[CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

[Karasu]

Soren hoche la tête en entendant la question de Salistra mais tourne la tête avant d'avoir répondu du fait de la remarque de Zak'm qu'il écoute avant de hocher la tête à nouveau.

-" Merci, j'en prends bonne note ".

Il active son communicateur.


-"Nous avons une ennemie en fuite visiblement depuis un moment. Possiblement en direction de l'embarcadère. Armée et dangereuse. Interpeller avec le maximum de précautions".

Puis il revient à Salistra.

-" J'entends votre préoccupation, madame, mais vous devez prendre en considération le fait que vu les circonstances, je ne pense pas qu'il y aura de départ immédiat pour d'évidentes raisons de sécurité. La décision ne vous appartient pas, ni à moi d'ailleurs. Je vais faire remonter votre demande au Connétable qui sollicitera la Marquise et très probablement la Maison Varykino. Je vous ferai savoir la réponse mais je vous demande de ne pas ajouter à la confusion avec une initiative individuelle qui pourrait mettre la Maison en porte à faux voir pire en danger".

Il réactive son micro.

-" Garrick. On a une demande d'exfiltration vers Lykos de Salistra Carlyle pour elle et ses enfants. Tiens moi au courant quand on peut envisager un créneau en sécurité ".

Il sort son carnet et entreprend de noter un certain nombre d'éléments avec application.

[Yiajmhat]

Finalement, Bill se déplace lentement en direction des escaliers et se poste devant Zak'm, laissant Soren s'occuper de gérer les multiples interventions des différents suspects et témoins. Il relève légèrement la tête pour pouvoir croiser les yeux du colosse au teint hâlé. "Vous auriez une description de cette femme ?... Monsieur ?" commence-t-il sur un ton professionnel.[/justify]

Au déplacement du lieutenant, Zak'm porte son attention sur Bill vers qui il baisse très légèrement le nez. Malgré son allure un brin négligée, l'éclat azuré de son regard semble bien plus en alignement avec son attitude calme et professionnelle, une observation que le basané fait sans en démontrer le résultat. Cependant, cette interrogation n'aboutit pas à grand chose, le réfugié secouant légèrement le chef tandis que ses mains demeurent verrouillées sous son échine rigide. Il ne manquera pas d'adresser un signe de tête compréhensif au remerciement — d'aucuns diraient surprenant — de l'adjoint ayant retrouvé le volume naturel d'une conversation.

— Zak'm, rétorque-t-il dans un premier temps, supposant qu'il espérait connaître son identité. Malheureusement, je ne l'ai pas observée en détail, elle se trouvait derrière moi. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'elle respectait le code vestimentaire des servantes du palais. Je n'ai pas aperçu de signe distinctif.

[Bill MacFotia]

— Zak'm, rétorque-t-il dans un premier temps, supposant qu'il espérait connaître son identité. Malheureusement, je ne l'ai pas observée en détail, elle se trouvait derrière moi. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'elle respectait le code vestimentaire des servantes du palais. Je n'ai pas aperçu de signe distinctif.

Pensif, Bill se mordille légèrement l'intérieur de la joue. Un assaillant non identifié dans la nature, ce n'était pas de cette façon qu'on allait résoudre efficacement la situation. Ses doigts viennent distraitement tapoter un renflement rebondi situé au niveau de la poche de sa veste. "Merci monsieur... Zaquème." énonce-t-il avec une prononciation quelque peu hésitante. L'officier a la tignasse ébouriffée ne cherche nullement à outrepasser les prérogatives de Soren, mais il reste un dernier détail à régler urgemment avant de lancer la valse des témoignages et identités de tout ce beau monde. Il poursuit : "Et où étiez-vous lorsqu'elle s'est enfuie dans votre dos ?"

Tandis qu'il écoute ensuite patiemment la réponse de Zak'm, on verra Bill se tourner dans la direction que ce dernier lui aura probablement désigné, avant de reculer d'un pas et de s'adresser d'une voix ferme à la totalité des personnes présentes : "Quelqu'un a-t-il vu avec précision la servante qui s'est enfuie ? L'un d'entre vous pourrait-il me faire une description ?"

[Athis]

(Soren) réactive son micro.
-" Garrick. On a une demande d'exfiltration vers Lykos de Salistra Carlyle pour elle et ses enfants. Tiens moi au courant quand on peut envisager un créneau en sécurité ".
Il sort son carnet et entreprend de noter un certain nombre d'éléments avec application.

Athis s'approcha alors de dame Salistra Carlyle et des enfants. Elle ajouta calmement.
— En cas d'accord pour l'exfiltration des enfants, je tiens à les accompagner. Notamment pour Caelum, il va avoir besoin de moi ces prochaines heures.

[Yiajmhat]

Pensif, Bill se mordille légèrement l'intérieur de la joue. Un assaillant non identifié dans la nature, ce n'était pas de cette façon qu'on allait résoudre efficacement la situation. Ses doigts viennent distraitement tapoter un renflement rebondi situé au niveau de la poche de sa veste. "Merci monsieur... Zaquème." énonce-t-il avec une prononciation quelque peu hésitante. L'officier a la tignasse ébouriffée ne cherche nullement à outrepasser les prérogatives de Soren, mais il reste un dernier détail à régler urgemment avant de lancer la valse des témoignages et identités de tout ce beau monde. Il poursuit : "Et où étiez-vous lorsqu'elle s'est enfuie dans votre dos ?"

Tandis qu'il écoute ensuite patiemment la réponse de Zak'm, on verra Bill se tourner dans la direction que ce dernier lui aura probablement désigné, avant de reculer d'un pas et de s'adresser d'une voix ferme à la totalité des personnes présentes : "Quelqu'un a-t-il vu avec précision la servante qui s'est enfuie ? L'un d'entre vous pourrait-il me faire une description ?"

L'éventuelle erreur de prononciation, ou tout du moins l'accent potentiellement prononcé du lieutenant, ne le fait pas ciller. Après près de quatre années égrenées sur les territoires lykéens, le réfugié d'un système lointain avait pour le moins rencontré bien des autochtones récalcitrants à ses sonorités étrangères. Peu lui chaut cependant, car il n'avait pas l'intention de reprendre le soldat sur un détail si futile. Ainsi, l'étranger au teint cuivré poursuit ses explications.

— L'assaut venait d'être lancé, je me trouvais plus ou moins au centre de la cohue. Erik Varykino s'était jeté sur l'un des serviteurs encore en vie, alors je me suis préoccupé du preneur d'otage.

En témoignent les stigmates sombres imprégnés dans la toile riche de son veston dont Zak'm offre tranquillement la manche au constat du garde. Sa propre senestre est marquée d'un filet sanguinolent pour le moins étalé qui ne lui appartient pas, ayant il semblerait gardé toute sa mobilité.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

"Ma tête est elle sauve, Connetable? " *Croc!* Demanda Imann en croquant d'un coup sec dans son bonbon, le réduisant en miettes.

Garrik Senn écoute attentivement les révélations d'Imann, les yeux plissés, sa mâchoire se serrant légèrement à mesure que les informations s'accumulent. Lorsqu'Imann mentionne les masques noirs et le poison, Garrik fait immédiatement le lien avec les échos qu'il a entendus plus tôt concernant l'attaque impliquant Salistra et Sélune. Son visage reste impassible, mais l'air s'alourdit dans la pièce, trahissant la tension croissante.

Il porte soudainement une main à son oreillette, écoutant une communication rapide. Ses traits se durcissent encore davantage.

" Merde…" souffle-t-il entre ses dents, le ton plus bas mais coupant. « Une de nos patrouilles a disparu. Comment un bordel pareil a pu arriver ? »

Il secoue légèrement la tête, l'air furieux mais concentré. Il enchaîne d'une voix grave, le regard rivé sur Imann :

"Écoute, ta tête tient encore… pour l'instant. Mais c'est un foutoir sans nom. On va devoir vérifier les serviteurs et les prestataires du feu d’artifice. Et sans le chambellan pour coordonner, ça va être compliqué, très compliqué."

Garrik soupire profondément, sentant le poids des responsabilités qui s'accumulent. Il fait un mouvement sec de la main, signifiant qu'il en a fini pour l’instant.

"Retourne en salle et préviens discrètement le Docteur Carlyle que sa femme et ses gosses l’attendent aux jardins. Je vais gérer la sortie des prestataires sans que la crème de la société ne se mette à paniquer."

Son regard se fait plus tranchant, prêt à se remettre en action. D’un mouvement de tête, il enjoint Imann à partir, avant de se tourner pour s'immerger dans la gestion du chaos qui s'annonce.

[Dahey]

Personne ne semblait avoir déjà investi cette partie du jardin, pas avant être invité à admirer le spectacle pyrotechnique. Toutefois deux patrouilles, une lykeenne et une meonienne, devaient en arpenter les allées et les recoins. Pourtant lorsque Hugo porte la paume de la main sur le faisceau de sa lampe pour en atténuer l'effet, nulle autre éclat de lumière mobile ne se laisse apercevoir. Le riche jardin fourmille de replis, de méandres de buissons sculptés dès qu'on s'écarte un peu de ses allées de graviers crissants sous les pas. A cette épiphanie, Hugo s'arrête net. Aucun un bruissement ne répond au sien. Seul le chahut feutré de la salle de réception animée lui parvient portée par les brises vespérales.
Il tourne sa poitrine, éclairante, vers les ornements émergeant de la pelouse à sa gauche. Deux pas encore sur les gravillons qui engloutissent ses semelles à chaque impulsion, il est sur le tapis herbeux.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Roderic Tanis, chef de la sécurité de la Maison Varykino, s’approche lentement, d’un pas feutré, ses bottes frappant à peine le sol de marbre. Son visage est parfaitement impassible, mais ses yeux alertes ne cessent de scanner la pièce, analysant chaque mouvement suspect parmi les invités. Arrivé à la hauteur du Comte Varykino et de la Marquise Lycaeus, il incline légèrement la tête en signe de respect, avant de s’approcher subtilement, un murmure quasi imperceptible se glissant entre ses lèvres.

« Comte… Marquise… Je crains qu’un incident aux jardins ne requière votre attention. Nous avons déjà pris des mesures, mais… l’implication directe de vos Maisons est certaine. Il est préférable que vous soyez informés. »

Le Comte Dorian Varykino, toujours impeccable dans son maintien, reste impassible, bien que ses doigts se crispent presque imperceptiblement autour de son verre. Son sourire de circonstance ne vacille pas, même alors que le poids de l’information commence à peser sur ses épaules. La Marquise Lycaeus, elle, incline légèrement la tête, un sourire raffiné accroché à ses lèvres. Sous ce masque de perfection, toutefois, ses yeux scintillent d'une méfiance froide et calculatrice.

Roderic continue à murmurer, ses mots glissant entre eux comme un souffle. « Nous avons sécurisé le périmètre et des ordres ont été donnés pour évacuer discrètement certains invités. Il serait sage de surveiller étroitement toute agitation potentielle, peut être en réunissant tout le monde ici même pendant le feu d'artificf. Les prestataires sont sous contrôle. »

Le Comte Varykino hoche légèrement la tête en signe de compréhension, avant de poser une main presque paternelle sur l’épaule de Tanis. « Parfait. Nous faisons confiance à votre expertise. »

La Marquise Lycaeus fait un signe à peine visible de la main, autorisant Tanis à se retirer. « Continuez, Roderic. Nous nous occupons des apparences. »

Tanis s’incline légèrement, puis se retire tout aussi discrètement qu’il était venu, laissant les deux nobles à leurs réflexions. Ils échangent un bref regard, lourd de sous-entendus. Le Comte et la Marquise dissimulent sans effort leurs véritables pensées sous des sourires poli et des échanges mondains avec les autres convives.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Peu de temps après, une partie des serviteurs est discrètement rappelée à l'écart des festivités. Un groupe de la sécurité, dirigé avec calme et méthode, prend en charge les domestiques, les fouillant minutieusement à la recherche de toute arme ou preuve compromettante. Les dards empoisonnés, ces armes discrètes et mortelles, ne sont pas retrouvés, mais la méfiance reste palpable. La sécurité préfère ne prendre aucun risque et, pour éviter tout incident supplémentaire, décide de les isoler dans les niveaux souterrains de l’île, loin des regards inquisiteurs des invités.

Dans la salle de réception, l’excuse est donnée avec élégance : « Nous nous excusons pour le manque d'expérience de ces prestataires extérieurs. Il semblerait qu’ils n’aient pas été à la hauteur des exigences de notre Maison, mais nos domestiques habituels reprendront les choses en main dès maintenant. »

Les serviteurs attachés à la Maison Varykino, avec un sourire presque triomphant, se déplacent à nouveau librement dans la salle, visiblement heureux de reprendre leur place sans se heurter à l'incompétence d'un serviteur étrangler à leurs manières de faire. Certains des invités ne manquent pas l’occasion de critiquer, d’un ton feutré mais mordant, la gestion du personnel. « Même une Maison Majeure peut rencontrer des failles... Vous voyez, l’excellence demande de l’attention constante. » Les commentaires glissent d’une table à l’autre, alimentant une atmosphère de commérage bien plus détendue.

L’ambiance, d’abord alourdie par les murmures et les regards soupçonneux, semble s’améliorer progressivement. Peut-être que la meilleure gestion des domestiques rassure les convives, ou peut-être est-ce simplement l’effet de l’alcool qui circule abondamment, adoucissant les tensions. Les conversations reprennent de plus belle, le tintement des verres et les éclats de rire se faisant de plus en plus fréquents.

[Karasu]

Athis s'approcha alors de dame Salistra Carlyle et des enfants. Elle ajouta calmement.
— En cas d'accord pour l'exfiltration des enfants, je tiens à les accompagner. Notamment pour Caelum, il va avoir besoin de moi ces prochaines heures.

Il regarde la jeune femme sans rien dire l'espace d'un instant, comme s'il hésitait sur quelque chose.

-" Vous tenez ... Moi aussi, je tiens à certaines choses mais comme vous pouvez le constater, on ne peux pas être exaucé tout le temps. Les dispositions pour une éventuelle évacuation seront prises en temps voulu. Et ce n'est pas à la carte. Vous vous plierez aux consignes données, que ca vous plaise ou non. Et de toute façon, ça ne dépend ni de vous ni de moi ".