Son épouse lui ayant faussé compagnie, Kaito continua de procéder comme son éducation le lui ordonnait. Nombreux étaient ceux qui venaient le saluer et échanger quelques mots autour de son retour de Ginaz, aussi pressés qu’ils pouvaient être à se placer, animés par quelques ambitions plus ou moins évidentes. Rien que de très ordinaire dans les arcanes du Faufreluche.
De nature aimable et volubile, il donnait pour répartie un bon mot ou quelques phrases à la tournure sibylline. Une éloquence reconnue même par sa mère. Son sourire donnait à voir sa nature sociable et il ne manquait pas de les distribuer à toutes celles et ceux qui venaient à sa rencontre ou auprès desquels il devait faire l’effort d’aller.
Rejoint par le chef de la Maison Ancaris, Kaito incline poliment la tête en guise de salutation et consent aux formules consacrées. A l’écoute de son prestigieux interlocuteur, il s’incline respectueusement pour le remercier pour ses mots, avant de lui répondre.
« Lord Ancaris, vous m’accordez un honneur que je ne mérite pas pleinement. En vérité, ces félicitations devraient surtout revenir à ma mère et à ma sœur, qui ont œuvré avec bien plus de dévouement que moi dans cette affaire. Mon rôle s'est limité à les représenter sur Ginaz et à mettre ma lame au service de leur cause durant mon séjour » Il laissa un silence et ajouta « ...rien que votre fils n’aurait lui-même fait. »
« En ce qui concerne mon mariage, il m'est difficile de vous blâmer, car le temps s’écoule avec une telle rapidité et les affaires de l'Imperium finissent toujours par nous rattraper. Ma mère, fidèle à sa réputation, a su faire rayonner encore davantage l’éclat de notre Lune. Je lui suis profondément reconnaissant pour la confiance et la grâce qu'elle m'a offertes »
Il manqua cependant de réagir aux propos sur le couple de sa sœur, se contentant d’un sourire poli après ça.
[CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues
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Soudain, la musique cesse et le chambellan annonce d’une voix encore plus claire et sonore :
“Le Comte Dorian Varykino et son épouse, l’estimée dame Althea.”
Le Comte Dorian Varykino, vêtu d'une tenue d'une élégance sans ostentation, monte sur l'estrade, son bras délicatement posé sur celui de son épouse Althea, qui l'accompagne avec grâce. Les conversations se taisent peu à peu, laissant place à un silence respectueux alors que les regards convergent vers le couple. Avec un sourire chaleureux qui semble embrasser toute l'assemblée, Dorian prend la parole, sa voix résonnant avec une assurance tranquille.
"Mes chers amis, distingués invités, membres estimés de nos Maisons, c'est un honneur de vous accueillir ce soir dans notre domaine pour célébrer ensemble ce qui est, sans aucun doute, une étape marquante dans notre histoire commune. La lune brille ce soir, non seulement sur les eaux paisibles de Moenia, mais aussi sur les nouvelles alliances et les succès qui jalonnent notre route. Ce soir, nous célébrons un partenariat d'exception, un accord forgé non seulement dans l'acier des forgerons de la Maison Lycaeus …”
Il lève une coupe dans leur direction et Keada incline la tête gracieusement en signe de remerciement, imitée par les membres de sa famille. Dorian poursuit.
“Mais aussi dans l'esprit de camaraderie et de respect mutuel avec les Maîtres d'Armes de Ginaz. Cette sculpture de glace que vous voyez derrière moi n'est pas seulement une prouesse artistique — bien que je doive admettre qu'elle est tout à fait spectaculaire, n'est-ce pas ? — elle est le symbole d'une alliance qui renforcera non seulement notre puissance, mais aussi notre prestige à travers l'Imperium. Je dois vous avouer que, si j'ai toujours apprécié les plaisirs de la vie — et je parle bien sûr des vins exquis, des festins savoureux, et des conversations entre amis — il n'y a rien qui me réjouisse autant que de voir notre Maison, notre communauté, prospérer et grandir ensemble. Ce soir, nous ne célébrons pas seulement un contrat, mais l'avenir que nous bâtissons, main dans la main, pour nos enfants, pour notre planète, et pour l'Imperium. Alors, levons nos verres, mes amis, et trinquons à l'amitié, à la prospérité, et à la promesse d'un avenir radieux pour la Maison Varykino, pour la Maison Lycaeus, et pour tous ceux qui partagent notre vision d'un univers meilleur. À vous tous, je dis : profitons de cette soirée, rions, dansons, et célébrons comme il se doit. Car ce soir, nous sommes tous unis par la réussite, l'ambition, et, je l'espère, par une grande joie de vivre."
Dorian lève son verre, invitant tous les invités à en faire de même.
Le toast est suivi d'applaudissements chaleureux, et bientôt la musique reprend, plus vive et entraînante, incitant à la danse. La fête continue, vibrant au rythme de la célébration, avec le Comte et la Comtesse au centre des festivités, rayonnants et accessibles, partageant des mots d'esprit et des sourires avec chacun de leurs invités. Les conversations reprennent, rythmées par les éclats de rire et les murmures feutrés, tandis que certains se dirigent vers le buffet ou se détendent dans les canapés confortables. La musique en fond crée une ambiance détendue, presque envoûtante, et l’alcool commence à délier les langues.
C’est donc un moment propice ... pour écouter et observer.
“Le Comte Dorian Varykino et son épouse, l’estimée dame Althea.”
Le Comte Dorian Varykino, vêtu d'une tenue d'une élégance sans ostentation, monte sur l'estrade, son bras délicatement posé sur celui de son épouse Althea, qui l'accompagne avec grâce. Les conversations se taisent peu à peu, laissant place à un silence respectueux alors que les regards convergent vers le couple. Avec un sourire chaleureux qui semble embrasser toute l'assemblée, Dorian prend la parole, sa voix résonnant avec une assurance tranquille.
"Mes chers amis, distingués invités, membres estimés de nos Maisons, c'est un honneur de vous accueillir ce soir dans notre domaine pour célébrer ensemble ce qui est, sans aucun doute, une étape marquante dans notre histoire commune. La lune brille ce soir, non seulement sur les eaux paisibles de Moenia, mais aussi sur les nouvelles alliances et les succès qui jalonnent notre route. Ce soir, nous célébrons un partenariat d'exception, un accord forgé non seulement dans l'acier des forgerons de la Maison Lycaeus …”
Il lève une coupe dans leur direction et Keada incline la tête gracieusement en signe de remerciement, imitée par les membres de sa famille. Dorian poursuit.
“Mais aussi dans l'esprit de camaraderie et de respect mutuel avec les Maîtres d'Armes de Ginaz. Cette sculpture de glace que vous voyez derrière moi n'est pas seulement une prouesse artistique — bien que je doive admettre qu'elle est tout à fait spectaculaire, n'est-ce pas ? — elle est le symbole d'une alliance qui renforcera non seulement notre puissance, mais aussi notre prestige à travers l'Imperium. Je dois vous avouer que, si j'ai toujours apprécié les plaisirs de la vie — et je parle bien sûr des vins exquis, des festins savoureux, et des conversations entre amis — il n'y a rien qui me réjouisse autant que de voir notre Maison, notre communauté, prospérer et grandir ensemble. Ce soir, nous ne célébrons pas seulement un contrat, mais l'avenir que nous bâtissons, main dans la main, pour nos enfants, pour notre planète, et pour l'Imperium. Alors, levons nos verres, mes amis, et trinquons à l'amitié, à la prospérité, et à la promesse d'un avenir radieux pour la Maison Varykino, pour la Maison Lycaeus, et pour tous ceux qui partagent notre vision d'un univers meilleur. À vous tous, je dis : profitons de cette soirée, rions, dansons, et célébrons comme il se doit. Car ce soir, nous sommes tous unis par la réussite, l'ambition, et, je l'espère, par une grande joie de vivre."
Dorian lève son verre, invitant tous les invités à en faire de même.

Le toast est suivi d'applaudissements chaleureux, et bientôt la musique reprend, plus vive et entraînante, incitant à la danse. La fête continue, vibrant au rythme de la célébration, avec le Comte et la Comtesse au centre des festivités, rayonnants et accessibles, partageant des mots d'esprit et des sourires avec chacun de leurs invités. Les conversations reprennent, rythmées par les éclats de rire et les murmures feutrés, tandis que certains se dirigent vers le buffet ou se détendent dans les canapés confortables. La musique en fond crée une ambiance détendue, presque envoûtante, et l’alcool commence à délier les langues.
C’est donc un moment propice ... pour écouter et observer.
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[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑03 sept. 2024, 22:26“Si vous le souhaitez, une fois que mes parents auront faits leur apparition, nous pourrions nous éclipser discrètement vers le port. J'ai un endroit là-bas où je joue souvent, un établissement qui a une atmosphère bien plus... vivante que ce que vous trouvez ici. Je serais ravi de vous y emmener. Cela pourrait offrir un contraste intéressant avec cette réception. Qu'en pensez-vous ?”
Erik accompagne sa proposition d'un sourire complice, cherchant visiblement un partenaire du crime pour fuir ses responsabilités.
"Pas habitué" était un indéniable euphémisme. Zak'm n'avait pas été élevé pour ces festoiements guindés comme en témoignait la poignée de main que d'aucuns auraient qualifiée d'osée à l'encontre d'un membre de la famille gouvernant la planète. Il ne s'agissait pas de gaucherie de sa part, plutôt d'une forme d'anticonformisme pacifiste qui démontrait une fois de plus que l'on pouvait aller à l'essentiel sans enrober le discours de trop de formalités. Et aller à l'essentiel était assurément l'un de ses plus précieux credo. Mordant le petit four à base de crème et de poisson dont il se surprendrait presque à apprécier la fraîcheur plus que le goût, ses prunelles errent sur le personnel de maison s'affairant à satisfaire les caprices des grands de ce monde ainsi que les musiciens qu'il peinait à prendre en sympathie tant leur litanie risquait de le faire piquer du nez s'il se reposait un instant. La confidence d'Erik Varykino lui fit sensiblement pencher l'oreille toutefois. Une promesse, comme il s'y attendait, à quitter cet endroit pour expérimenter un tout autre folklore local. La curiosité dissidente de l'étranger s'en voyait requinquée, et il acquiesce sobrement.
— Considérez-moi studieux et prêt à m'imprégner de toutes les ramifications de la culture moenienne, rétorque-t-il d'un flegme surjoué trahissant son intérêt piqué au vif. Je crains toutefois qu'il ne faille embrigader quelques gardes, leur agonie est si assourdissante que l'intégrité de la baie vitrée me surprend encore.
Le rire rauque et mesuré du basané fait vrombir sa gorge cernée d'or d'un son rocailleux à peine une fraction de seconde. Attendre était une torture qu'il ne comprenait que trop bien, en particulier lorsqu'invité à des festivités auxquelles l'on ne participe pas activement. Une tension parcourt l'assemblée dispersée en un motif brouillon de convives agglutinés deçà delà lorsque l'on annonce l'arrivée du comte Dorian Varykino et son épouse Althéa faisant une entrée en grande pompe. Il est une intuition que l'étranger peine à réfréner en apercevant cette femme d'un âge similaire au sien se présenter au bras d'un père à la toison grisonnante — qui n'en perd pas pour autant son charme, loin s'en faut. Un malaise qu'il ne s'explique pas mais se ressent à la fermeture comme méfiante de son expression jusqu'alors plutôt légère et presque enthousiaste. Initié à quelques applaudissements de rigueur par le contingent d'invités célébrant le discours plein de bon sens et d'hypocrite diplomatie du sexagénaire en charge de cette rencontre, Zak'm se joint à la sanctification de ce moment par un concerto de percussions entre ses paumes vides. S'il considérait faire l'école buissonnière, il n'en était pas moins d'une politesse honnête et exemplaire.
L'on se dispersait de nouveau suite à la formation d'une haie d'honneur à l'attention du clou de ce spectacle mondain, cherchant à converser avec les plus hauts représentants de leur Maison comme l'on aspire à glaner l'autographe d'une célébrité. Le réfugié balaie distraitement la salle en levant le menton afin de repérer l'endroit que sa presqu'épouse a daigné suffisamment accommodant à ses critères : confortablement installée sur l'un des sofas veloutés en bonne compagnie semblerait-il, il lui accorderait un modeste signe de tête si d'aventure Dearbhail trouvait un instant pour détourner son regard envoûtant de son interlocuteur. Pas de message, une simple salutation courtoise dont elle comprendrait entièrement la teneur. Alors Zak'm déverrouille sa posture martiale afin d'ouvrir le bal d'un arc de cercle discret pavant la voie à son perspicace voisin.
— Ceci fait, je gage qu'il est temps pour nous de nous éclipser, à moins qu'un soudain regain de conscience diplomatique ne vous tienne en otage, propose-t-il non sans un rictus chafouin hérissant le poil dru de sa barbe charbonneuse.
— Considérez-moi studieux et prêt à m'imprégner de toutes les ramifications de la culture moenienne, rétorque-t-il d'un flegme surjoué trahissant son intérêt piqué au vif. Je crains toutefois qu'il ne faille embrigader quelques gardes, leur agonie est si assourdissante que l'intégrité de la baie vitrée me surprend encore.
Le rire rauque et mesuré du basané fait vrombir sa gorge cernée d'or d'un son rocailleux à peine une fraction de seconde. Attendre était une torture qu'il ne comprenait que trop bien, en particulier lorsqu'invité à des festivités auxquelles l'on ne participe pas activement. Une tension parcourt l'assemblée dispersée en un motif brouillon de convives agglutinés deçà delà lorsque l'on annonce l'arrivée du comte Dorian Varykino et son épouse Althéa faisant une entrée en grande pompe. Il est une intuition que l'étranger peine à réfréner en apercevant cette femme d'un âge similaire au sien se présenter au bras d'un père à la toison grisonnante — qui n'en perd pas pour autant son charme, loin s'en faut. Un malaise qu'il ne s'explique pas mais se ressent à la fermeture comme méfiante de son expression jusqu'alors plutôt légère et presque enthousiaste. Initié à quelques applaudissements de rigueur par le contingent d'invités célébrant le discours plein de bon sens et d'hypocrite diplomatie du sexagénaire en charge de cette rencontre, Zak'm se joint à la sanctification de ce moment par un concerto de percussions entre ses paumes vides. S'il considérait faire l'école buissonnière, il n'en était pas moins d'une politesse honnête et exemplaire.
L'on se dispersait de nouveau suite à la formation d'une haie d'honneur à l'attention du clou de ce spectacle mondain, cherchant à converser avec les plus hauts représentants de leur Maison comme l'on aspire à glaner l'autographe d'une célébrité. Le réfugié balaie distraitement la salle en levant le menton afin de repérer l'endroit que sa presqu'épouse a daigné suffisamment accommodant à ses critères : confortablement installée sur l'un des sofas veloutés en bonne compagnie semblerait-il, il lui accorderait un modeste signe de tête si d'aventure Dearbhail trouvait un instant pour détourner son regard envoûtant de son interlocuteur. Pas de message, une simple salutation courtoise dont elle comprendrait entièrement la teneur. Alors Zak'm déverrouille sa posture martiale afin d'ouvrir le bal d'un arc de cercle discret pavant la voie à son perspicace voisin.
— Ceci fait, je gage qu'il est temps pour nous de nous éclipser, à moins qu'un soudain regain de conscience diplomatique ne vous tienne en otage, propose-t-il non sans un rictus chafouin hérissant le poil dru de sa barbe charbonneuse.
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Garrik Senn a dit :
“S'il n'y a rien de plus palpitant d'ici dix minutes, va faire un tour de patrouille dehors. Ils ont des artificiers qui bidouillent je-sais-quoi au fond du jardin, ils auront peut-être besoin de sécurité, histoire que personne n'ait l'idée d'en allumer une bleue plutôt qu'une rouge … Dieu merci, ce n'est pas tous les jours qu'on se tape ça, hein ? Et notre Marquise a au moins le goût d'organiser des événements où le principe est de se sortir l'épée du cul pour combattre avec. Bref ... le seigneur et sa dame ne devraient pas tarder. Je vais checker où en sont les autres. Et qu'on en finisse vite.”
Soren écoute avec attention les paroles du Connétable, hochant très légèrement la tête en silence pour marquer sa prise en compte des consignes, déportant très brièvement les yeux vers une des magnifiques horloges présentes dans la pièce. Puis il reste sur place, presque immobile comme s’il tentait de se fondre dans le décor, calme et silencieux, dans une parfaite économie de moyens, continuant des surveiller la pièce et les convives.
9 minutes …
Un trio éméché sort sur le balcon à gauche … Derrière le pilier au fond à droite, une jeune fille regarde en rougissant un petit mot qu’elle cache en suite dans sa manche avant de faire un signe de tête enthousiaste à un jeune niais très nerveux et tout aussi rouge …
8 minutes …
Pourquoi cet homme ne repose pas le couteau alors qu’il ne tartine plus son toast … Ah si, il le pose et s’en va …
7 minutes …
La Marquise est là … Son mari aussi … L’héritière est là …. Le petit fils ...
Soudain l’annonce résonne de la voix claire et sonore du Chambellan dans le calme soudain créé par l’arrêt de la musique.
“Le Comte Dorian Varykino et son épouse, l’estimée dame Althea.”
Instinctivement, Soren se tasse légèrement sur lui même, il plisse un peu plus les yeux et dans la pièce qui n’a plus comme fond sonore que le discours du Comte, il se concentre encore plus sur les mouvements des uns et des autres (limités durant l’allocation au seul personnel de service qui s'efforcent de débarrasser et de procéder au réapprovisionnement des tables dans le silence le plus parfait), aux attitudes et aux postures des convives, à une potentielle activité aux accès de la pièce … puis ….
Le discours cesse et après le toast et la salve d’applaudissements, une activité normale reprend dans la pièce.
2 minutes …
Soren se détend et reprend sa surveillance de la pièce en commençant par revérifier encore une fois la place des uns et des autres et ce qui les entoure.
Marquise … OK … Epoux aussi … Héritière Ok … Cadet … Il est là … Petit-fils aussi ... tout les autres aussi ...
L'instant de la délivrance approche.

9 minutes …
Un trio éméché sort sur le balcon à gauche … Derrière le pilier au fond à droite, une jeune fille regarde en rougissant un petit mot qu’elle cache en suite dans sa manche avant de faire un signe de tête enthousiaste à un jeune niais très nerveux et tout aussi rouge …
8 minutes …
Pourquoi cet homme ne repose pas le couteau alors qu’il ne tartine plus son toast … Ah si, il le pose et s’en va …
7 minutes …
La Marquise est là … Son mari aussi … L’héritière est là …. Le petit fils ...
Soudain l’annonce résonne de la voix claire et sonore du Chambellan dans le calme soudain créé par l’arrêt de la musique.
“Le Comte Dorian Varykino et son épouse, l’estimée dame Althea.”
Instinctivement, Soren se tasse légèrement sur lui même, il plisse un peu plus les yeux et dans la pièce qui n’a plus comme fond sonore que le discours du Comte, il se concentre encore plus sur les mouvements des uns et des autres (limités durant l’allocation au seul personnel de service qui s'efforcent de débarrasser et de procéder au réapprovisionnement des tables dans le silence le plus parfait), aux attitudes et aux postures des convives, à une potentielle activité aux accès de la pièce … puis ….
Le discours cesse et après le toast et la salve d’applaudissements, une activité normale reprend dans la pièce.
2 minutes …
Soren se détend et reprend sa surveillance de la pièce en commençant par revérifier encore une fois la place des uns et des autres et ce qui les entoure.
Marquise … OK … Epoux aussi … Héritière Ok … Cadet … Il est là … Petit-fils aussi ... tout les autres aussi ...
L'instant de la délivrance approche.
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Comprenant instantanément que la fin de l'échange était scellée, la petite demoiselle s'inclina légèrement, avant de reculer d'un pas et de repartir en sens opposé. Son pas était leste et l'expression qu'elle arborait sur son visage était parfaitement énigmatique : elle semblait tout heureuse, comme victorieuse ou... soulagée. Mais pourquoi ? Nul n'aurait pu le dire. Contrebandière, on aurait pu imaginer qu'elle repartait avec quelques larcins, mais diplomate ?!
Elle retourna là où elle avait perdu de vue le petit Caelus, sans toutefois le retrouver du côté du buffet. Il avait dû filer à la vitesse du vent, comme il aimait à le faire parfois. Effectuant un tour sur elle-même pour s'offrir un plan panoramique à la recherche de l'enfant, elle tomba nez à nez avec un mur brun infranchissable. Par un réflexe dénotant de belles facultés défensives, elle parvint à sauver le reste de nectar de sa flûte.
— Oh !... Zak'm ! C'est vous ! dit-elle dans un sourire un peu gêné. Bien sûr que c'est vous ! Elle aggrava son sourire avant de saluer Erik Varykino comme il se se devait.
— Erik Varykino, mes hommages !
Elle pinça ses lèvres puis elle continua sa recherche du regard, parcourant une fois de plus l'immense salle, tout en ajoutant, avec un brin de taquinerie dans la voix...
— Vous passez un bon début de soirée ? Vous semblez comme... sur le départ.
Soudain l’annonce de la voix claire et sonore du Chambellan transperça la salle.
“Le Comte Dorian Varykino et son épouse, l’estimée dame Althea.”
Son regard se fixa alors instantanément sur Althea.
Elle retourna là où elle avait perdu de vue le petit Caelus, sans toutefois le retrouver du côté du buffet. Il avait dû filer à la vitesse du vent, comme il aimait à le faire parfois. Effectuant un tour sur elle-même pour s'offrir un plan panoramique à la recherche de l'enfant, elle tomba nez à nez avec un mur brun infranchissable. Par un réflexe dénotant de belles facultés défensives, elle parvint à sauver le reste de nectar de sa flûte.
— Oh !... Zak'm ! C'est vous ! dit-elle dans un sourire un peu gêné. Bien sûr que c'est vous ! Elle aggrava son sourire avant de saluer Erik Varykino comme il se se devait.
— Erik Varykino, mes hommages !
Elle pinça ses lèvres puis elle continua sa recherche du regard, parcourant une fois de plus l'immense salle, tout en ajoutant, avec un brin de taquinerie dans la voix...
— Vous passez un bon début de soirée ? Vous semblez comme... sur le départ.
Soudain l’annonce de la voix claire et sonore du Chambellan transperça la salle.
“Le Comte Dorian Varykino et son épouse, l’estimée dame Althea.”
Son regard se fixa alors instantanément sur Althea.
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Aux côtés d'Osian, entourée par Orla et Gunmar, la Marquise Kaeda Lycaeus échange paisiblement avec Althea Varykino. Il est difficile de croire que les deux femmes ont le même âge, tant l’épouse du Comte semble avoir repoussé les effets du temps – sans doute grâce à des subterfuges, et peut-être à l’influence de l’épice, lui donnant l'apparence de trente ans de moins.
Tandis que Dorian et Osian bavardent joyeusement en toute complicité, comme seuls de vieux amis peuvent le faire, quelque chose trouble Kaeda. Cela se perçoit à sa manière de cesser complètement de cligner des yeux et de fixer intensément la foule de ses prunelles vertes. Certains murmuraient qu'elle avait acquis quelques talents lors de sa brève formation avortée chez les Bene Gesserit, d'autres affirmaient qu’elle avait toujours eu un instinct d’une rare acuité.
Avec un sourire élégant, Kaeda se retire gracieusement de la conversation avec leur hôtesse, laissant la place à d'autres invités. Elle se penche vers sa fille, qui semble en accord avec ses pensées silencieuses. Traversant la pièce avec une aisance naturelle, aucune âme ne songe à lui barrer le chemin. Elle se dirige vers la nourrice qui surveille attentivement Caelum, Sélune, et Hélios, tandis qu'Orla scrute la salle à la recherche des membres de la Maison.
Eirene n’est pas loin, en conversation avec la Révérende Mère Beatra Severus de la Maison Varykino. La vieille femme est dissimulée sous un lourd voile noir, ses traits soigneusement occultés. Pourtant, elles partagent une gravité palpable, Eirene hochant lentement la tête en direction de sa belle-sœur.
Dame Salistra est toujours au cœur du petit cercle réuni autour du ventre arrondi de la Comtesse Nyrion, tandis que Dearbhail a manifestement trouvé une cible, une proie déjà captivée, visiblement prise au piège de ses charmes et de son esprit manipulateur.
Mais ce n’est pas d’eux qu’Orla a besoin.
Tout d'abord, l’héritière de la Maison Lycaeus repère la silhouette de Siltaar près du buffet, son regard perdu dans l’observation des musiciens. D’un geste fluide et discret, elle capte brièvement son attention, lui transmettant des instructions à l’aide du langage codé des éventails, une compétence que les femmes de la cour lykeen maîtrisent à la perfection — et que Siltaar, sa plus récente dame de compagnie, a rapidement appris.
“Besoin d’une diversion. Musique. Attire l’attention.”
Un échange furtif, si rapide qu’il aurait pu passer pour une illusion.
Elle fait de même avec sa cousine Athis, qu’elle surprend en train de fixer discrètement Dame Althea. Quelques mouvements à peine visibles de l’éventail, une mise en garde silencieuse :
“Attention.”
Son regard glisse ensuite vers Imann. Cette fois, un simple geste vers son oreille et ses yeux.
Enfin, elle se tourne vers Soren, et murmure en silence, ses lèvres dessinant les mots :
“Quelque chose ne va pas.”
Elle se détourne, cherchant son époux à l'endroit où il se trouvait quelques instants plus tôt. Ne le trouvant pas, elle oriente ses pas vers Garrik, posté à l’autre bout de la salle. Peu de temps après, les membres de la sécurité de la Maison, dont Bill et Hugo, reçoivent la même instruction, relayée avec une gravité immédiate :
“Quelque chose ne va pas.”
Le message est clair. Chacun comprend : mettez-vous en chasse.
Tandis que Dorian et Osian bavardent joyeusement en toute complicité, comme seuls de vieux amis peuvent le faire, quelque chose trouble Kaeda. Cela se perçoit à sa manière de cesser complètement de cligner des yeux et de fixer intensément la foule de ses prunelles vertes. Certains murmuraient qu'elle avait acquis quelques talents lors de sa brève formation avortée chez les Bene Gesserit, d'autres affirmaient qu’elle avait toujours eu un instinct d’une rare acuité.
Avec un sourire élégant, Kaeda se retire gracieusement de la conversation avec leur hôtesse, laissant la place à d'autres invités. Elle se penche vers sa fille, qui semble en accord avec ses pensées silencieuses. Traversant la pièce avec une aisance naturelle, aucune âme ne songe à lui barrer le chemin. Elle se dirige vers la nourrice qui surveille attentivement Caelum, Sélune, et Hélios, tandis qu'Orla scrute la salle à la recherche des membres de la Maison.
Eirene n’est pas loin, en conversation avec la Révérende Mère Beatra Severus de la Maison Varykino. La vieille femme est dissimulée sous un lourd voile noir, ses traits soigneusement occultés. Pourtant, elles partagent une gravité palpable, Eirene hochant lentement la tête en direction de sa belle-sœur.
Dame Salistra est toujours au cœur du petit cercle réuni autour du ventre arrondi de la Comtesse Nyrion, tandis que Dearbhail a manifestement trouvé une cible, une proie déjà captivée, visiblement prise au piège de ses charmes et de son esprit manipulateur.
Mais ce n’est pas d’eux qu’Orla a besoin.
Tout d'abord, l’héritière de la Maison Lycaeus repère la silhouette de Siltaar près du buffet, son regard perdu dans l’observation des musiciens. D’un geste fluide et discret, elle capte brièvement son attention, lui transmettant des instructions à l’aide du langage codé des éventails, une compétence que les femmes de la cour lykeen maîtrisent à la perfection — et que Siltaar, sa plus récente dame de compagnie, a rapidement appris.
“Besoin d’une diversion. Musique. Attire l’attention.”
Un échange furtif, si rapide qu’il aurait pu passer pour une illusion.
Elle fait de même avec sa cousine Athis, qu’elle surprend en train de fixer discrètement Dame Althea. Quelques mouvements à peine visibles de l’éventail, une mise en garde silencieuse :
“Attention.”
Son regard glisse ensuite vers Imann. Cette fois, un simple geste vers son oreille et ses yeux.
Enfin, elle se tourne vers Soren, et murmure en silence, ses lèvres dessinant les mots :
“Quelque chose ne va pas.”
Elle se détourne, cherchant son époux à l'endroit où il se trouvait quelques instants plus tôt. Ne le trouvant pas, elle oriente ses pas vers Garrik, posté à l’autre bout de la salle. Peu de temps après, les membres de la sécurité de la Maison, dont Bill et Hugo, reçoivent la même instruction, relayée avec une gravité immédiate :
“Quelque chose ne va pas.”
Le message est clair. Chacun comprend : mettez-vous en chasse.
Dernière modification par [LOUPS] Maître du Jeu le 04 sept. 2024, 16:18, modifié 2 fois.
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Erik, surpris par l’apparition soudaine d’Athis, se redresse légèrement. Il répond à son salut avec une élégance impeccable, mais il ne peut s’empêcher de laisser transparaître un léger sourire qui en dit long sur ce qu'il ressent.
“Demoiselle Athis, quel plaisir inattendu !” répond-il en inclinant poliment la tête. “Je ne savais pas que vous seriez présente ce soir !”
Il jette un coup d'œil rapide à Zak'm, comme s'il cherchait à gagner du temps pour formuler une réponse adéquate, tout en luttant contre l'émoi que lui cause la présence d’Athis.
“Et vous vous connaissez, c'est … merveilleux. Un début de soirée... assez captivant, je dirais. Nous nous apprêtions, en effet, à... hum... explorer une autre facette de la nuit,” dit-il en tâchant de paraître décontracté. “Mais maintenant que vous êtes là...”
Il marque une pause, ses yeux brillant d’une certaine malice, mais aussi d’une hésitation palpable, surtout alors qu'il la voit détourner son regard vers la Comtesse Althea.
“Peut-être que vous pourriez vous joindre à nous ?” suggère-t-il finalement, la voix un peu plus douce. “Enfin... si vous n'avez pas d'autres obligations, bien sûr.”
“Demoiselle Athis, quel plaisir inattendu !” répond-il en inclinant poliment la tête. “Je ne savais pas que vous seriez présente ce soir !”
Il jette un coup d'œil rapide à Zak'm, comme s'il cherchait à gagner du temps pour formuler une réponse adéquate, tout en luttant contre l'émoi que lui cause la présence d’Athis.
“Et vous vous connaissez, c'est … merveilleux. Un début de soirée... assez captivant, je dirais. Nous nous apprêtions, en effet, à... hum... explorer une autre facette de la nuit,” dit-il en tâchant de paraître décontracté. “Mais maintenant que vous êtes là...”
Il marque une pause, ses yeux brillant d’une certaine malice, mais aussi d’une hésitation palpable, surtout alors qu'il la voit détourner son regard vers la Comtesse Althea.
“Peut-être que vous pourriez vous joindre à nous ?” suggère-t-il finalement, la voix un peu plus douce. “Enfin... si vous n'avez pas d'autres obligations, bien sûr.”
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Salistra, toujours attentive, semble aussi percevoir quelque chose d'inhabituel. Son instinct affûté de Bene Gesserit l'alerte sous doute également, et elle interrompt poliment sa conversation avec le couple Nyrion. S'approchant de Keith avec une grâce calculée, elle pose doucement sa main sur son bras, ses yeux révélant une intention cachée derrière son sourire aimable.
« Mon cher, je pensais emmener les enfants explorer les jardins. Seriez-vous assez aimable pour rester ici et me tenir informée des événements de cette charmante soirée ? »
La subtilité de son ton ne laisse aucun doute : elle souhaite éloigner les enfants. Pendant ce temps, Kaeda semble partager cette même prémonition, car elle parle sérieusement à Caelum, qui l'écoute avec une concentration rare, comme s'il venait de recevoir une mission d'une importance capitale.
« Mon cher, je pensais emmener les enfants explorer les jardins. Seriez-vous assez aimable pour rester ici et me tenir informée des événements de cette charmante soirée ? »
La subtilité de son ton ne laisse aucun doute : elle souhaite éloigner les enfants. Pendant ce temps, Kaeda semble partager cette même prémonition, car elle parle sérieusement à Caelum, qui l'écoute avec une concentration rare, comme s'il venait de recevoir une mission d'une importance capitale.
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Malheur a écrit : ↑03 sept. 2024, 23:25 « Lord Ancaris, vous m’accordez un honneur que je ne mérite pas pleinement. En vérité, ces félicitations devraient surtout revenir à ma mère et à ma sœur, qui ont œuvré avec bien plus de dévouement que moi dans cette affaire. Mon rôle s'est limité à les représenter sur Ginaz et à mettre ma lame au service de leur cause durant mon séjour » Il laissa un silence et ajouta « ...rien que votre fils n’aurait lui-même fait. »
« En ce qui concerne mon mariage, il m'est difficile de vous blâmer, car le temps s’écoule avec une telle rapidité et les affaires de l'Imperium finissent toujours par nous rattraper. Ma mère, fidèle à sa réputation, a su faire rayonner encore davantage l’éclat de notre Lune. Je lui suis profondément reconnaissant pour la confiance et la grâce qu'elle m'a offertes »
Il manqua cependant de réagir aux propos sur le couple de sa sœur, se contentant d’un sourire poli après ça.
D'un pas fluide et calculé, Eirene rejoint Kaito et Lord Ancaris avec une présence élégante, son regard se posant brièvement sur Lendrel avec une nuance de froideur calculée.
"Lord Ancaris,," dit-elle avec une courtoisie polie mais distante. "C'est toujours un plaisir de vous rencontrer."
Sa voix, douce et maîtrisée, véhicule un malaise subtil qui semble troubler davantage Ancaris … ce qui est parfaitement calculé de la part d'Eirene. Elle cherche à le faire fuir. Celui-ci, mal à l’aise, s’excuse brièvement.
« Je crains de devoir vous quitter, Kaito. D'autres affaires nécessitent mon attention. Passez une excellente soirée. »
Avec une légère inclination de tête, Ancaris s’éloigne rapidement, laissant Eirene et Kaito seuls. Elle se tourne vers lui, posant délicatement sa main sur son bras.
"Mon ami, me ferez-vous l'honneur d'une danse ?" murmure-t-elle, une invitation qui se veut aussi discrète qu'indispensable.
Alors qu'ils se glissent dans les mouvements fluides de la danse, Eirene se penche vers lui, parlant à voix basse.
"Il y a quelque chose de troublant dans l'air. La Révérende Mère Beatra, Orla, Kaeda et moi-même l'avons toutes senti. Orla a déjà mobilisé discrètement les membres de notre Maison pour enquêter. Il est essentiel de rester attentifs sans éveiller de soupçons."
Elle marque une légère pause, leur danse se poursuivant comme une mascarade parfaite.
"Ce n'est pas qu'une impression, Kaito. Il y a quelque chose de plus profond et plus sérieux."
"Lord Ancaris,," dit-elle avec une courtoisie polie mais distante. "C'est toujours un plaisir de vous rencontrer."
Sa voix, douce et maîtrisée, véhicule un malaise subtil qui semble troubler davantage Ancaris … ce qui est parfaitement calculé de la part d'Eirene. Elle cherche à le faire fuir. Celui-ci, mal à l’aise, s’excuse brièvement.
« Je crains de devoir vous quitter, Kaito. D'autres affaires nécessitent mon attention. Passez une excellente soirée. »
Avec une légère inclination de tête, Ancaris s’éloigne rapidement, laissant Eirene et Kaito seuls. Elle se tourne vers lui, posant délicatement sa main sur son bras.
"Mon ami, me ferez-vous l'honneur d'une danse ?" murmure-t-elle, une invitation qui se veut aussi discrète qu'indispensable.
Alors qu'ils se glissent dans les mouvements fluides de la danse, Eirene se penche vers lui, parlant à voix basse.
"Il y a quelque chose de troublant dans l'air. La Révérende Mère Beatra, Orla, Kaeda et moi-même l'avons toutes senti. Orla a déjà mobilisé discrètement les membres de notre Maison pour enquêter. Il est essentiel de rester attentifs sans éveiller de soupçons."
Elle marque une légère pause, leur danse se poursuivant comme une mascarade parfaite.
"Ce n'est pas qu'une impression, Kaito. Il y a quelque chose de plus profond et plus sérieux."
- Yiajmhat
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- Dune - Personnage : Kaos Rhaadmesit Zak'm
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Au fait de ses environs, la pirouette de la jeune dame de compagnie ne lui arrache pas de sursaut quoique le basané manque de craindre pour l'intégrité de son costume. Consœur de sa concubine, la jeune femme lui disait naturellement "quelque chose" mais si elle se souvenait de son nom, lui ne pouvait pas en dire autant. Dearbhail avait pourtant œuvré, notamment au cours de leur voyage jusqu'aux territoires moeniens, pour lui présenter chaque membre de la cour, et Zak'm jaugeait sans doute cohérent qu'elle s'y soit également attelée dans la direction inverse. Cependant, cet étrange était bien plus notable par son apparence qu'un énième faciès pâle qui se confondait parmi les sourires de courtoisie de la soirée. Ainsi, l'exclamation d'Athis demeura sans réponse nette de ce grand dadet qui remercia le sort de lui avoir concédé un voisin bien plus volubile et capable de lui rappeler ce prénom qui lui échappait. Il lorgne Erik, sans parvenir néanmoins à distinguer ce qu'il espérait faire de sa présence pour le moins imprévue, puis retourne saisir son poignet sous sa cambrure puisque sa proposition de se mettre en route se voyait presque avortée, se tournant plus sensiblement vers ce troisième membre de la conversation.Athis a écrit : ↑04 sept. 2024, 03:48Effectuant un tour sur elle-même pour s'offrir un plan panoramique à la recherche de l'enfant, elle tomba nez à nez avec un mur brun infranchissable. Par un réflexe dénotant de belles facultés défensives, elle parvint à sauver le reste de nectar de sa flûte.
— Oh !... Zak'm ! C'est vous ! dit-elle dans un sourire un peu gêné. Bien sûr que c'est vous ! Elle aggrava son sourire avant de saluer Erik Varykino comme il se se devait.
— Mademoiselle, la salue-t-il sobrement afin de pouvoir là encore toucher au cœur du sujet, c'est bien, moi en effet. Il détourne modestement son regard verdâtre sur son voisin, le temps d'un aparté. Nous avons eu le loisir d'être brièvement présentés durant notre voyage, ma compagne est une consœur de mademoiselle. Et de reprendre. Nous nous ferions un plaisir de vous compter parmi nous, Athis, si l'appel d'une autre atmosphère vous a poussée jusqu'ici.[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑04 sept. 2024, 10:22Il jette un coup d'œil rapide à Zak'm, comme s'il cherchait à gagner du temps pour formuler une réponse adéquate, tout en luttant contre l'émoi que lui cause la présence d’Athis.
“Et vous vous connaissez, c'est … merveilleux. Un début de soirée... assez captivant, je dirais. Nous nous apprêtions, en effet, à... hum... explorer une autre facette de la nuit,” dit-il en tâchant de paraître décontracté. “Mais maintenant que vous êtes là...”
L'échange qui suit se veut nimbé d'une jonglerie qu'il peine à deviner gauche ou foncièrement hésitante. Zak'm n'était guère de ceux à comprendre la subtilité de ces incertitudes, partant alors du principe qu'Erik venait simplement d'être surpris à vouloir leur faire le déshonneur de quitter une soirée dédiée à la famille Lycaeus et leur nouvelle alliance. Si le basané ne s'oppose pas nettement à la présence de la jeune femme au demeurant affable, la savoir bien plus scrutée que lui le pousse à se montrer plus prudent, d'instinct. Une prudence qui s'instille dans ses veines comme un poison paralysant tandis qu'il note simplement l'étrange ballet de certains convives dont les déplacements ostentatoirement différents s'engagent à mesure que les conversations semblent interrompues à un moment drôlement propice et coïncident. Le message de Kaeda lui est d'une opacité absolue, ne l'ayant pas même aperçue dans le champ de vision de sa nouvelle voisine.
— Je devine que vous n'étiez pas à la recherche des mets du buffet, avez-vous égaré quelque chose ? reprend-t-il à l'encontre d'Athis, non sans être sensiblement distrait par le motif de ce regroupement qu'il attribue aux membres de la famille lykéenne, l'instinct en alerte sans avoir encore pleinement conscience de ce qui risquait de se dénouer très bientôt.
