Keith affiche une moue embarrassée, il se sent bête.
« C'était idiot de ma part. »
Le scientifique compresse légèrement l'arrête de son nez.
« Je dois tenter ma chance avec le docteur Orhlin. Souhaitez-vous m'accompagner ? »
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L’infirmière, toujours agrippée à son scalpel ensanglanté, écouta Zak'm avec une expression de satisfaction déconcertante. Ses yeux brillants de folie, elle sembla interpréter ses paroles comme une validation de ses actions. Son sourire s'élargit encore plus, et, sans un mot, elle fit un léger signe de tête, acceptant l'invitation. D'un pas lent et mécanique, elle se tourna vers le couloir menant aux chambres, ses pieds nus glissant sur le sol. Ses mouvements étaient saccadés, comme si elle était guidée par une force extérieure plutôt que par sa propre volonté. Elle avançait, le scalpel toujours à la main, tandis que Zak'm, à une distance raisonnable, la suivait prudemment.Yiajmhat a écrit : ↑05 oct. 2024, 12:37 Le ton du maître d'armes préserve son placide, feignant à la perfection l'intérêt pour son travail tandis qu'il ouvre lentement un bras pour l'inviter avec grâce à le mener ailleurs. Cet excellent menteur tâche de lui prêter toute l'attention possible, en particulier devant la potentielle menace de cette arme tranchante ayant déjà prélevé son tribut. Bien sûr, le sourire qu'il lui réserve derrière son masque chirurgical n'a plus rien de sympathique ou de sincère, forçant ses paupières inférieures à se rehausser pour lui assurer toute la crédible fausseté de son expression arrangée de toute pièce. D'une petite impulsion, le grand vothian à la peau cuivrée se relève de son siège soudain bien bas, les cuisses tendues, va jusqu'à lui proposer de l'aide en lui tendant une main assistante. Si d'aventure l'infirmière prise de folie articulait sa volonté de le guider jusqu'à une prochaine chambre sans aller jusqu'à l'agresser à la première occasion, le réfugié ne manquerait pas de s'y enfermer avec elle... afin de mettre son plan en branle au moment le plus opportun.[/justify]
Le chemin menant à la chambre suivante semblait interminable, les lumières vacillantes et l'atmosphère oppressante du bâtiment ajoutant une lourdeur palpable à chaque pas. Chaque instant était une opportunité pour Zak'm d'observer les moindres gestes de l’infirmière, en quête de l'instant où il pourrait intervenir. Sa respiration, contrôlée et mesurée, trahissait néanmoins la tension sous-jacente qui l'habitait. Enfin, ils arrivèrent devant une porte entrouverte, d’où émanait une faible lumière. L’infirmière s’arrêta, tournant lentement la tête vers Zak'm, ses yeux fixant les siens comme pour obtenir une confirmation de son bon comportement. Son sourire figé témoignait d’un esprit brisé, mais encore fonctionnel selon ses propres critères.
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Le scientifique fronça les sourcils, visiblement troublé par la question d'Athis, mais resta concentré.Athis a écrit : ↑05 oct. 2024, 17:10 Elle se tourna vers lui, une lueur de détermination dans les yeux.
— Avez-vous une idée de l'origine de cette contamination ? Est-ce que cela pourrait être lié aux recherches sur les micro-organismes des profondeurs océaniques ? Et vous ? Comment vous sentez-vous ? Vous ne vous sentez pas devenir un peu zombie par moment ? Demanda-t-elle le plus sérieusement du monde.
Elle attendit la réponse du scientifique, prête à recueillir toute information qui pourrait les aider à résoudre ce mystère...
— L'origine de cette contamination... eh bien, nous n'avons encore rien de précis. Cependant, il est plausible que cela soit lié à leurs recherches sur les micro-organismes des profondeurs océaniques, comme vous le suggérez, acquiesça-t-il. Ce sont des organismes extrêmophiles, capables de survivre dans des conditions que nous, humains, considérons comme inhospitalières. Ils ont probablement développé des mécanismes que nous ne comprenons pas encore entièrement, et cette forme de contamination en est peut-être une conséquence indirecte.
Il se redressa, ajustant ses lunettes.
— Quant à moi, je me sens... parfaitement sain, du moins pour l'instant. Les analyses sur le personnel n'ont montré aucun signe d'infection ou de transformation. Mais, bien entendu, nous restons vigilants, d'autant que le comportement de certains malades a changé depuis que nous avons commencé à noter cette "activation nocturne". Je vous assure, Dame Oryndel, que nous prenons toutes les précautions nécessaires. Les tubes sont en effet scellés, et nous faisons de notre mieux pour isoler toute forme de contamination.
Il lui montre un pan du mur ressemblant à un coffre fort. Comme pour démontrer de sa bonne foi, il l'ouvre devant elle et révèle son contenu ... brisé. Du sang partout à l'intérieur. Le scientifique blanchit à vu d'oeil tandis que dehors, les dernières lueurs du jour tombent.
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Amaléa, toujours en alerte face à la présence d'Imann, prend délicatement le carnet qu'il lui tend, le feuilletant rapidement d'un air intrigué. Elle sourit doucement, bien que la prudence se reflète dans ses yeux.
— Merci pour votre franchise, Maître Kand. Je vais examiner ce carnet avec attention. Si des informations cruciales s'y trouvent, soyez assuré que je veillerai à ce qu'elles soient utilisées pour le bien de nos patients et pour éviter toute... intoxication, comme vous le dites si bien.
Elle marqua une courte pause, son visage se refermant légèrement en écoutant la question d'Imann sur l'odeur de sang. Elle semble surprise qu'il soit capable de détecter une telle odeur avec les effluves médicales diverses qui flottent dans la chambre. Mais la possibilité qu'un patient soit blessé sans qu'elle ne s'en rende compte l'inquiète et elle appelle une infirmière de la main.
— Un de nos patients a été opéré récemment ?
L'infirmière hoche la tête, ce qui ne semble pas rassurer Amalea. Elle se détourne d'Imann et dépasse Keith et Siltaar pour se rendre au chevet des quatre scientifiques, remontant leur draps pour vérifier leur état. Quand elle retire les épaisses couvertures posées sur les draps blancs du lit Helena Marek, vous les découvrez souiller de sang. Amalea arrache presque le drap et vous découvrez que quelqu'un semble avoir tenté d'ouvrir le ventre de la pauvre femme dans son coma, des symboles étranges ont été gravés avec quelque objet tranchant, tachant de sang le lit.
Le Docteur Melzi s'occupe aussitôt d'elle, mais lève un regard concentré vers vous.
— Nous avons quelqu'un d'armé ici.
— Merci pour votre franchise, Maître Kand. Je vais examiner ce carnet avec attention. Si des informations cruciales s'y trouvent, soyez assuré que je veillerai à ce qu'elles soient utilisées pour le bien de nos patients et pour éviter toute... intoxication, comme vous le dites si bien.
Elle marqua une courte pause, son visage se refermant légèrement en écoutant la question d'Imann sur l'odeur de sang. Elle semble surprise qu'il soit capable de détecter une telle odeur avec les effluves médicales diverses qui flottent dans la chambre. Mais la possibilité qu'un patient soit blessé sans qu'elle ne s'en rende compte l'inquiète et elle appelle une infirmière de la main.
— Un de nos patients a été opéré récemment ?
L'infirmière hoche la tête, ce qui ne semble pas rassurer Amalea. Elle se détourne d'Imann et dépasse Keith et Siltaar pour se rendre au chevet des quatre scientifiques, remontant leur draps pour vérifier leur état. Quand elle retire les épaisses couvertures posées sur les draps blancs du lit Helena Marek, vous les découvrez souiller de sang. Amalea arrache presque le drap et vous découvrez que quelqu'un semble avoir tenté d'ouvrir le ventre de la pauvre femme dans son coma, des symboles étranges ont été gravés avec quelque objet tranchant, tachant de sang le lit.
Le Docteur Melzi s'occupe aussitôt d'elle, mais lève un regard concentré vers vous.
— Nous avons quelqu'un d'armé ici.
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Le scientifique fronça les sourcils, visiblement troublé par la question d'Athis, mais resta concentré.
— L'origine de cette contamination... eh bien, nous n'avons encore rien de précis. Cependant, il est plausible que cela soit lié à leurs recherches sur les micro-organismes des profondeurs océaniques, comme vous le suggérez, acquiesça-t-il. Ce sont des organismes extrêmophiles, capables de survivre dans des conditions que nous, humains, considérons comme inhospitalières. Ils ont probablement développé des mécanismes que nous ne comprenons pas encore entièrement, et cette forme de contamination en est peut-être une conséquence indirecte.
Athis observa le scientifique avec attention, notant chaque détail de son expression et de ses paroles. Elle hocha la tête, absorbant les informations avec une concentration intense.
— Je comprends. Ces micro-organismes extrêmophiles pourraient effectivement être à l'origine de cette contamination. Leur capacité à survivre dans des conditions extrêmes les rend particulièrement dangereux et imprévisibles.
Le scientifique se redressa, ajustant ses lunettes.
— Quant à moi, je me sens... parfaitement sain, du moins pour l'instant. Les analyses sur le personnel n'ont montré aucun signe d'infection ou de transformation. Mais, bien entendu, nous restons vigilants, d'autant que le comportement de certains malades a changé depuis que nous avons commencé à noter cette "activation nocturne". Je vous assure, Dame Oryndel, que nous prenons toutes les précautions nécessaires. Les tubes sont en effet scellés, et nous faisons de notre mieux pour isoler toute forme de contamination.
Il lui montre un pan du mur ressemblant à un coffre fort. Comme pour démontrer de sa bonne foi, il l'ouvre devant elle et révèle son contenu ... brisé. Du sang partout à l'intérieur. Le scientifique blanchit à vu d'oeil tandis que dehors, les dernières lueurs du jour tombent.

Athis jeta un coup d'œil au pan du mur ressemblant à un coffre-fort, et elle bloqua totalement en voyant le contenu brisé et le sang à l'intérieur.
— FERMEZ IMMEDIATEMENT LE COFFRE FORT !!!
Elle se précipita sur les connecteurs de lumière pour les allumer de son côté. Son cœur se serra, mais elle s'efforça de garder son calme.
— C'est... inquiétant. Le fait que le contenu soit brisé et que du sang soit présent à l'intérieur montre que la situation est encore plus critique que nous ne le pensions.
Elle se tourna vers le scientifique, une lueur de détermination dans les yeux.
— Nous devons agir rapidement. Il est vital de maintenir une lumière constante dans les chambres des patients pour éviter toute activation de cette contamination. De plus, nous devons redoubler de vigilance et assurer une surveillance accrue de tous les membres du personnel. Toute hémorragie doit être évitée à tout prix.
Elle marqua une pause, réfléchissant à voix haute.
— Je vais informer mon oncle de ces découvertes et m'assurer que toutes les mesures nécessaires soient prises. En attendant, continuez vos recherches. Nous devons comprendre cette contamination avant qu'elle ne cause plus de dégâts.
Elle posa une main réconfortante sur l'épaule du scientifique, sentant sa nervosité.
— Vous faites un travail formidable. Restez vigilant et prenez soin de vous. Nous avons besoin de vous en pleine forme pour résoudre ce bordel. Enfin, ce mystère. D'accord ?
— L'origine de cette contamination... eh bien, nous n'avons encore rien de précis. Cependant, il est plausible que cela soit lié à leurs recherches sur les micro-organismes des profondeurs océaniques, comme vous le suggérez, acquiesça-t-il. Ce sont des organismes extrêmophiles, capables de survivre dans des conditions que nous, humains, considérons comme inhospitalières. Ils ont probablement développé des mécanismes que nous ne comprenons pas encore entièrement, et cette forme de contamination en est peut-être une conséquence indirecte.
Athis observa le scientifique avec attention, notant chaque détail de son expression et de ses paroles. Elle hocha la tête, absorbant les informations avec une concentration intense.
— Je comprends. Ces micro-organismes extrêmophiles pourraient effectivement être à l'origine de cette contamination. Leur capacité à survivre dans des conditions extrêmes les rend particulièrement dangereux et imprévisibles.
Le scientifique se redressa, ajustant ses lunettes.
— Quant à moi, je me sens... parfaitement sain, du moins pour l'instant. Les analyses sur le personnel n'ont montré aucun signe d'infection ou de transformation. Mais, bien entendu, nous restons vigilants, d'autant que le comportement de certains malades a changé depuis que nous avons commencé à noter cette "activation nocturne". Je vous assure, Dame Oryndel, que nous prenons toutes les précautions nécessaires. Les tubes sont en effet scellés, et nous faisons de notre mieux pour isoler toute forme de contamination.
Il lui montre un pan du mur ressemblant à un coffre fort. Comme pour démontrer de sa bonne foi, il l'ouvre devant elle et révèle son contenu ... brisé. Du sang partout à l'intérieur. Le scientifique blanchit à vu d'oeil tandis que dehors, les dernières lueurs du jour tombent.

Athis jeta un coup d'œil au pan du mur ressemblant à un coffre-fort, et elle bloqua totalement en voyant le contenu brisé et le sang à l'intérieur.
— FERMEZ IMMEDIATEMENT LE COFFRE FORT !!!
Elle se précipita sur les connecteurs de lumière pour les allumer de son côté. Son cœur se serra, mais elle s'efforça de garder son calme.
— C'est... inquiétant. Le fait que le contenu soit brisé et que du sang soit présent à l'intérieur montre que la situation est encore plus critique que nous ne le pensions.
Elle se tourna vers le scientifique, une lueur de détermination dans les yeux.
— Nous devons agir rapidement. Il est vital de maintenir une lumière constante dans les chambres des patients pour éviter toute activation de cette contamination. De plus, nous devons redoubler de vigilance et assurer une surveillance accrue de tous les membres du personnel. Toute hémorragie doit être évitée à tout prix.
Elle marqua une pause, réfléchissant à voix haute.
— Je vais informer mon oncle de ces découvertes et m'assurer que toutes les mesures nécessaires soient prises. En attendant, continuez vos recherches. Nous devons comprendre cette contamination avant qu'elle ne cause plus de dégâts.
Elle posa une main réconfortante sur l'épaule du scientifique, sentant sa nervosité.
— Vous faites un travail formidable. Restez vigilant et prenez soin de vous. Nous avons besoin de vous en pleine forme pour résoudre ce bordel. Enfin, ce mystère. D'accord ?
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[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑06 oct. 2024, 18:53 L’infirmière, toujours agrippée à son scalpel ensanglanté, écouta Zak'm avec une expression de satisfaction déconcertante. Ses yeux brillants de folie, elle sembla interpréter ses paroles comme une validation de ses actions. Son sourire s'élargit encore plus, et, sans un mot, elle fit un léger signe de tête, acceptant l'invitation. D'un pas lent et mécanique, elle se tourna vers le couloir menant aux chambres, ses pieds nus glissant sur le sol. Ses mouvements étaient saccadés, comme si elle était guidée par une force extérieure plutôt que par sa propre volonté. Elle avançait, le scalpel toujours à la main, tandis que Zak'm, à une distance raisonnable, la suivait prudemment.
Le chemin menant à la chambre suivante semblait interminable, les lumières vacillantes et l'atmosphère oppressante du bâtiment ajoutant une lourdeur palpable à chaque pas. Chaque instant était une opportunité pour Zak'm d'observer les moindres gestes de l’infirmière, en quête de l'instant où il pourrait intervenir. Sa respiration, contrôlée et mesurée, trahissait néanmoins la tension sous-jacente qui l'habitait. Enfin, ils arrivèrent devant une porte entrouverte, d’où émanait une faible lumière. L’infirmière s’arrêta, tournant lentement la tête vers Zak'm, ses yeux fixant les siens comme pour obtenir une confirmation de son bon comportement. Son sourire figé témoignait d’un esprit brisé, mais encore fonctionnel selon ses propres critères.
Le serein du maître d'armes se veut être une façade parfaite, escortant cette folle furieuse dont le calme lui glaçait sensiblement le sang. Tout en songeant au moindre de ses pas déliés sur le lino anobli de gouttelettes éparses au rubis dérangeant, Zak'm observe son environnement et constate avec une mutique stupeur que le hasard veut tous les dos tournés vers eux. Alerter qui que ce soit dans une atmosphère aussi tendue désormais que la nuit s'est abattue comme un couperet lui paraissait être aussi saugrenu que dangereux, si bien qu'il maintient un silence de circonstance favorisant la confiance que lui voue cette infirmière drastiquement changée. D'un naturel placide, cette carapace se veut intacte malgré le sentiment qui lui noue petit à petit l'estomac et fait remonter ses sucs acides dans son œsophage. Le grésillement des néons oscillant entre clarté et obscurité ne manque pas de devenir assourdissant tant l'adrénaline pompe dans ses veines l'entièreté de ses ressources animales, aiguisant ses sens en quête de la première gestuelle problématique mettant le feu aux poudres.
Puis la garde-malade fait cesser l'automatisme de sa marche de peu de naturel, se figeant devant l'entrebâillement d'une porte qui n'attendait plus qu'eux. Le regard injecté de ce malsain indéchiffrable, le vothian humecte ses lèvres sous le rempart de son masque afin de l'affronter d'un nouveau sourire qu'accompagne une gestuelle approbatrice lorsqu'il porte sa senestre à la poignée du battant. L'ouvrant lentement, il invite tacitement sa geôlière à s'avancer dans cette cellule dont il observe le fond d'un coup d'œil par dessus la charlotte de cette petite femme. Le moment était bientôt venu. Car en refermant la porte derrière lui sans lui montrer son dos, et s'ils abordaient les prémices d'une chambre de patient, il n'hésiterait guère à agir dans l'urgence de la situation. Il s'agirait peut-être du dernier instant où cette infirmière, obnubilée, lui présentait le sien. De dos.
Alors à la première occasion, le maître d'armes fomenterait un pas sensiblement plus ample pour casser la distance les séparant dans ce ridicule couloir, et chercherait à s'emparer du poignet où ce scalpel règne en maître, conscient d'être principalement menacé par cette arme qui plus est potentiellement contaminée, pour le ramener dans le dos de la jeune femme en une clef de bras douloureuse. Selon sa vivacité et la réaction de cette inconnue plus qu'évidemment névrosée, son bras gauche voudrait ainsi cueillir son cou et s'y resserrer. Lentement. Sûrement. Tel un constrictor désireux de l'étouffer jusqu'à l'inconscience peut-être.
Toutefois, si d'aventure la pièce ne s'y prêtait guère... rien de tout cela ne se produirait. Et il persisterait à la poursuivre jusqu'au moment fatidique où son geste saurait menacer la vie d'autrui, ou la sienne.
Puis la garde-malade fait cesser l'automatisme de sa marche de peu de naturel, se figeant devant l'entrebâillement d'une porte qui n'attendait plus qu'eux. Le regard injecté de ce malsain indéchiffrable, le vothian humecte ses lèvres sous le rempart de son masque afin de l'affronter d'un nouveau sourire qu'accompagne une gestuelle approbatrice lorsqu'il porte sa senestre à la poignée du battant. L'ouvrant lentement, il invite tacitement sa geôlière à s'avancer dans cette cellule dont il observe le fond d'un coup d'œil par dessus la charlotte de cette petite femme. Le moment était bientôt venu. Car en refermant la porte derrière lui sans lui montrer son dos, et s'ils abordaient les prémices d'une chambre de patient, il n'hésiterait guère à agir dans l'urgence de la situation. Il s'agirait peut-être du dernier instant où cette infirmière, obnubilée, lui présentait le sien. De dos.
Alors à la première occasion, le maître d'armes fomenterait un pas sensiblement plus ample pour casser la distance les séparant dans ce ridicule couloir, et chercherait à s'emparer du poignet où ce scalpel règne en maître, conscient d'être principalement menacé par cette arme qui plus est potentiellement contaminée, pour le ramener dans le dos de la jeune femme en une clef de bras douloureuse. Selon sa vivacité et la réaction de cette inconnue plus qu'évidemment névrosée, son bras gauche voudrait ainsi cueillir son cou et s'y resserrer. Lentement. Sûrement. Tel un constrictor désireux de l'étouffer jusqu'à l'inconscience peut-être.
Toutefois, si d'aventure la pièce ne s'y prêtait guère... rien de tout cela ne se produirait. Et il persisterait à la poursuivre jusqu'au moment fatidique où son geste saurait menacer la vie d'autrui, ou la sienne.
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La réponse empreinte d'embarras du docteur Carlyle l'oblige à abandonner le songeur de son attitude, délaissant ainsi l'observation passive des quatre lits pour retrouver un ancrage dans les eaux gris-bleu des prunelles de l'homme. Le masque de gravité qu'elle impose au tout venant se fendille, un sourire simple affleurant ses lèvres.Keith Carlyle a écrit : ↑06 oct. 2024, 17:00 Keith affiche une moue embarrassée, il se sent bête.
« C'était idiot de ma part. »
Le scientifique compresse légèrement l'arrête de son nez.
« Je dois tenter ma chance avec le docteur Orhlin. Souhaitez-vous m'accompagner ? »
— Promis, ceci restera entre nous. rétorque-t-elle, la tête légèrement penchée de côté, avant d'enchaîner sur la réponse qu'elle lui fait. Je vous suis, docteur.
À peine ont-ils tous deux le temps de faire mouvement que le docteur Melzi les dépasse pour se porter vers le quatuor des couches médicalisées. La paupière écarquillée, Siltaar s'immobilise et assiste sans mot dire à cet étrange ballet de draps que le médecin Suk s'évertue à effectuer, tirant, soulevant, rejetant ces linges en quête de quelque chose qui semble l'avoir alarmée. La vue du sang auréolant de ses éclaboussures rubescentes les draps recouvrant la forme inerte du corps d'Helena Marek et ce qu'elle croit deviner à travers le tissu lacéré et imbibé d'humeurs écarlates lui fait porter la main sur le coude de Keith. Et l'alerte annoncée par Amalea d'en accentuer la pression de ses pâles digitales. Une étreinte aussi ferme que douce qui se veut lui insuffler un ordre. Celui de ne pas bouger.Amalea Melzi a écrit : ↑06 oct. 2024, 19:04 [...]
Elle marqua une courte pause, son visage se refermant légèrement en écoutant la question d'Imann sur l'odeur de sang. Elle semble surprise qu'il soit capable de détecter une telle odeur avec les effluves médicales diverses qui flottent dans la chambre. Mais la possibilité qu'un patient soit blessé sans qu'elle ne s'en rende compte l'inquiète et elle appelle une infirmière de la main.
— Un de nos patients a été opéré récemment ?
L'infirmière hoche la tête, ce qui ne semble pas rassurer Amalea. Elle se détourne d'Imann et dépasse Keith et Siltaar pour se rendre au chevet des quatre scientifiques, remontant leur draps pour vérifier leur état. Quand elle retire les épaisses couvertures posées sur les draps blancs du lit Helena Marek, vous les découvrez souiller de sang. Amalea arrache presque le drap et vous découvrez que quelqu'un semble avoir tenté d'ouvrir le ventre de la pauvre femme dans son coma, des symboles étranges ont été gravés avec quelque objet tranchant, tachant de sang le lit.
Le Docteur Melzi s'occupe aussitôt d'elle, mais lève un regard concentré vers vous.
— Nous avons quelqu'un d'armé ici.
La Musicienne tourne alors son faciès aux traits refroidis par l'afflux abrupt de concentration, son regard partant à la chasse de l'individu qui, à leur insu, aurait pu pénétrer cette aile sécurisée et les menacerait de quelque arme savamment dissimulée. Sa mire dévie sur le maître-pâtissier, puis s'en vient fustiger la physionomie de l'infirmière, la dévisageant avec une attention presque avide.
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Le scientifique, encore pâle devant les révélations d'Athis, la regarda avec gravité avant de prendre une profonde inspiration.Athis a écrit : ↑06 oct. 2024, 19:39 Elle marqua une pause, réfléchissant à voix haute.
— Je vais informer mon oncle de ces découvertes et m'assurer que toutes les mesures nécessaires soient prises. En attendant, continuez vos recherches. Nous devons comprendre cette contamination avant qu'elle ne cause plus de dégâts.
Elle posa une main réconfortante sur l'épaule du scientifique, sentant sa nervosité.
— Vous faites un travail formidable. Restez vigilant et prenez soin de vous. Nous avons besoin de vous en pleine forme pour résoudre ce bordel. Enfin, ce mystère. D'accord ?
— Dame Oryndel... il y a quelque chose de plus inquiétant encore, dit-il d'une voix tendue. Le contenu brisé du coffre-fort, avec ce sang, cela signifie que... nous avons probablement été exposés. Vous et moi.
Il marqua une pause, ses yeux scrutant ceux d'Athis avec une lueur de crainte à peine voilée.
— Si cette contamination s'active dans l'obscurité, alors nous devons rester constamment dans la lumière. Tout de suite. Il est absolument vital que nous évitions toute obscurité, sinon... nous risquons de subir les mêmes effets que ce que nous avons observé dans le sang infecté.
Le scientifique passa nerveusement la main dans ses cheveux avant de continuer :
— Je vais m'atteler immédiatement à chercher un remède. Nous n'avons plus beaucoup de temps. Mais pour l'instant, sous les projecteurs. Ne quittez jamais la lumière.
Il lui adressa un regard lourd de sens, conscient de la gravité de la situation.
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Zak’m sentira l’atmosphère autour de lui se tordre, l’infirmière ralentissant brusquement, son regard devenant vitreux et vide. Ses lèvres commencèrent à trembler, puis elle se mit à murmurer des mots incompréhensibles. Son souffle devint erratique, ses yeux fixant quelque chose que Zak’m ne pouvait pas voir. Puis elle poussa un cri étouffé, recula brusquement contre le mur, les mains tendues comme pour repousser une vision invisible. L’infirmière commença à se balancer d’avant en arrière, sa respiration rapide et saccadée. Elle cria des noms, des suppliques, ses yeux fous s’agitant dans tous les sens. Ses mains agrippaient le scalpel comme une arme défensive, prête à frapper ce qu’elle croyait voir. Son corps semblait pris dans une vague de terreur incompréhensible.
Zak’m, témoin silencieux, pourrait sentir une angoisse sourde monter en lui. Un frisson pourrait parcourir sa nuque. Quelque chose de subtil s’agiterait du coin de son œil. Si instinctivement, il tournait la tête, il n’y avait rien. Seulement une ombre dansante à la limite de son champ de vision, comme si la réalité elle-même vacillait autour de lui. Il aurait une impression d’être observé depuis les recoins sombres de la pièce, conscient que la folie de l’infirmière, comme une onde de choc, commençerait à éroder sa propre perception.
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L'infirmière, tout à coup ranimée par un sens aigu de la responsabilité, se précipita à son tour vers Amalea avec une expression qui trahissait une forme d'urgence mêlée de panique contenue. Les mains tremblantes mais déterminées, elle tenta d'assister le docteur en tirant les draps souillés d'une manière frénétique, révélant un tableau encore plus inquiétant. La vue du sang imbibant les linges semblait l'avoir plongée dans une frénésie effrénée, ses gestes devenant mécaniques, comme une tentative désespérée de reprendre le contrôle d'une situation échappant à toute rationalité.
Elle jetait des coups d'œil rapides autour d'elle, incapable de se détacher de l'idée qu'une menace invisible planait toujours sur eux, prête à frapper de nouveau. Son regard, fuyant et désordonné, croisa un instant celui de Siltaar, mais elle ne put soutenir cette attention intense, son esprit trop absorbé par l'urgence de la situation. Ses gestes se firent plus rapides et désordonnés, comme si elle était elle-même en proie à une forme de panique latente.
Elle jetait des coups d'œil rapides autour d'elle, incapable de se détacher de l'idée qu'une menace invisible planait toujours sur eux, prête à frapper de nouveau. Son regard, fuyant et désordonné, croisa un instant celui de Siltaar, mais elle ne put soutenir cette attention intense, son esprit trop absorbé par l'urgence de la situation. Ses gestes se firent plus rapides et désordonnés, comme si elle était elle-même en proie à une forme de panique latente.
