Les soldats avancèrent prudemment dans les réserves, s’attendant à trouver une scène de chaos ou des signes de dégradation, mais à leur grande surprise, tout semblait intact. Les étagères, les caisses, tout était en ordre, comme si l’incident qui avait plongé le bâtiment dans cette ambiance sinistre n’avait pas encore touché cette partie du complexe. Aucun signe de sabotage ou de défaillance mécanique n’était visible, ce qui accentuait le mystère autour de ce qui avait bien pu provoquer un tel désastre ailleurs.
Non loin de là, l’ascenseur leur offrait un spectacle tout autre. Les portes étaient béantes, laissant entrevoir un gouffre sombre, sans éclairage. En se penchant, ils aperçurent une échelle de sécurité descendant le long de la paroi. Le puits d’obscurité en contrebas semblait insondable, seulement brisé par d'étranges bruits provenant des profondeurs. Des grincements métalliques et de faibles échos suggéraient que quelque chose, ou quelqu’un, se mouvait dans cet espace obscur.
Au loin, depuis les laboratoires, des grognements commencèrent à retentir de nouveau, des sons inhumains. Ces bruits, auparavant sporadiques, devenaient maintenant plus fréquents, presque comme si une présence malsaine se rapprochait.
La femme fut délicatement escortée hors du bâtiment par Nialam et Koroa, enveloppée dans une couverture selon les consignes strictes données par Soren. Leur progression, bien que prudente, se fit sans encombre jusqu’à l’extérieur, où l'air frais de la nuit semblait apaiser la tension ambiante. Une fois à l'air libre, la femme, qui gémissait encore faiblement quelques instants plus tôt, se figea soudainement. Ses membres, autrefois agités par de légers tremblements nerveux, devinrent rigides, et ses gémissements cessèrent. Immobile, elle resta les yeux – ou du moins les orbites vides – fixés sur un point invisible devant elle. Aucune réaction ne vint aux appels des soldats, ni aux pressions sur son bras pour essayer de la faire bouger. Puis elle se laissa tomber, totalement catatonique.
[CAMPAGNE] Sous la surface
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Se faufiler au milieu de la pagaille, qui constituait le nouveau réaménagement de la partie est de ce niveau du complexe, ressemblait sans nul doute à une version adulte des jeux d'exploration des grottes littorales. Il n'y avait depuis des siècles plus rien à découvrir d'extraordinaire, mais s'y aventurer apportait toujours d'une saine activité physique. Aussi Hugo s'accorda un instant de répit et de relâchement à l'issue du parcours. Tantôt ils feraient de nouveau la jonction avec l'escouade du lieutenant Gunnar. Dans un geste des milliers de fois pratiqué, son poignet imprima un mouvement devenu réflexe et le grip en cuir de la courte épée, inspirée des glaives à l'usage il y avait 10 000 ans, glissant dans le souple gant de sa main, LK mid LVI modèle GINAZ vint se replacer inversée contre le radius.
- Lieutenant Joker. Doit-on inspecter la réserve et l'ascenseur avant les laboratoires ? Maintenant qu'on va sortir directement devant. La tête du jeune homme était légèrement baissée, mais son regard pointait haut vers celui de l'officier.
- Lieutenant Joker. Doit-on inspecter la réserve et l'ascenseur avant les laboratoires ? Maintenant qu'on va sortir directement devant. La tête du jeune homme était légèrement baissée, mais son regard pointait haut vers celui de l'officier.
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Blondie ouvre sèchement la porte vers l'intérieur du petit corridor qui mène à la salle des toilettes, tout en s'écartant de biais pour permettre à Rempart, suivi d'Hugo, de se projeter dans le couloir principal. Après quelques brèves secondes, Bill leur emboite le pas tandis que le quatuor se retrouve comme prévu au bout de cette relativement longue galerie qui prolonge l'entrée du bâtiment scientifique. Un mouvement latéral de la torche en direction de l'accès principal de la base pour signifier à l'équipe de Gunnar encore sur place que tout va bien, et les soldats de la maison Lycaeus s'arrêtent un instant pour observer avec plus d'attention leur voisinage proche.
Varun et Pauline reprennent leur avancée vers la réserve tandis que Bill reste quelques pas en retrait. Les deux soldats pénètrent alors dans la pièce et en ressortent assez rapidement en notifiant à leur Lieutenant que la zone est sécurisée. Joker glisse alors juste un coup œil dans l'espace de stockage, avisant le contenu complètement intact des nombreuses étagères et caisses parfaitement ordonnées, puis revient auprès de Rempart à côté des portes de l'ascenseur. Son regard plonge alors dans les sombres abîmes du niveau inférieur, insuffisamment éclairés par la lueur de la torche de son arme de poing : impossible de distinguer la profondeur de ce puits insondable. Seuls quelques lointains bruits étranges semblent répondre à cette faible agression lumineuse.
De violents grincements métalliques retentissent de nouveau, rappelant à tous les hommes présents l'urgence de la situation et la position précaire dans laquelle ils se trouvent. Bill porte la main à l'interrupteur de son micro. "Joker pour toute l'équipe. Tout va se casser la gueule si on s'grouille pas." Il braque sa torche en direction de la cage de l'ascenseur, distinguant soudainement l'échelle de maintenance qu'il n'avait pas repéré auparavant. "On va descendre par l'ascenseur. Gunnar, on vous laisse les labos. Blondie va revenir vers vous pour récupérer les cordes. Attention à votre ligne de tir. Terminé." Sa main retourne se positionner sous la crosse de son arme qu'il pointe avec ardeur en contrebas, espérant arriver à percer les ténèbres, mais sans succès notable. "Blondie..." dit-il finalement. "Tu nous poseras trois lignes de cordes, et tu nous r'joindras en bas, histoire qu'on puisse remonter tous en urgence si besoin." Bill lui fait signe de se mettre en mouvement en direction de l'entrée de la base.
Plusieurs fusées éclairantes sont lancées tour à tour dans le trou béant, illuminant un espace qui semble être sans danger et suffisamment dégagé pour effectuer une descente sans encombre dans la cage de l'ascenseur. Le trio retient sa respiration quelques instants, épiant le moindre bruit suspect, puis il se met finalement en route en utilisant l'échelle de maintenance.
Rempart sera ainsi le premier à poser le pied sur le sol du niveau inférieur, rapidement rejoint par Bill puis par Hugo qui ferme cette fois-ci la marche. Les faisceaux lumineux sont braqués dans toutes les directions, tenant de percer les ténèbres par dessus le faible éclairage rougeâtre des fusées.
Bill hoche simplement la tête sans ajouter de réponse verbale et pointe du doigt la réserve (9) à quelques mètres d'eux. Il accompagne ensuite son geste du signal impérieux de faire silence et de jeter d'abord un œil en direction du trou béant de l'ascenseur (8) avant de poursuivre. Rempart prend ainsi la tête de l'équipe et cesse sa progression à côté des portes béantes de l'ascenseur. Le faisceau lumineux de son fusil mitrailleur balaie rapidement l'espace ténébreux devant lui et, satisfait, il se retourne vers Joker pour lui faire un "ok" de la main. Il pose ensuite un genou à terre et ajuste son arme sur son épaule pour surveiller tout mouvement suspect qui pourrait se produire en contrebas de l'ascenseur.
Varun et Pauline reprennent leur avancée vers la réserve tandis que Bill reste quelques pas en retrait. Les deux soldats pénètrent alors dans la pièce et en ressortent assez rapidement en notifiant à leur Lieutenant que la zone est sécurisée. Joker glisse alors juste un coup œil dans l'espace de stockage, avisant le contenu complètement intact des nombreuses étagères et caisses parfaitement ordonnées, puis revient auprès de Rempart à côté des portes de l'ascenseur. Son regard plonge alors dans les sombres abîmes du niveau inférieur, insuffisamment éclairés par la lueur de la torche de son arme de poing : impossible de distinguer la profondeur de ce puits insondable. Seuls quelques lointains bruits étranges semblent répondre à cette faible agression lumineuse.
De violents grincements métalliques retentissent de nouveau, rappelant à tous les hommes présents l'urgence de la situation et la position précaire dans laquelle ils se trouvent. Bill porte la main à l'interrupteur de son micro. "Joker pour toute l'équipe. Tout va se casser la gueule si on s'grouille pas." Il braque sa torche en direction de la cage de l'ascenseur, distinguant soudainement l'échelle de maintenance qu'il n'avait pas repéré auparavant. "On va descendre par l'ascenseur. Gunnar, on vous laisse les labos. Blondie va revenir vers vous pour récupérer les cordes. Attention à votre ligne de tir. Terminé." Sa main retourne se positionner sous la crosse de son arme qu'il pointe avec ardeur en contrebas, espérant arriver à percer les ténèbres, mais sans succès notable. "Blondie..." dit-il finalement. "Tu nous poseras trois lignes de cordes, et tu nous r'joindras en bas, histoire qu'on puisse remonter tous en urgence si besoin." Bill lui fait signe de se mettre en mouvement en direction de l'entrée de la base.
Plusieurs fusées éclairantes sont lancées tour à tour dans le trou béant, illuminant un espace qui semble être sans danger et suffisamment dégagé pour effectuer une descente sans encombre dans la cage de l'ascenseur. Le trio retient sa respiration quelques instants, épiant le moindre bruit suspect, puis il se met finalement en route en utilisant l'échelle de maintenance.
Rempart sera ainsi le premier à poser le pied sur le sol du niveau inférieur, rapidement rejoint par Bill puis par Hugo qui ferme cette fois-ci la marche. Les faisceaux lumineux sont braqués dans toutes les directions, tenant de percer les ténèbres par dessus le faible éclairage rougeâtre des fusées.
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De retour dans l'enveloppe suédée de son écrin, forcée au confinement, LK mid LVI modèle GINAZ sentait monter la frustration, tandis que les humains de son escouade paraissaient accepter volontiers de n'avoir rencontré aucun contact, ou si peu, jusqu'alors. Elle comprit qu'on descendait quand elle éprouva les mouvements saccadés de chute imprimés par la hanche, contre laquelle elle reposait, tout le temps que son bonhomme dévalait les échelons de la cage de l'ascenseur. Cling. Cling. Les bottillons des soldats résonnaient - trop - au même rythme sur les barres métalliques. Un dernier soubresaut amorti par l'agilité encore juvénile d'Hugo lui indiqua qu'ils avaient enfin atteint le niveau inférieur. Un demi arc de cercle la ramena au clair, du flan gauche au droit, fendant net les faisceaux des lampes torches qui balayaient nerveusement les environs.
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Une fois à l'air libre, la femme, qui gémissait encore faiblement quelques instants plus tôt, se figea soudainement. Ses membres, autrefois agités par de légers tremblements nerveux, devinrent rigides, et ses gémissements cessèrent. Immobile, elle resta les yeux – ou du moins les orbites vides – fixés sur un point invisible devant elle. Aucune réaction ne vint aux appels des soldats, ni aux pressions sur son bras pour essayer de la faire bouger. Puis elle se laissa tomber, totalement catatonique.
En voyant la dame s'arrêter, le garde Konoa tente de la faire avancer en souplesse et avec prudence jusqu'à ce qu'elle s'écroule comme une masse.
-" Merde .... Merde ... Merde !".
Il tente de l'examiner sans désobéir aux consignes de prudence avant de prendre la radio pour rendre compte.
-" Konoa à Gunnar ! Mon lieutenant, on a un problème. La personne a eu un moment d'absence en regardant dans le vide, avec une résistance aux tentatives de mobilisation et elle s'est écroulée. Perte totale d'activité motrice, attitude figée, état semi-conscient. Pas d'asphyxie ou d'autre syndrome apparent. Impossible de dire sans analyse si c'est consécutif à un épuisement, un empoisonnement, un choc ou un trauma psy. On va éviter de la manipuler pour ne pas la blesser, elle n'a déjà pas l'air en bon état. Konoa terminé ".
Soren soupire avec un air de lassitude visible à travers la vitre du masque.
-" Putain ... Ca a failli arrêter de partir en eau de boudin pendant cinq minutes ... ".
Il actionne ensuite sa radio.
-" Gunnar à Konoa ! Essayez de voir ce que vous pouvez faire mais en restant sur vos gardes pour les risques d'infection mais aussi sur un retour de choc psy si c'est le cas. Elle peut très bien sortir de son inconscience totalement enragée. On la bougera en dernier ressort mais commencer de vous organiser. Demandez une civière sur le bateau. Elément majeur : prudence. Gunnar terminé !".
Il bascule ensuite sur le canal général.
-" Gunnar à Joker ! Personne tombée inconsciente. Cause indéterminée. Etat stationnaire mais diagnostic quasi impossible à poser en l'état. Mon binôme maintient la surveillance avec prudence maximum. Je monte avec le trinôme de tête. On vous ramène les cordes et on passe en constatation sur les salles de réunion, archives et autres.On bascule sur les labos ensuite. Gunnar terminé ! ".
Le lieutenant fait alors signe aux deux gardes d'avancer et ramasse en passant le sac de cordes qu'il transmet quelques instants plus tard à Blondie quand elle arrive à leur rencontre. Le trinôme entame ensuite la fouille des différentes pièces.
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La pénombre semble presque vivante autour d'eux, les ombres dansant et se mouvant sous les éclats rougeoyants des fusées éclairantes dispersées un peu plus loin.
La salle à manger apparaît alors devant eux. Une scène de carnage. Le mobilier est renversé, des tables éclatées en plusieurs morceaux, des chaises éparpillées comme si une tempête s'était abattue à l'intérieur. Le sang macule les murs, le sol et les restes de ce qui fut autrefois un espace de vie. Les traces laissées par les corps suggèrent une violence inouïe : les murs griffés, des éclaboussures de sang ayant pris des formes désordonnées et brutales.
Rempart murmure, l’écho de sa voix se perdant dans les ténèbres oppressantes :
— « Bordel... qu'est-ce qui a bien pu faire ça ? »
Le groupe avance prudemment, les faisceaux scrutant sans cesse chaque angle mort, chaque ombre mouvante. Des morceaux de vêtements et d'équipements sont éparpillés au sol. Chaque pas dans cette obscurité poisseuse est une épreuve de nerfs, et le sous-sol, bien que dépourvu des étranges plantes qui envahissent les étages supérieurs, dégage une menace sourde. Il est clair que quelque chose de terrible s'est produit ici.
La salle à manger apparaît alors devant eux. Une scène de carnage. Le mobilier est renversé, des tables éclatées en plusieurs morceaux, des chaises éparpillées comme si une tempête s'était abattue à l'intérieur. Le sang macule les murs, le sol et les restes de ce qui fut autrefois un espace de vie. Les traces laissées par les corps suggèrent une violence inouïe : les murs griffés, des éclaboussures de sang ayant pris des formes désordonnées et brutales.
Rempart murmure, l’écho de sa voix se perdant dans les ténèbres oppressantes :
— « Bordel... qu'est-ce qui a bien pu faire ça ? »
Le groupe avance prudemment, les faisceaux scrutant sans cesse chaque angle mort, chaque ombre mouvante. Des morceaux de vêtements et d'équipements sont éparpillés au sol. Chaque pas dans cette obscurité poisseuse est une épreuve de nerfs, et le sous-sol, bien que dépourvu des étranges plantes qui envahissent les étages supérieurs, dégage une menace sourde. Il est clair que quelque chose de terrible s'est produit ici.
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Le groupe de sécurité progresse méthodiquement dans les différentes salles de réunion, les archives et autres bureaux autour du laboratoire, mais ne trouvera rien de plus que le groupe précédent. Cependant, lorsque l'équipe arrive enfin devant la porte du laboratoire, des bruits étranges viennent briser ce silence oppressant. Des grognements étouffés, humides, se font entendre de l'autre côté de la porte, comme un écho sourd d'une scène de cauchemar. L'équipe s'arrête immédiatement, Soren faisant signe à tous de se préparer.
Le faisceau de leurs lampes torches balaye les murs du couloir alors qu'ils s'approchent prudemment de l'entrée. Ce qu'ils découvrent dépasse tout ce à quoi ils pouvaient s'attendre.
Deux corps. L'un, une femme allongée, baignant dans une flaque de sang épais et poisseux. Elle est immobile, sans doute morte depuis un moment. L'autre, un homme, est agenouillé au-dessus d'elle, son dos voûté, ses mouvements étrangement saccadés et désordonnés. Pendant une fraction de seconde, les hommes de la sécurité hésitent, ne comprenant pas ce qui se passe. Mais lorsqu'ils voient l'homme arracher un morceau de chair ensanglantée du corps inerte de la femme, la réalité les frappe avec violence.
— « Bordel... » souffle Caraugh, en déglutissant péniblement.
L'homme est en train de la dévorer.
Le bruit immonde de la chair déchirée et des grognements rauques de l'homme, entrecoupés de bruits de mastication, remplit l'air. La scène est à la fois grotesque et horrifiante. Son visage est éclaboussé de sang, et ses mains sont couvertes de morceaux de chair arrachée, alors qu'il continue de festoyer sur ce qui reste du corps de la femme.
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Bill entrouvre la bouche, se préparant à une sortir une réplique bien sentie... mais finalement la referme sans qu'aucun mot ne s'échappe d'entre ses lèvres. L'angoisse et la peur grignotaient déjà peu à peu la surface de leur psyché. Tôt ou tard, elles finiraient par percer leurs défenses et à venir s'y installer, non pas insidieusement, mais plutôt comme une vague qui balaierait tout. Et là, la mission deviendrait vraiment merdique. Nul besoin donc de briser la tension de ses hommes. A ce stade, tout faux pas, toute déviation de leur concentration pourrait entrainer un inéluctable trépas. Le faisceau de son arme danse une dernière fois avec le carnage et l'officier reprend la main. "En protection de l'ascenseur. On attend Blondie." Le trio se déploie ainsi autour de l'accès, un genou à terre, arme épaulée, le regard scrutant aussi loin que leurs faisceaux leur permettent, tandis qu'une corde apparait au milieu des fusées éclairantes. Puis une seconde. Et enfin une dernière.[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑10 oct. 2024, 22:56 — « Bordel... qu'est-ce qui a bien pu faire ça ? »
Quelques instants plus tard, Blondie pose le pied sur le sol du niveau inférieur. Bill ne lui laisse pas le temps d'apprécier le sanguinolent spectacle. "En progression. Avec moi." ordonne-t-il tandis qu'il guide le groupe dans la direction opposée à la salle à manger (3). "Une fusée tous les dix mètres." Un craquement sec, suivi d'un psssschhhhhhhh et le coin du couloir est illuminé de rouge. Un bref coup d’œil en direction des chambres (6) et le groupe remonte le couloir et bifurque tout de suite sur sa droite pour entrer dans l'antichambre du sas (2). La première porte du sas est grande ouverte. -- psssschhhhhhhh -- A l'intérieur de ce dernier, les soldats peuvent observer la présence d'un scaphandre éventré, comme si on avait sorti quelqu'un précipitamment de là. Le tout gît au sol, avec du matériel médical ... il y a clairement eu un gros pépin ici !
Bill se dirige aussitôt vers la seconde porte du sas qui donne directement sur l'immensité de l'océan. "Couvrez-moi. Fouillez ce truc..." tout en désignant l'équipement abimé au sol. "... et les salles proches." Rempart se met aussitôt en position dans le couloir, conservant un visu en direction des chambres (6) et laissant le soin aux autres membres de l'équipe de s'occuper de chercher la zone. Pendant ce temps, l'officier enlève son sac et le pose sur le sol. Détachant les clips d'un coup sec, il plonge ses mains dans l'ouverture et en ressort la matière un peu molle toujours dans son emballage d'origine. D'un geste expert, il arrache le papier protecteur, observe la porte du sas, et installe le Semtex à l'endroit le plus vulnérable. Il glisse ensuite les détonateurs dans la pâte à modeler et les règle de manière à pouvoir les activer à distance à l'aide d'un déclencheur manuel. Il ferme son sac, le remet sur son dos et se retourne ensuite vers ses camarades, montrant très nettement à tous le déclencheur et son gros bouton rouge pour l'instant protégé par un morceau de plastique empêchant de l'activer par mégarde. "L'océan doit nous engloutir..." murmure-t-il en observant Rempart d'un air entendu difficile à repérer à travers le masque à gaz. "Si j'y reste... " Il range l'appareil dans la poche de la lanière située vers la droite de son torse, évacuant le chargeur de fusil qui s'y trouvait. "Il est là." Le silence s'installe ensuite en attendant que le reste de l'équipe fasse son rapport suite aux ordres donnés par le Lieutenant MacFotia.
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Cette fois regroupée, l'escouade du Lieutenant MacFotia avait investi en premier lieu la salle directement face à eux au nord. Quasi dos à dos leurs lampes tentaient de couvrir au mieux les volumes de ce qui était sur les plans comme la pièce de vie des scientifiques. Pourtant devant eux c'était une nature morte que représentait le tableau qui leur était offert. Pour l'amateur, savant ou non, les vestiges des tourments qu'avait vécu le lieu constituaient un choc certain, mais passé le premier émoi, les détails apportés à la scène se dévoilaient et questionnaient. Qui avait-il derrière l'oeuvre ? Quelle était son intention ?
Cependant le logiciel d'Hugo fonctionnait autrement, hermétique aux détours artistiques et leurs faux semblants qui risquaient de l'ébranler et de le perdre, il était construit sur le pragmatisme. Les procédures comme fil d'Ariane, son algorithme lui livrait toute une série d'instructions. Se mettre en tension, renforcer sa vigilance, surveiller et veiller sur les membres de l'escouade, être prêt au contact. Ses pupilles, hyperactives et dilatées pour accueillir le maximum de lumière, cherchèrent de les positions de chacun, le Lieutenant, Rempart et enfin Blondie.
Vinrent les nouveaux ordres de l'officier. Sous l'oeil de Jeanne, la seconde femme du groupe, à l'affût, le trinôme de chair et d'acier se remit en mouvement, vers ce qu'ils supposaient l'ouest du niveau.
Cependant le logiciel d'Hugo fonctionnait autrement, hermétique aux détours artistiques et leurs faux semblants qui risquaient de l'ébranler et de le perdre, il était construit sur le pragmatisme. Les procédures comme fil d'Ariane, son algorithme lui livrait toute une série d'instructions. Se mettre en tension, renforcer sa vigilance, surveiller et veiller sur les membres de l'escouade, être prêt au contact. Ses pupilles, hyperactives et dilatées pour accueillir le maximum de lumière, cherchèrent de les positions de chacun, le Lieutenant, Rempart et enfin Blondie.
Vinrent les nouveaux ordres de l'officier. Sous l'oeil de Jeanne, la seconde femme du groupe, à l'affût, le trinôme de chair et d'acier se remit en mouvement, vers ce qu'ils supposaient l'ouest du niveau.
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-" D'accord ... On est bien, là ... ".— « Bordel... » souffle Caraugh, en déglutissant péniblement.
L'homme est en train de la dévorer.
Le bruit immonde de la chair déchirée et des grognements rauques de l'homme, entrecoupés de bruits de mastication, remplit l'air. La scène est à la fois grotesque et horrifiante. Son visage est éclaboussé de sang, et ses mains sont couvertes de morceaux de chair arrachée, alors qu'il continue de festoyer sur ce qui reste du corps de la femme.
Soren s'avance et décale Caraugh le plus discrètement possible, lui faisant signe d'écarter son arme de la créature pour surveiller l'accès du fond puis il fait signe à Bren de surveiller la porte d'entrée. Il s'avance alors lentement vers l'individu en train de dévorer le cadavre. Il progresse à pas mesurés, l'épée en main, le poignet souple et prêt à frapper. Puis soudain il accélère et fait un large pas en avant pour envoyer son arme percuter le côté du visage de ce qui était un homme en une lourde claque du plat de la lame. A l'issue du mouvement, il fait tourner l'épée dans sa main pour l'abattre toujours à plat sur l'arrière du crâne de la créature, clairement désireux de l'estourbir pour le compte. Une fois la bête dans les bras de Morphée, il essuie sa lame avec un chiffon.
Après un instant, il enclenche sa radio et appelle sur le canal général.
-" Gunnar à tout le monde ! Gunnar à tout le monde ! Prudence maximum ! Je répète : prudence maximum ! Je viens de mettre dans le coltard un survivant qui mangeait un cadavre. Il y a donc une chance que tout survivant soit aussi un cannibale. Prudence maximum ! Nialam et Koroa : Confirmez que le message est bien reçu et redoublez de méfiance . Joker : Consigne ? On l'emporte ou pas ? Et si oui, on l'emporte vivant ou je l'achève ? Gunnar terminé ! ".
En attendant la réponse, il fait le tour de ses deux gardes ayant assisté à la scène pour prendre la mesure du choc.
-" Ca va aller, les enfants ? Vous encaissez ? Il faut me dire, hein ? Pas de fausse pudeur ... ".
