[CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

[[LOUPS] Maître du Jeu]

"J'ai maquillé la scène, l'on croira à un acte désespéré du chambellan. Maintenant, je vais vous donner les informations recueillies."

Garrik serre la mâchoire en entendant les mots d'Imann, ses yeux se plissant de méfiance et d'irritation. Le connétable croise les bras, appuyé contre le mur de la salle de sécurité, son regard fixé sur l'assassin avec une intensité froide. Le silence dans la pièce devient lourd, presque oppressant, tandis qu'il digère les propos d'Imann.

« Si ces informations que tu as glanées n’en valent pas la peine, ce ne sera pas qu'un sale boulot à gérer — ce sera ta tête sur le billot et j'aimerai vraiment qu'on évite ça. »

Il attend, impassible, prêt à entendre ce qu'Imann a à dire, mais il est évident qu'il n’acceptera aucune réponse superficielle.

[Athis]

Il fait mine de repartir en sens inverse mais se retourne et lui percute le visage (de Nédylène) d'une gifle magistrale qui manifestement n'est pas simulée.

-" Ne manque PLUS JAMAIS de respect à la Marquise et à sa maison. Et accessoirement à moi non plus ...".

— Hey ! La réaction de la jeune diplomate fut immédiate et elle s'interposa prestement entre le colosse et Nedylène. Il suffit ! C'est vous le spécialiste de ce type de situation et nous suivons vos consignes en toute confiance. Mais ne vous avisez plus jamais de toucher une jeune femme qui sert loyalement notre maison, aussi modeste soit-elle, sans quoi il vous faudra en répondre devant la Marquise, vous aussi.
Son visage, contrastant avec ses mots, était calme et déterminé.

[Karasu]

— Hey ! La réaction de la jeune diplomate fut immédiate et elle s'interposa prestement entre le colosse et Nedylène. Il suffit ! C'est vous le spécialiste de ce type de situation et nous suivons vos consignes en tout confiance. Mais ne vous avisez plus jamais de toucher une jeune femme qui sert loyalement notre maison, aussi modeste soit-elle, sans quoi il vous faudra en répondre devant la Marquise.
Son visage, contrastant avec ses mots, était calme et déterminé.

-" Mademoiselle ... En tant que diplomate, vous faites sans nul doute autorité en matière de protocole, cérémonies, discussions et autres négociations et je ne contesterais en aucun cas votre autorité en la matière. Pour le reste, je vous serais reconnaissant de bien vouloir vous en tenir à vos fonctions, hautes et prestigieuses comme il n'y a pas à en douter. Pour ce qui est des miennes, j'en réfère en toute chose au Connétable et à la Marquise qui n'ont jamais, ni l'un ni l'autre, remis en cause ma manière de servir. Alors restons en là ....".

Il inspire profondément.

-" Si vous le voulez bien".

[Anthinéa]

Elle avait beau aimer faire la mariole, elle ne comptait pas surenchérir. Elle supporta le sermon sans bouger une oreille. Du reste, il avait raison, elle était d’accord avec Soren . Le plus dur à avaler fut ses commentaires finaux. Elle aussi était au service de sa maison, et avait tout fait pour contrer les agresseurs. Elle se garda toutefois d’argumenter vers le colosse, même elle comprit que c’était inutile. La frustration faisait partie de sa formation. Il réussit à la surprendre pendant qu’elle était perdue dans un ronchonnement intérieur sur l’injustice du commentaire, et la claque la prit au dépourvu. Le bougre avait la force d’un ours, le coup résonna dans son crâne, la sonnant à demi. Elle n’aurait pas aimé prendre un coup de poing du colosse.
Peu être serait il plus calme après s’être défoulé sur elle.
Elle garda sagement le silence, pour une fois.

[Pactole]

"J'ai maquillé la scène, l'on croira à un acte désespéré du chambellan. Maintenant, je vais vous donner les informations recueillies."

Garrik serre la mâchoire en entendant les mots d'Imann, ses yeux se plissant de méfiance et d'irritation. Le connétable croise les bras, appuyé contre le mur de la salle de sécurité, son regard fixé sur l'assassin avec une intensité froide. Le silence dans la pièce devient lourd, presque oppressant, tandis qu'il digère les propos d'Imann.

« Si ces informations que tu as glanées n’en valent pas la peine, ce ne sera pas qu'un sale boulot à gérer — ce sera ta tête sur le billot et j'aimerai vraiment qu'on évite ça. »

Il attend, impassible, prêt à entendre ce qu'Imann a à dire, mais il est évident qu'il n’acceptera aucune réponse superficielle.

Imann leva un doigt pour demander un moment. Il sorti un bonbon de sa poche droite, enleva délicatement l'emballage, lança la friandise en l'air et la récupéra, bouche grande ouverte.

"Mmmmh... " Se délecta-t-il .

"Dans l'ordre... Le chambellan ne connait pas l'identité des trublions... Ils portent des masques noirs... Le chambellan a été empoisonné et agissait sous contrainte, une dose d'antidote diluée lui a été fournie... Il devait rendre le personnel de service et du feu d'artifice malade pour les voir se faire remplacer par des prestataires... L' ancien chambellan a été tué parcequ'il avait refusé de coopérer..." Lista Imann en levant un nouveau doigt à chaque information.

Ca peut paraitre peu...et pourtant! L'ancien chambellan n'est pas mort hier, ça fait donc un moment que ça fomente...Les prestataires du service et du feu d'artifice sont impliqués et donc source de danger...Le poison utilisé n'est pas simple, ni à se procurer, ni à préparer et encore moins à doser convenablement. Celui qui à fait ça sait y faire...Des connards en masque noir, sans vouloir m'avancer, c'est toujours un début de piste..." Releva Imann, rabaissant un doigt à chaque déduction.

"Ma tête est elle sauve, Connetable? " *Croc!* Demanda Imann en croquant d'un coup sec dans son bonbon, le réduisant en miettes.

[Athis]

— Hey ! La réaction de la jeune diplomate fut immédiate et elle s'interposa prestement entre le colosse et Nedylène. Il suffit ! C'est vous le spécialiste de ce type de situation et nous suivons vos consignes en tout confiance. Mais ne vous avisez plus jamais de toucher une jeune femme qui sert loyalement notre maison, aussi modeste soit-elle, sans quoi il vous faudra en répondre devant la Marquise.
Son visage, contrastant avec ses mots, était calme et déterminé.

-" Mademoiselle ... En tant que diplomate, vous faites sans nul doute autorité en matière de protocole, cérémonies, discussions et autres négociations et je ne contesterais en aucun cas votre autorité en la matière. Pour le reste, je vous serais reconnaissant de bien vouloir vous en tenir à vos fonctions, hautes et prestigieuses comme il n'y a pas à en douter. Pour ce qui est des miennes, j'en réfère en toute chose au Connétable et à la Marquise qui n'ont jamais, ni l'un ni l'autre, remis en cause ma manière de servir. Alors restons en là ....".
Il inspire profondément.
-" Si vous le voulez bien".

Athis poursuivit, comme si le fait d'en rester là était une chose entendue, il fallait passer à autre chose.
— Voyons, trois hommes je crois, une fausse servante, armés, leur objectif était visiblement d'enlever les enfants. Sans doute pour faire pression sur notre maison. Pourquoi... Pour qui oeuvraient-ils ? Si la réponse se trouve au coeur de la réception de ce soir... le mal est encore sous notre nez, qu'en pensez-vous Soren ?

[Yiajmhat]

Athis poursuivit, comme si le fait d'en rester là était une chose entendue, il fallait passer à autre chose.
— Voyons, trois hommes je crois, une fausse servante, armés, leur objectif était visiblement d'enlever les enfants. Sans doute pour faire pression sur notre maison. Pourquoi... Pour qui oeuvraient-ils ? Si la réponse se trouve au coeur de la réception de ce soir... le mal est encore sous notre nez, qu'en pensez-vous Soren ?

Zak'm intervient alors, le ton aussi posé que courtois en dépit des esprits échaudés autour de lui. Se tenant au repos comme un soldat tend à le faire dans une situation pareille tandis que tous étaient placés en rangs d'oignons, il ne hausse guère le volume de sa tessiture rocailleuse et tâche de rester le plus sobre possible. Lui que le sang du preneur d'otages a maculé de tâches noirâtres n'en demeure pas moins digne, s'opposant aisément à la taille de l'ours beuglant voire exécutant ses contrariétés et qu'il observe avec patience.

— Le ravisseur n'avait d'intérêt que pour madame Salistra Carlyle et sa fille, tel qu'il nous l'a fait savoir en les invitant toutes deux à se "promener". Aussi, nous avons eu à faire à cinq opposants. Trois hommes, deux femmes.

[Karasu]

Zak'm intervient alors, le ton aussi posé que courtois en dépit des esprits échaudés autour de lui. Se tenant au repos comme un soldat tend à le faire dans une situation pareille tandis que tous étaient placés en rangs d'oignons, il ne hausse guère le volume de sa tessiture rocailleuse et tâche de rester le plus sobre possible. Lui que le sang du preneur d'otages a maculé de tâches noirâtres n'en demeure pas moins digne, s'opposant aisément à la taille de l'ours beuglant voire exécutant ses contrariétés et qu'il observe avec patience.

— Le ravisseur n'avait d'intérêt que pour madame Salistra Carlyle et sa fille, tel qu'il nous l'a fait savoir en les invitant toutes deux à se "promener". Aussi, nous avons eu à faire à cinq opposants. Trois hommes, deux femmes.

Soren détourne à peine son regard d'Athis quand il s'adresse à Zak'm.

-" Quelle courtoisie d'enfin vous joindre à nous. Et bien pour ne pas paraître moins courtois que les ravisseurs, je vais vous inviter à aller rejoindre les autres sur les rangs puisque vous avez joué un rôle dans ce foutoir. Votre tour viendra ".

[Yiajmhat]

Soren détourne à peine son regard d'Athis quand il s'adresse à Zak'm.

-" Quelle courtoisie d'enfin vous joindre à nous. Et bien pour ne pas paraître moins courtois que les ravisseurs, je vais vous inviter à aller rejoindre les autres sur les rangs puisque vous avez joué un rôle dans ce foutoir. Votre tour viendra ".

Bien plus serein que son vis-à-vis, Zak'm ne rétorque rien de plus, pas plus qu'il n'émet de tic nerveux. Il ne cherche guère à provoquer son adversaire, n'ayant rien à gagner dans la démarche si ce n'est un ennemi qu'il n'a pas de raison de se faire. Stoïque et le dos droit, il se déplace de la façon qu'il plaira à cet ours mal léché afin de tout juste reculer de l'endroit où il se trouve déjà, près de la jeune Athis Oryndel et de l'artiste à la bure charbonneuse. Alors, en attendant son tour, l'étranger peut observer passivement la sente sinueuse traversant les jardinets tel un monstre aquatique, scrutant malgré lui les abords lointains du labyrinthe d'une mine fermée trahissant ses mutiques interrogations. Ses doigts fardés d'anneaux d'or crochetés sous son échine étirent sensiblement ses épaules en arrière et lui octroient une posture un brin arrogante, contre son gré. Car il ne semble avoir à cœur que de comprendre les motivations de leurs assaillants dont les questions pèsent sur ses sourcils froncés.

En contrebas de leur position, Salistra Carlyle enlace ses deux enfants chouinant dans les précieux jupons de leur mère, à raison. Un soupir aussi discret que bref épate les narines du réfugié dont les traits se détendent avec mélancolie. La vision de ce traumatisme hante momentanément le binôme d'émeraudes rôdant autour de ces silhouettes vulnérables tels de silencieux prédateurs. Et de guetter une fois de plus les hauts battants du palais, dont l'ample étreinte ne vomit rien de plus que quelques figures qu'il ne reconnaît pas.

[Athis]

Athis avait été élevée dans le luxe, l'harmonie et l'Amour. Des affres du monde, elle était au courant... théoriquement.
Ce qu'elle venait de vivre l'avait transformée en profondeur, sans toutefois totalement briser cette forme de pureté et de naïveté qui la caractérisait. Toujours souriante et joyeuse, elle n'était pas aimée de tous, soit par jalousie, soit pour des raisons plus tangibles. Son côté "paladine" un peu déconnectée parfois des réalités brutales de la vie pouvait irriter certains. D'où une relation plus que délicate avec un homme de la trempe de Soren, son opposé... un mâle, bien au fait des horreurs de la vie, un peu rustre aux entournures contre une demoiselle protégée, éduquée au plus grandes rencontres et parfaitement polie. Aussi, elle patientait impatiemment devant lui, bientôt rejointe par Zak'm. Son attitude dénotait qu'elle ne se pliait que contrainte et forcée à la loi martiale qui tombait subitement sur le groupe, alors qu'elle avait envie de hurler : elle avait failli perdre Caelum...