[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑14 sept. 2024, 22:55 Lorsque Zak'm atteint enfin le belvédère, il constate que la situation est encore plus chaotique que ce qu'il avait imaginé. En contrebas, une grande partie de la sécurité est mobilisée autour des jardins pour tenter de maîtriser les flammes et le feu d'artifice qui s'emballe dangereusement. Les détonations rythmiques et les éclats lumineux des mortiers en feu transforment les jardins en un véritable champ de bataille visuel, où chaque explosion projette des ombres mouvantes sur la végétation environnante.
Alors qu'il s'accroche au garde-corps pour observer la scène, son regard perçant finit par accrocher une silhouette familière : celle de l'assaillante en robe violette. Elle court à toute vitesse, sa robe parme flottant derrière elle, et se dirige vers une zone plus touffue des jardins, où de grands buissons et arbres peuvent offrir une couverture. Il est difficile de dire si elle cherche à se cacher ou si elle prévoit de fuir plus loin, peut-être même tenter de rejoindre les eaux à proximité pour disparaître à la nage.
Zak'm sait qu'il n'a que quelques instants pour agir. De sa position surélevée, il pourrait rapidement alerter les gardes postés dans les jardins en criant, espérant qu'ils puissent intercepter la fuyarde. Cependant, le bruit constant des explosions et la panique générale pourraient empêcher ses avertissements d’être entendus immédiatement. Il a aussi une autre option : la silhouette est encore suffisamment proche pour qu'il puisse la poursuivre lui-même. Avec un peu de chance, il pourrait la rattraper avant qu'elle ne se fonde totalement dans les buissons ou disparaisse sous les couvertures d’ombre projetées par le feu d'artifice.
L'adrénaline le pousse à agir rapidement, sachant que s'il attend ne serait-ce qu'un instant de plus, il risque de perdre définitivement cette piste.
Il n'hésite pas un instant et s'élance.
La gorge serrée, le spectacle horrifiant des flammes prenant d'assaut les gardes végétaux et leur contingent de sujets touffus se mêle au souvenir encore vivace d'un autre incendie dévastateur n'ayant rien épargné de son monde natal. Il ne lui était physiquement pas permis de hausser la voix, pas sans laisser passer l'occasion d'attraper cette personne, car le traumatisme encore gravé dans chaque fibre de son corps le gardait d'opter pour la piste la plus sûre. Dévalant les marches quatre à quatre, Zak'm prend son élan dès le dernier degré afin de poursuivre l'assaillant. Le veston tâché de sang qui occupait son avant-bras chute sur le gravier clair d'un parterre encore proprement tenu et que les mortiers n'avaient pas défiguré, récupérant ainsi toute l'amplitude de ses mouvements. Son costume bien assez léger en comparaison du cuir rigide de son armure traditionnelle lui garantit une course à peu près optimale, n'hésitant pas à faire du saut de haie si d'aventure il lui était possible de réduire encore la distance le séparant de sa proie.
L'adrénaline percute ses tempes selon une entêtante partition, réduit son champ de vision obnubilé par l'image de cette silhouette furtive cherchant à se dissimuler parmi les arbres majestueux. Soupçonneux de ses intentions de quitter cette vêture tape-à-l'œil au profit d'un vêtement plus discret et près du corps sous l'auvent d'une épaisse canopée, la motivation du réfugié n'en est que plus enivrante. Ses poings prennent en étau l'air tiédi par les vagues calorifères du brasier, incapables de trouver dans leurs aveugles errances sur les nappes soyeuses du banquet la moindre arme potentielle. Tant pis. Il devait faire la paix avec l'idée de combattre à mains nues, si la situation en arrivait là.
La gorge serrée, le spectacle horrifiant des flammes prenant d'assaut les gardes végétaux et leur contingent de sujets touffus se mêle au souvenir encore vivace d'un autre incendie dévastateur n'ayant rien épargné de son monde natal. Il ne lui était physiquement pas permis de hausser la voix, pas sans laisser passer l'occasion d'attraper cette personne, car le traumatisme encore gravé dans chaque fibre de son corps le gardait d'opter pour la piste la plus sûre. Dévalant les marches quatre à quatre, Zak'm prend son élan dès le dernier degré afin de poursuivre l'assaillant. Le veston tâché de sang qui occupait son avant-bras chute sur le gravier clair d'un parterre encore proprement tenu et que les mortiers n'avaient pas défiguré, récupérant ainsi toute l'amplitude de ses mouvements. Son costume bien assez léger en comparaison du cuir rigide de son armure traditionnelle lui garantit une course à peu près optimale, n'hésitant pas à faire du saut de haie si d'aventure il lui était possible de réduire encore la distance le séparant de sa proie.
L'adrénaline percute ses tempes selon une entêtante partition, réduit son champ de vision obnubilé par l'image de cette silhouette furtive cherchant à se dissimuler parmi les arbres majestueux. Soupçonneux de ses intentions de quitter cette vêture tape-à-l'œil au profit d'un vêtement plus discret et près du corps sous l'auvent d'une épaisse canopée, la motivation du réfugié n'en est que plus enivrante. Ses poings prennent en étau l'air tiédi par les vagues calorifères du brasier, incapables de trouver dans leurs aveugles errances sur les nappes soyeuses du banquet la moindre arme potentielle. Tant pis. Il devait faire la paix avec l'idée de combattre à mains nues, si la situation en arrivait là.

