aventure elle entretenait une conversation avec d'autres convives insouciants.[/justify]

Dearbhail avance rapidement vers Zak’m, mais avec une démarche contrôlée, comme pour dissimuler son urgence et ne pas éveiller les soupçons des autres convives. Elle garde un sourire léger sur ses lèvres, une façade parfaite pour masquer l'inquiétude qui l'habite. Lorsqu’elle se rapproche de lui, ses yeux scrutent les détails, remarquant les infimes signes de l’agitation passée malgré son apparence soignée. Dès qu’ils sont à portée, elle murmure d’une voix pressante, sans perdre sa maîtrise : « Que s'est-il passé ? » Ses yeux cherchent une réponse dans les siens, puis remarque rapidement ce qu'il essaie de cacher. « Es-tu blessé, mon amour ? » glisse-t-elle ensuite à voix basse, et bien que le mot lui échappe rarement quand elle est en fonction, il révèle la tension qu'elle tente de cacher.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Ce dernier acquiesce, ne pouvant guère répliquer à cela, puis soupire en direction de Soren une fois le connétable des Varykino descendu lui aussi dans les jardins : « Je vais ... tellement ... me faire défoncer le cul pour ce soir ... »

Soren fait un signe de tête amical à Garrick et répond sur le même ton bas et discret.

-" On présentera les factures à qui de droit ".

Garrik soupire profondément, son regard fatigué croisant celui de Soren. D'une voix basse et posée, il répond :

« Les Moeniens vont doubler la sécurité ... triplée ou quadruplée, je crois, maintenant. Ils ont évacué tous les serviteurs qui étaient en extra et le connétable en personne a vérifié la liste des invités, ce qui est pas évident entre ceux qui se surmaquillent la gueule et ceux qui se rafistolent au bistouri tous les deux jours. On a refait le tour et enlever tout ce qui pourrait ressembler à une lame, y compris un pendentif un peu trop aiguisé et on a même vérifié si les talons aiguilles n'en étaient pas vraiment. Maintenant, tout le monde dans la salle de réception pour qu’ils admirent le feu d’artifice puis le Comte mettra gentiment fin à la soirée après ça. On doit tenir encore une heure, grand maximum. »

Il hausse légèrement les épaules, un brin amer, comme pour dire qu'il y aura ensuite toutes les retombées à gérer.

[Yiajmhat]

Dearbhail avance rapidement vers Zak’m, mais avec une démarche contrôlée, comme pour dissimuler son urgence et ne pas éveiller les soupçons des autres convives. Elle garde un sourire léger sur ses lèvres, une façade parfaite pour masquer l'inquiétude qui l'habite. Lorsqu’elle se rapproche de lui, ses yeux scrutent les détails, remarquant les infimes signes de l’agitation passée malgré son apparence soignée. Dès qu’ils sont à portée, elle murmure d’une voix pressante, sans perdre sa maîtrise : « Que s'est-il passé ? » Ses yeux cherchent une réponse dans les siens, puis remarque rapidement ce qu'il essaie de cacher. « Es-tu blessé, mon amour ? » glisse-t-elle ensuite à voix basse, et bien que le mot lui échappe rarement quand elle est en fonction, il révèle la tension qu'elle tente de cacher.

Ne pouvant échapper à la sagacité scrutatrice de sa compagne, quelques aventuriers bagués d'or convoitent son épaule, éprouve le muscle tendu de son bras, virent à l'angle de son coude guindé de soie et s'immiscent entre les doigts délicats pour s'en emparer vigoureusement. Zak'm se penche brièvement, assez pour atteindre les phalanges bien pâles zébrant les siennes en un tressage contrasté et y apposer le simulacre d'un baiser attentionné. Deux saphirs cristallins le sondent avec le précis du scalpel et rencontrent la hardiesse froide de l'émeraude qui ne s'émeut que de trop peu à son goût. Il ne lui suffisait pourtant que d'une fraction de seconde pour réaliser, encore, qu'il en était éperdument épris. Une seconde égrène son éternité sur le tertre de leurs retrouvailles, mutique, avant que le timbre rauque du réfugié ne retentisse entre eux.

— L'on en a après Salistra Carlyle, et possiblement sa fille. Les assaillants se portent autrement moins bien que moi, souffle-t-il non sans un rictus un brin moqueur trahissant aux yeux du monde une confidence rieuse et légère à laquelle l'éclat de son regard ne se joint pas, éteint. Nous devons simplement parachever la soirée telle qu'elle a commencé.

Ce retour rapide en salle de réception se fait à la faveur d'une mélodie voluptueuse invitant au lâcher-prise. Le pas agile, Zak'm s'écarte sensiblement de sa dulcinée afin de l'inviter à rejoindre les quelques binômes virevoltant sur la piste improvisée. Un instant de normalité qu'il appelait du bout des doigts tandis qu'il l'attire Dearbhail à lui, prêt à lui démontrer que ses leçons vothianes n'ont pas seulement servi son instinct belliqueux mais aussi son sens du rythme. Les mœurs malkiners n'ont toutefois pas leur place en ces lieux saisis d'un raffinement bien différent ; c'est à une distance raisonnable qu'il se tient tout en protégeant la trentenaire aux lâches boucles brunes d'une paume juste au-dessus de sa cambrure. La valse cadencée par les jalons du réfugié retrace les secrètes arabesques de leurs congénères baladins, un art que la dame de compagnie n'avait pas manqué de lui faire exercer pour son propre plaisir et sa propre passion de la danse.

— Il me tarde de retrouver notre fils, lui confie-t-il à la dérobée, peut-être intimement soucieux de son devenir loin de qui se fait le devoir de le protéger.

[Karasu]

Garrick Senn hausse légèrement les épaules, un brin amer, comme pour dire qu'il y aura ensuite toutes les retombées à gérer.

-" La grande majorité des personnes présentes ne reconnaitrait pas un assassin au milieu d'un parterre de bégonias même si ils pissaient dessus alors cette dernière heure va paraître très longue .... Pffff ... Pour le reste, il peut rouler des mécaniques, le connétable Varykino, mais l'intoxication alimentaire du personnel de sa maison et la noyade de leur chambellan quelques jours avant un évènement aussi important que ce soir n'a pas eu l'air d'éveiller des masses de soupçons. Alors il ferait bien de balayer devant sa porte ... Enfin bon .... ".

Soren fixe la foule des invités puis les gardes qui s'agitent dans le jardin.

-" On va vérifier comment ils répartissent leurs gardes et on compensera pour optimiser la protection de la Marquise et de sa famille tout en maintenant un verrouillage aux accès ".

[Athis]

Athis fut rapidement menée par une servante dans la suite de dame Althea Varykino. L'occasion de faire disparaitre toute trace de boue et de sang.
— Je peux entrer demoiselle Oryndel ?
Athis attrapa la nouvelle robe qui lui était prêtée "gracieusement"...
— Oui oui, entre ! Comment t'appelles-tu ?
Elle commença à l'enfiler mais au bout d'un moment, elle commença à se tortiller comme un asticot.
— Olivia. Un... un souci mademoiselle ?
— Non ! Enfin oui... heu... hem... dis... ta patronne... elle a pas un souci au niveau des... des fesses ?
La servante fit tout d'abord mine d'être étonnée... puis dans un rire, au diapason de l'air amical d'Athis, elle commença à répondre...
— En vérité... oui... dame Varykino a été contrainte de...
Athis leva son index.
— Je ne veux pas savoir.
Les deux jeunes femmes se mirent à rire. C'était vraiment, dans ce contexte de "quasi guerre", un moyen peut-être d'évacuer la pression.
— C'est amusant, reprit la servante. Vous n'êtes pas comme...
— Comme les autres diplomates ? Athis lui sourit avec une pointe de tristesse. Oh si... il suffit d'avoir un balai tu sais...
— Un balai ? Comment... oh...
Elles éclatèrent de nouveau de rire.
— Dame Varykino est bien gentille de me prêter cette superbe robe... Même si je ne doute pas qu'oncle Osian a dû mettre en péril tous les biens de Lykos pourqu'elle accepte ce grand geste diplomatique... En tout cas... fais attention à toi Olivia. Athis lui fit un clin d'oeil avant de repartir vers son devoir et ses obligations, c'est à dire répondre à toutes les questions puis rejoindre la grande soirée, qui était loin d'être terminée redoutait-elle.

Elle rechercha au plus vite Orla, pour qui elle nourissait désormais les plus grandes craintes.

[Dahey]

La traque des patrouilles manquantes avait été, si ce n'était directe, plutôt consciencieuse. Couché dans l'écrin de la pelouse entretenue, au pied d'une plantation d'arbustes qu'Hugo n'aurait pu nommer même de jour, quelque objet miroitant avait renvoyé furtivement l'éclat du faisceau de sa lampe. Oblong, un peu plus long que la largeur de sa paume de main, l'aiguillon poisseux de sang, l'arme d'assassin l'avait amené à découvrir les corps en uniforme lykeen du premier binôme. Immédiatement il avait alerté le lieutenant MacFotia et qui voulait bien l'entendre par radio.

A peine un instant après, bien trop rapidement pour ce fut une réponse à son message, des gardes de la maison Vakyrino étaient sur place, sous l'impulsion du Connétable Roderik.

Relevé ainsi de sa mission, les degrés de l'escalier de pierre avalés comme s'il n'y avait pas de dénivelé, Hugo franchi de nouveau les portes du petit salon, prêt à retrouver l'ambiance spartiate du poste de sécurité.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

— Il me tarde de retrouver notre fils, lui confie-t-il à la dérobée, peut-être intimement soucieux de son devenir loin de qui se fait le devoir de le protéger.[/justify]

Ces quelques mots la touchent profondément. Elle sent dans son ton une préoccupation qu'il n’exprime que rarement. Leurs regards se croisent à nouveau, et pour la première fois depuis le début de cette soirée troublée, Dearbhail laisse échapper un sourire, mince mais sincère.

— "Bientôt," murmure-t-elle, presque pour elle-même, tout en suivant la cadence de la valse.

Alors que la valse continue de les faire tourner doucement parmi les autres convives insouciants, Dearbhail resserre un peu plus sa prise sur Zak'm, se penchant légèrement vers lui. Le masque de l'insouciance commence à se fissurer. Elle murmure à voix basse, ses mots portés par la cadence lente de leurs pas.

— "Si tu as pris une blessure pour protéger Salistra Carlyle... la Maison Lycaeus te sera redevable, tu le sais." Elle lève les yeux, guettant sa réaction avec un mélange de tendresse et de gravité. "Cela pourrait changer bien des choses..."

Elle marque une pause, mesurant l'impact de ce qu'elle s'apprête à dire. Ses doigts glissent sur son épaule, cherchant à vérifier une dernière fois si une douleur persiste sous l’étoffe, comme si ce simple geste pouvait confirmer ou dissiper ses inquiétudes.

— "Mes parents..." poursuit-elle avec une certaine hésitation, comme si les mots étaient plus lourds à porter que le geste de la danse. "Peut-être accepteraient-ils enfin de te voir pour ce que tu es. Un homme d’honneur. Ils... pourraient même envisager une union officielle. Une alliance lykéenne."

Ces derniers mots sont teintés d’une lueur d’espoir, mais également de crainte. Elle sait que ce sujet est délicat, et qu'il a toujours été une ombre entre eux. Zak'm, malgré sa valeur et son courage, n'a jamais trouvé grâce aux yeux de la famille de Dearbhail, qui voyait d’un mauvais œil son passé, ses origines étrangères, et sa position incertaine.

Mais ce soir, les choses sont différentes. L’implication de Zak'm dans la protection de Salistra Carlyle, une figure importante pour la Maison Lycaeus, pourrait changer la donne. Les actions de Zak'm, cette nuit, pourraient lui ouvrir des portes qui étaient auparavant fermées.

Elle s'arrête légèrement, ralentissant leurs pas sans pour autant quitter la piste de danse, son regard s’ancrant profondément dans celui de Zak'm. La distance raisonnable qu'il maintenait se réduit imperceptiblement, comme pour mieux capter l'importance de ce moment.

— "Ils verraient enfin ce que je vois en toi." Sa voix se brise presque sous l’émotion retenue. "Un homme courageux, loyal, capable de tout pour ceux qu’il aime."

Elle sait que Zak'm n'a jamais demandé la reconnaissance de ses parents, qu'il n'a jamais cherché à se faire accepter dans leurs cercles d’influence. Mais elle sent aussi, à cet instant, que cela pourrait représenter une chance, non seulement pour eux deux, mais pour leur fils, pour leur avenir.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

-" On va vérifier comment ils répartissent leurs gardes et on compensera pour optimiser la protection de la Marquise et de sa famille tout en maintenant un verrouillage aux accès ".[/justify]

Garrik soupire lourdement en écoutant Soren, avant de passer une main sur son visage fatigué, comme pour se donner un instant de réflexion. Il se penche légèrement vers lui, baissant encore la voix pour que leurs paroles ne s'échappent pas vers les oreilles indiscrètes.

— "Ça paraît plus compliqué que ça, Soren..." commence-t-il, le regard dur mais réfléchi. "Le dernier chambellan de la Maison Varykino n’est pas mort il y a quelques jours, mais bien il y a presque six mois. Une noyade qui, apparemment, est passée sous silence. Si ce que l’on apprend ici est vrai, ça signifie que quelqu'un planifie ce coup depuis bien plus longtemps que ce qu’on pensait."

Il observe les gardes s’affairant dans le jardin, le visage se refermant encore davantage sous le poids de ses pensées.

— "Peu importe qui sont les commanditaires, ils ont choisi cette soirée pour une raison précise. Tout ce spectacle, cette mascarade... Ils ne l'ont pas fait à la légère. Ce n'est pas qu'une simple faille dans la sécurité, pas juste une mauvaise organisation ou un manque de vigilance. Il y a quelque chose de plus gros qui se trame, un poisson bien plus grand que nous n’avons encore vu."

Garrik se tourne de nouveau vers Soren, plongeant son regard dans le sien, lourd de doutes et d'inquiétudes.

— "Ce qui m’inquiète le plus, c’est pourquoi ils s’en sont pris à Salistra et à sa fille. Pourquoi elles ? C'est une cible risquée, ça attire les regards, et pourtant c'est elles qu'ils ont choisies. Je ne comprends pas encore tout, mais je crains que ce soit bien plus qu'une simple attaque d’opportunité. Quelque chose se joue ici, et on n’a pas toutes les cartes en main."

Il secoue la tête, son expression se faisant plus grave.

— "C’est bien plus profond. Et ça me plait pas, Soren. Si on n’attrape pas ce poisson rapidement, on va peut-être se retrouver avec une situation qu’on ne pourra plus contrôler."