[CAMPAGNE] Sous la surface

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Les binômes progressaient sans problème à l'intérieur même si il était difficile d'y voir quelque chose. Néanmoins l'absence de cris, de bruits de rafales et le fait que les faisceaux des lampes étaient toujours pointés dans des directions conformes au plan (du moins pour ceux qui avaient vocation à rester visible pour les six gardes) faisaient qu'on pouvait légitimement supposer que les choses se passaient sans problème. Pour la troupe du connétable, répartie à l'entrée, l'instant était à l'attente. Une des pires si ce n'est pas pire période de la guerre. C'est souvent celle où naissent les plus grosses conneries. En tout état de cause, pour l'instant, rien ne se passe ni devant, ni derrière.

Tandis que Soren et ses hommes montent la garde, une tension palpable règne dans l'air. Le silence de la base scientifique ne fait qu'accentuer le poids de l'attente, cette période où chaque minute semble s'étirer indéfiniment. Soudain, un bruit vient rompre le calme oppressant. Un léger écho leur parvient du fond du couloir, mais ce n'est pas celui où se sont aventurés leurs camarades. Le son semble d'abord lointain, indistinct, avant de prendre la forme de sanglots.

Les lampes balaient le couloir, révélant peu à peu une silhouette. Une femme apparaît dans la pénombre, nue, son corps couvert de crasse, de sang séché, et de cette étrange végétation qui prolifère dans la base. Son apparence est désespérée, presque méconnaissable sous les couches de saleté et les spores végétales. Mais ce sont ses mouvements qui frappent le plus : elle avance d'une manière désarticulée, comme si son corps ne répondait plus tout à fait à ses ordres.

La femme tend lentement ses bras vers eux, dans une posture d'imploration, ses sanglots se répercutant contre les parois métalliques du couloir. Malgré son allure pitoyable, quelque chose dans sa démarche, son regard vide, épouvante.

[Bill MacFotia]

Bill laisse la bande tourner encore une fois jusqu'à son terme, prenant le temps de s'imprégner de chacun des termes prononcés par la voix paniquée énoncée par la bande magnétique. Son esprit vagabonde quelques instants sur les raisons qui auraient pu pousser quelqu'un à délivrer ce genre de message et à le laisser ici pour qu'ils le trouvent. Le contenu pouvait être véridique, manipulateur, ou bien directement sorti d'un esprit perturbé -- ou encore les trois en même temps ! Quel que soit le mobile, aucun n'était une bonne nouvelle pour la mission. Au final, la seule certitude que Bill possédait, c'était que cette communication aurait du être envoyée vers l'extérieur et non pas abandonnée sur ce bureau. Pourquoi le message n'était-il pas parti ? Et où se trouve le rédacteur de cet avertissement ?

La main libre de l'officier se dirige vers l'interrupteur de l'enregistreur audio pour le désactiver -- Clic. Le film magnétique claque plusieurs fois contre la molette avant de définitivement s'éteindre. Le regard de l'officier accompagne ensuite le mouvement du faisceau lumineux de son arme de poing alors qu'il vérifie une dernière fois que la pièce soit bien sécurisée avant de passer à la suivante... Rien de particulier en vue. Il porte une main à son oreillette afin d'activer le canal de communication qui réunit tous les membres de l'équipe. "Joker pour Gunnar !" commence-t-il d'une voix retenue. "C'est sécurisé jusqu'au bureau du chef de projet." poursuit Bill avant même d'avoir une réponse. "Mais tout risque de s'casser la gueule. Faut pas perdre de temps." Bill se rapproche lentement de Rempart, postée à l'entrée de la pièce et attendant les ordres. "Organise tes gars à l'entrée. Faut venir voir ici fissa si y'a des choses à récupérer. Tu trouv'ras un journal audio sur le bureau. Terminé !" Bill effectue un moulinet de la main à l'attention de son binôme afin de lui intimer de reprendre la poursuite de la mission. Elle retourne ainsi dans la salle de réunion, Bill sur ses pas et les deux compères se dirigent vers la porte désormais ouverte de la salle technique.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Blondie et Hugo franchissent prudemment la porte du local technique, désormais ouvert sur une pièce relativement épargnée par les étranges plantes qui colonisent la base. L’odeur de décrépitude persiste, renforcée par l’ambiance de l’endroit, mais ici, une faible lumière émise par un générateur défaillant éclaire encore l’espace. La machine vrombit faiblement, laissant entendre qu’elle ne tiendra pas longtemps avant de s’arrêter complètement.

Blondie contourne l’équipement pour vérifier la pièce. Les spores sont moins présentes ici, mais l'atmosphère est tout aussi pesante. Ils se dirigent vers une console de surveillance encore active, avec plusieurs écrans diffusant les images des caméras disséminées à travers la base.

Blondie s'approche et commence à examiner les moniteurs. Celui qui attire le plus son attention montre sans grande précision les laboratoires de leur étage, plongés dans l’obscurité. Une lumière rouge de sécurité clignote à intervalles réguliers, révélant deux silhouettes allongées sur le sol. L'une des formes bouge légèrement, dans un spasme lent et dérangeant. Blondie plisse les yeux, cherchant à comprendre ce qu'elle observe, avant de basculer son attention vers un autre écran, braqué sur l'ascenseur. L'image montre la cage de l'ascenseur endommagée, comme si elle s’était décrochée et avait chuté dans le puits. Blondie s’approche encore de l’écran, discernant quelque chose qui semble ramper hors de l'ascenseur effondré, mais la faible qualité des images rend la vision floue et incertaine.

Elle se tourne vers Hugo, l'inquiétude clairement visible sur son visage même à travers le masque.

— Quelque chose ne va pas, souffle-t-elle. Il y a du mouvement dans les labos... et près de l’ascenseur. C’est peut-être rien, mais... je n’aime pas ça.

Le générateur émet un grincement plus prononcé, signalant que son temps est compté, laissant présager une coupure de courant imminente.

[Dahey]

La rigidité, voilà au moins un trait qui définissait aussi bien LK mid LVI modèle GINAZ que son porteur. Le plan initial voulait qu'ils sécurisent ensuite les deux bureaux qui suivaient. Ce qu'avait observé Blondie, sur les écrans cathodiques qui crachotaient les dernières images des caméras de surveillance, n'avait eu pour effet sur Hugo qu'un changement de posture. Lui qui pouvait être tétanisé par un environnement tumultueux et assourdissant, n'était, en ce moment, guère sensible à l'atmosphère oppressante du complexe. Cependant, gracieuse, quand elle n'était pas effrontée, la lame décrivit une juste rotation alors que son partenaire adoptait une garde passive et acceptait la mise en tension nécessaire pour une réaction vive.
Précédant toujours son binôme Varun franchit ainsi paré la porte du bureau traversant.

[Karasu]

Les lampes balaient le couloir, révélant peu à peu une silhouette. Une femme apparaît dans la pénombre, nue, son corps couvert de crasse, de sang séché, et de cette étrange végétation qui prolifère dans la base. Son apparence est désespérée, presque méconnaissable sous les couches de saleté et les spores végétales. Mais ce sont ses mouvements qui frappent le plus : elle avance d'une manière désarticulée, comme si son corps ne répondait plus tout à fait à ses ordres. La femme tend lentement ses bras vers eux, dans une posture d'imploration, ses sanglots se répercutant contre les parois métalliques du couloir. Malgré son allure pitoyable, quelque chose dans sa démarche, son regard vide, épouvante.

Soren tapote sur les épaules de Bren et Nialam, les deux gardes postés avec lui à l'entrée du couloir, sans quitter des yeux la femme qui s'avance. Il s'adresse en premier à Nialam, porteur d'un pistolet puis à Bren, porteuse d'un fusil.

-" Nialam, sur ordre, tir de suppression dans les jambes. Si c'est inefficace, Bren, sur ordre, tir d'élimination. Si malgré tout, elle arrive au contact, vous reculez, canons direction non dangereuse. Je m'en chargerai".

Il se redresse et s'adresse à la femme, tout en quadrillant le couloir dans sa tête pour décider à quelle distance il va donner les ordres aux deux tireurs. Ce faisant, il déverrouille les sécurités des fourreaux de ses épées tout en vérifiant par réflexe ses lames de lancer une par une.

-" Madame … Nous représentons la sécurité de la maison Lycaeus. Nous sommes là pour vous aider mais vous devez respecter la procédure. METTEZ VOUS A GENOUX MAINS DERRIERE LA TÊTE. JE REPETE … A GENOUX MAINS DERRIERE LA TETE OU NOUS FERONS FEU".

Il s'adresse à nouveau à ses deux gardes à voix basse.

-"Quand vous ouvrirez le feu, attention à ce qui pourrait débouler derrière. La Maître d'Armes m'en voudra si on abime un de ces pioupious ".

"Joker pour Gunnar !" commence-t-il d'une voix retenue. "C'est sécurisé jusqu'au bureau du chef de projet." poursuit Bill avant même d'avoir une réponse. "Mais tout risque de s'casser la gueule. Faut pas perdre de temps." Bill se rapproche lentement de Rempart, postée à l'entrée de la pièce et attendant les ordres. "Organise tes gars à l'entrée. Faut venir voir ici fissa si y'a des choses à récupérer. Tu trouv'ras un journal audio sur le bureau. Terminé !"

Soren actionne son communicateur pour rejoindre le canal où parle Bill.

"Gunnar pour Joker ! Contact avec individu féminin nu et visiblement malade ou sous influence dans le couloir d'entrée. Je répète : contact dans le couloir d'entrée. Elle couverte d'un truc comme une mousse verte. En avancée vers nous pour contact physique. Danger potentiel. Procédure d'interpellation lancée. Première sommation faite. Je crois que ca va pas servir à grand chose. Alors attention à la ligne de tir si vous revenez sur nous".

[Bill MacFotia]

"Gunnar pour Joker ! Contact avec individu féminin nu et visiblement malade ou sous influence dans le couloir d'entrée. Je répète : contact dans le couloir d'entrée. Elle couverte d'un truc comme une mousse verte. En avancée vers nous pour contact. Danger potentiel. Procédure d'interpellation lancée. Première sommation faite. Je crois que ca va pas servir à grand chose. Alors attention à la ligne de tir si vous revenez sur nous".

Bill porte de nouveau la main à son oreillette tandis qu'il aperçoit les faisceaux lumineux des torches du reste de l'équipe s'agiter sur sa gauche à travers l'espace qui occupait auparavant la porte de la salle de réunion. "Bien pris. Niveau d'mission relevé d'un cran au vu des nouvelles informations récupérées. Pas d'risques inutiles. Éliminer si nécessaire. On poursuit la sécurisation. Terminé." L'officier enchaîne les propos d'un débit rapide et froid tandis que Rempart pénètre dans la salle technique.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

La femme, terrifiée et en sanglots, s'arrête finalement à une distance raisonnable du groupe de Soren, s’agenouillant dans le couloir. Elle obéit à l’ordre donné, mais reste dans un état de détresse extrême, se balançant d’avant en arrière. Alors qu'elle pleure, elle murmure, la voix brisée : « Je ne voulais plus les voir... Je ne voulais plus les voir... ».

En s’approchant prudemment, Soren et ses hommes découvrent avec horreur que la femme n'a plus d’yeux dans ses orbites. À la place de son regard, seulement des cavités vides, suintant légèrement, sans réaction à leur approche. Son état mental semble complètement brisé. Ses paroles répétées et le fait qu’elle ait subi une mutilation aussi horrible soulèvent de sérieuses questions sur ce qui a pu se passer dans ce complexe, la possibilité que quelque chose de bien plus sinistre soit à l’œuvre.

La suite de l'exploration des deux autres bureaux, ainsi que des toilettes désormais accessibles par un large trou dans le mur, ne révèlera rien d'utile. Les soldats constateront que la salle des archives a été complètement mise à sac : des dossiers éparpillés jonchent le sol, témoins des recherches effectuées en ces lieux. Certains documents semblent avoir été délibérément détruits, dissimulant peut-être des informations cruciales.

Au bout du couloir, un cri rauque retentit soudainement, émanant visiblement des laboratoires. Le hurlement, à peine humain, déchire l’air et glace les soldats sur place, signalant une menace encore inconnue, mais terrifiante.

[Karasu]

La femme, terrifiée et en sanglots, s'arrête finalement à une distance raisonnable du groupe de Soren, s’agenouillant dans le couloir. Elle obéit à l’ordre donné, mais reste dans un état de détresse extrême, se balançant d’avant en arrière. Alors qu'elle pleure, elle murmure, la voix brisée : « Je ne voulais plus les voir... Je ne voulais plus les voir... » ... la femme n'a plus d’yeux dans ses orbites. À la place de son regard, seulement des cavités vides, suintant légèrement, sans réaction à leur approche. Son état mental semble complètement brisé. Ses paroles répétées et le fait qu’elle ait subi une mutilation aussi horrible soulèvent de sérieuses questions sur ce qui a pu se passer dans ce complexe, la possibilité que quelque chose de bien plus sinistre soit à l’œuvre.

Soren fait signe aux gardes de baisser leurs armes.

-" Merci, madame, nous allons prendre soin de vous ".

Il fait signe aux gardes du groupe de fond.

-" Caraugh ! Tu switch avec Nialam dans le groupe de tête. Koroa, avec Nialam vous prenez la dame en compte".

Il fait signe à Bren de continuer de surveiller la femme puis prend à part les deux hommes chargés d'elle, parlant doucement.

-" Pas de contact physique direct tant que l'on ne sait pas quelle maladie ou infection elle a eu. Vous l'enroulez dans une couverture, vous gardez les masques, vous gardez les gants. Nokoa, essaye de me faire une petite analyse de ce qui a pu lui arriver et de ce qui aurait pu l'infecter mais sans prendre de risque. Nialam, essaye de voir ce qu'on peut tirer de ces phrases qu'elle répète en boucle. On ne la brusque pas, on ne force pas son discours. Tu prends ce qui vient avec la mise en confiance. Mais vous restez sur vos gardes tant qu'on ne sait pas ce qu'elle a. Elle peut faire une crise de rage ou essayer de vous attaquer ou tenter de s'enfuir. Commencez à organiser un switch avec les gens du bateau. Si je dois vous rappeler pour des constatations dans les pièces".

Il retourne vers son nouveau trinôme tout en reparlant à Bill à la radio en essayant de rester inaudible par la survivante.

-" Gunnar pour Joker ! Contact a obéi aux consignes de sécurité. Elle est prise en compte par deux gardes qui la guide dehors le temps que ceux du bateau puisse relayer. Personne traumatisée et répétant en boucle qu'elle ne voulait plus voir des choses ou des personnes. Elle a eu les yeux arrachés. Pas possible de dire pour l'instant si c'est de l'automutilation ou de la torture. Je n'aurai plus qu'un effectif en couverture arrière quand je vais engager mon trinôme en investigation, le temps que mon binôme remette la femme. Gunnar terminé ".

[Dahey]

Dès l'instant ou les derniers électrons s'étaient endormis dans leurs câbles de cuivre, la vie dans les bureaux paru s'être figée abandonnant au sol les documents qui s'échangeaient, interrompant la course des rubans de calculs que de petites machines crachaient. Le trio formé de Blondie, Varun et LK mid LVI modèle GINAZ s'était-il attendu à trouver les scientifiques, là, trop absorbés par un rapport, à éprouver leurs hypothèses, savourer une découverte, qu'ils en avaient oublié de donner signe de vie ? Au lieu de ça ce premier secteur d'intérêt fut rapidement sécurisé. Même les pièces d'eau avaient pu être examinées sans repasser par le couloir, un trou béait dans la cloison du fond.
La tâche finalement aisément accomplie le groupe revint sur ses pas en informer le lieutenant MacFotia.

[Bill MacFotia]

Emboitant le pas à Rempart, Bill pénètre à son tour dans la salle technique (3). L’œil lumineux de sa torche effectue par réflexe un rapide balayage de la zone mais la faible lueur du générateur qui éclaire encore l'espace est nettement suffisante pour distinguer l'essentiel du mobilier et des équipements. Pas grand chose à se mettre sous la dent exceptée une console de surveillance encore active. Le second binôme n'est plus présent dans la pièce et a du poursuivre le plan initial, ce que semble confirmer la porte ouverte qui mène aux bureaux (4) et les faibles faisceaux lumineux que Bill arrive à distinguer avec peine au loin dans cette même direction. Les multiples spores qui évoluent autour d'eux, bien que largement moins nombreuses que précédemment, diffusent avec certitude les rayonnements de leurs équipements, mais absorbent également une bonne partie de ceux-ci, réduisant les lignes de vue et rendant l'atmosphère lourde et étouffante.

-" Gunnar pour Joker ! Contact a obéi aux consignes de sécurité. Elle est prise en compte par deux gardes qui la guide dehors le temps que ceux du bateau puisse relayer. Personne traumatisée et répétant en boucle qu'elle ne voulait plus voir des choses ou des personnes. Elle a eu les yeux arrachés. Pas possible de dire pour l'instant si c'est de l'automutilation ou de la torture. Je n'aurai plus qu'un effectif en couverture arrière quand je vais engager mon trinôme en investigation, le temps que mon binôme remette la femme. Gunnar terminé ".

"Bonne nouvelle. Essayez éventuellement de l'identifier." La main de Bill redescend de l'interrupteur de son communicateur pour glisser sur les écrans de la console de surveillance. D'un mouvement de son index ganté, il tente d'essuyer la poussière encrassée sur l'image de l'ascenseur mais c'est peine perdue : la qualité et l'éclairage sont très faibles dans cette zone et il est difficile d'en tirer une quelconque information utile, mis à part la nécessité d'utiliser des cordes pour descendre à l'étage inférieur. La vision des laboratoires le renseigne par contre sur la présence de deux silhouettes sur le sol du laboratoire, l'une d'entre elles semblant effectuer quelques mouvements sporadiques. "Joker pour l'équipe d'entrée. Vous avez deux corps derrière la porte du laboratoire sur votre droite. L'un d'entre eux semble encore en vie mais dans un sale état. Terminé." Plus rien d’intéressant à trouver par ici. L'officier se relève de l'étude des écrans et retourne en direction de la porte ouverte, faisant signe à Rempart de se mettre en mouvement. C'est alors qu'ils aperçoivent le second binôme de leur équipe revenir sereinement vers eux. Le jeune Caporal effectue alors un bref compte-rendu sur une absence notable de danger -- excepté les grincements métalliques et le hurlement strident qui vient tout juste de retentir dans le bâtiment. "Un trou, hein ?" questionne Bill tandis qu'Hugo valide l'information. "Alors on poursuit à travers les toilettes et on va directement vers la réserve et l'ascenseur. Vous passez d'vant !" conclut-il en désignant le chemin par lequel étaient revenus les deux soldats.

Quelques instants plus tard, l'officier se baisse pour passer à travers le trou béant du mur donnant sur les toilettes. Le sol détrempé entraine cependant une légère perte d'équilibre qui nécessite à Bill d'agripper Rempart de sa main libre pour éviter une chute plus ridicule que douloureuse. Comme à son habitude, sa partenaire reste aussi inamovible qu'une enclume. Les faisceaux des torches finissent d'éclairer agressivement la zone autour d'eux (7), confirmant que tout est sécurisé comme l'a affirmé tantôt Varun. "Joker pour toute l'équipe..." commence-t-il tandis que le quatuor se rapproche de la sortie de la pièce. "On a trouvé un accès direct aux chiottes. On va bientôt passer devant vous au bout du couloir. Attention à votre ligne de tir. Terminé." D'un signe, il intime à Blondie d'ouvrir la porte qui donne sur le corridor.