[CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

[Bill MacFotia]

« Je ne sais pas ce qui s'est passé dans ces foutus jardins, mais je veux des réponses hier ! Quelqu'un vient immédiatement m'expliquer ce bordel et pourquoi le gosse de l'héritier est en état de choc, en route pour la baie médicale ! Civils ou pas, qu'ils soient des nôtres ou non, je m'en fous complètement. Vous me remettez tout le monde en ordre, et j'exige un rapport d'ici cinq minutes ! Exécution ! Pendant ce temps, je vais essayer de calmer le chef de la sécurité des Varykinos qui vient de manquer de faire une syncope ... donc on aura aussi intérêt à m'expliquer LE CADAVRE DU CHAMBELLAN DANS SON BUREAU ! »

L'attention de Bill se porte dans la direction du bâtiment principal tandis que la voix de Garrek résonne violemment dans son oreillette pour distribuer ses directives tout en décrivant une situation qu'on pourrait qualifier, au minimum de... merdique. L'officier avait bien évidemment entendu tantôt du raffut provenant de l'autre bout des jardins mais il n'avait pas spécialement été motivé à venir y jeter un coup d’œil. Il était bien plus passionné par le matériel des artificiers et l'installation qu'ils préparaient pour illuminer le ciel lors du point d'orgue des festivités. Et puis régler un conflit entre deux politiques qui se battaient pour avoir le plus gros muffin à la pistache, très peu pour lui... Bon, là, la situation commençait à devenir intéressante. Un gosse en état de choc ET un chambellan décédé. La suite de la soirée s'annonçait grandiose.

Se retournant en direction des artisans, Bill se baisse lentement et... "Je réquisitionne celle-ci." dit-il aux artificiers en tendant la main en direction d'une bombe de divertissement de petit gabarit qui lui faisait de l’œil depuis un bon moment... Il vérifie d'un geste expert que la mèche est fonctionnelle et attrape ensuite une petite boite d'allumettes. L'ensemble de son larcin vient alors rejoindre la poche de son veston dans lequel se dissimulait déjà un briquet. Son regard glisse sur les artificiers qui ne semblent pas indignés une seconde par la confiscation de l'un de leurs outils. C'est surement le prix à payer pour que cet inconnu leur lâche la grappe et les laisse faire leur boulot en paix... Bill esquisse un sourire, se relève, puis s'éloigne en direction de l'escalier principal.

***

Les prunelles de Bill virevoltent en tout sens comme à son habitude, se fixant sur le chapeau à larges bords d'une petite dame, un arbre qui lui est totalement inconnu, un binôme de sécurité de la maison Varykino... Ses yeux se fixent un bref instant tandis que se froncent ses sourcils, signe d'une réflexion soudaine. Il se retourne, observant le chemin qu'il vient de parcourir et se remémorant les individus croisés... puis reporte de nouveau son attention en direction de son objectif. "Étrange" murmure-t-il. "D'après les plans, il devrait y avoir davantage de patrouilles par ici..." Bill reste ainsi figé quelques instants et reprend finalement son parcours en conservant un haut niveau de concentration porté à l'intention de son environnement et des personnes présentes...

Guidé par les hurlements de Soren, il arrive juste à temps pour entendre les dernières paroles d'Athis. L'officier balaie rapidement de son regard la scène offerte par l'ensemble des personnes réunies en cet endroit : les quelques invités, les rares individus qu'il connait, les soldats penauds dont l'un blessé à l’œil, le prisonnier... Un bref sifflement de respect s'esquive d'entre ses lèvres pour saluer le bordel généralisé auquel il fait alors face.

[Pactole]

Garrek Senn, connétable de la Maison Lycaeus, récupère Imann dans la salle de réception et l'emmène discrètement dans l’ombre de la pièce de sécurité, son visage fermé et ses poings serrés. Dès qu’Imann franchit la porte, il le saisit par le bras, l'entraînant brutalement à l'intérieur. La tension est palpable, et bien que la pièce soit isolée, Garrek jette un dernier coup d'œil autour d'eux pour s’assurer qu’ils étaient seuls. Il se plante devant Imann, le visage contracté de colère contenue, sa stature imposante se dressant comme une menace silencieuse. Ses yeux lancent des éclairs, et ses mâchoires se contractent avec une violence visible. Il lâche le bras d’Imann et plante un doigt accusateur dans sa poitrine.

Imann se laissa malmener sans broncher jusqu'à la salle de sécurité. Etonnamment détendu face à la fureur du connétable, il opposa son horrible rictus face à la tempête à venir.

« Par tous les Saints du Landsraad, tu es complètement cinglé ! » siffle-t-il entre ses dents, sa voix basse mais vibrante de fureur. « Buter le chambellan ? Tu te fous de moi ?! »

Garrek fait un geste brusque de la main, comme pour frapper un ennemi invisible, son regard enflammé ne quittant pas celui d’Imann.

« Tu sais à quel point c'était risqué ?! » Il prend une inspiration forcée, essayant de contenir son explosion. « Maintenant, il est mort, et devine qui va devoir expliquer cette merde ? Moi ! Alors tu as intérêt à avoir une sacrée explication, et elle a intérêt à être bonne. »

"Cinglé? Mais c'est à cet effet que l'on m'a élevé, cher connétable. C'est parce que je suis cinglé que je suis efficace.
Et par ailleurs, ce trait vous dérange moins quand un sale boulot à la salle d'interrogatoire se présente. Je suis, de mémoire, le premier appelé pour délier les langues et châtier les ennemis de la maison."

"Il nous fallait des informations urgentes détenues par le chambellan, j'ai dû fêler ma couverture pour parvenir à nos fins. Vous comprendrez alors que je n'allais pas prendre le risque de le laisser vivre. C'était nécessaire. Le pauvre était de toute façon condamné, j'ai abrégé son châtiment de manière douce et rapide. L'on pourrait presque y voir un acte de clémence! Rétorqua Imann, sourire sadique et œil rieur.

"J'ai maquillé la scène, l'on croira à un acte désespéré du chambellan. Maintenant, je vais vous donner les informations recueillies."

[[LOUPS] Maître du Jeu]

La petite servante ne comptait pas surtout pas insister et transmit à un des gardes, le non-borgne, le maigre butin de ses fouilles. Elle ne se fit pas prier pour sortir du champ de vision du colosse enragé, gagnant la sortie à petits pas, pour retourner vers la salle de réception tandis que peu à peu, les rugissements de Soren perdaient en intensité.
Elle souhaitait à ceux restés dans les jardins bien du courage.

"Hey ..." grogne le garde d'une voix faible en observant la dame qui lui a transmis des affaires commencer à s'éloigner. Il se racle violemment la gorge. Pas question de faire une seconde erreur avec la présence de Soren juste à côté de lui... "HEY !" crie-t-il cette fois-ci d'une voix plus forte quoique pas encore bien assurée. "Personne ne quitte la zone ! Ce sont les ordres !" poursuit-il, prêt à s'élancer en direction de la femme si celle-ci se décide à poursuivre son échappée.

[Karasu]

Le premier soldat, qui termine de ligoter l’intrus qu’il a neutralisé, serre les dents en entendant la fureur de Soren éclater à ses oreilles. Il se redresse brusquement, laissant tomber son prisonnier, et jette un regard nerveux vers le lieutenant. Il sait qu’il a peut-être dépassé les bornes en se montrant trop zélé, mais il reste néanmoins à son poste, figé par la peur de faire empirer la situation. Il évite soigneusement de croiser le regard furibond de Soren, espérant se fondre dans le décor.

-" TOI !".

Il fixe le soldat avec insistance.

-" Tu vérifies encore une fois qu'il n'a pas plus d'armes sur lui et surtout en priorité de moyen de mettre fin à ses jours : fausse dent et tout les trucs habituels. Et tu me le ramène bien en vue qu'il ne tente pas une escapade pendant tu vas t'aligner avec tout les autres ...".

Après avoir laissé Sélune aller se blottir dans les bras maternels, non sans un sourire doux, elle vit paraitre Soren, visiblement hors de lui. Il mettait tout en oeuvre pour recoller les morceaux, le comment et le pourquoi. Dans un esprit de conciliation et d'apaisement elle fit quelques pas vers lui, se devant de lever le cou pour pouvoir le regarder en face.
— Soren, je comprends votre colère, mais tout nous est tombé dessus sans crier gare, soudainement. Nous avons toutes et tous fait au mieux de ce que nous pouvions faire pour sauver l'essentiel, pour sauver les enfants. Nous sommes visiblement en prise avec une machination de vaste ampleur, avec plusieurs complices... des hommes armés, des fausses servantes, des complicités potentielles pour mettre tout cela en oeuvre. Mais pour l'Amour de notre maison... Soren... elle lui sourit, ses cheveux encore en bataille et du sang de Caelum sur le bout de la frimousse. Calmez-vous, je vous en conjure, on va tous ensemble réunir tous les indices possibles mais... attention, tout n'est peut-être pas terminé.

Il fixe la jeune femme droit dans les yeux.

-" N'invoquez pas l'amour de notre maison pour camoufler quelque erreur ou faute que ce soit. C'est parce que je me fais la plus haute idée de mon devoir envers la Marquise et sa Maison que j'estime que nous nous devons de tout faire pour être les plus efficaces et les plus performants dans nos tâches respectives. La situation est complexe, l'ennemi organisé et rusé ... et bien justement si tout le monde fait n'importe quoi , détruit des preuves et gère ces situations comme la kermesse du solstice de printemps, on ne va pas s'en sortir .... La Marquise va exiger des réponses et je vais les lui fournir. PEU IMPORTE LE PRIX. Maintenant, rejoignez les rangs !".

La petite servante ne comptait pas surtout pas insister et transmit à un des gardes, le non-borgne, le maigre butin de ses fouilles. Elle ne se fit pas prier pour sortir du champ de vision du colosse enragé, gagnant la sortie à petits pas, pour retourner vers la salle de réception tandis que peu à peu, les rugissements de Soren perdaient en intensité.
Elle souhaitait à ceux restés dans les jardins bien du courage.

Alors que Nedylène se dirige vers la salle de réception, la voix de Soren claque encore une fois.

-" OOH ! LA PORTE GOBELET ! J'ai dit tout le monde ici ! Ne l'oblige pas à aller te chercher .... Je ne suis pas d'humeur .... ".

[Anthinéa]

Nedy n’avait fait que quelques mètres dans le couloir pour gagner la salle de réception quand elle entendit l’appel du garde. Elle pivota alors.
« Ouiiiii ? » demanda t elle, interrogative. A l’exposé des consignes, elle fit tranquillement demi tour, surtout après que Gunnar s'en mêle aussi.
« J’arrive soldat ! j’ai mal compris les consignes, j’ai cru que sire Gunnar ne voulait pas de putains de civils dans les pattes » conclut elle avec un brin d’insolence et un sourire charmeur.
Elle ne traina pas pour ne pas énerver le colosse qui l'était bien assez, allant s'aligner.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

« Vous dîtes que je suis courageux. Je pense que le courage aurait été de m'opposer à cette union. Je n'aurais peut-être pas les privilèges dont je jouis aujourd'hui, mais je pourrais être autrement épanoui. James... Puis-je vous appeler James ? » Keith accorde au gentleman le temps d'approuver ou non. « Depuis des millénaires, le système des Faufreluches, les Écoles et les Guildes tissent les destins des puissants et des faibles, dédaignant les désirs et les idéaux. Ne perdez jamais de vue la personne que vous êtes. Notre meilleure voie vers la santé est le sentiment d'identité. »

Il pose son verre sur le bar, gardant le pouce et l'index de sa main gauche posés sur son pied.

James Ancaris prend un moment pour réfléchir, ses yeux se perdant dans le verre de vin qu'il fait tourner lentement. Les questions de Keith l’ont frappé en plein cœur, éveillant des pensées qu'il a longtemps laissées enfouies. Lorsque ses lèvres s'ouvrent pour répondre, sa voix est plus douce, teintée d'une sincérité inhabituelle.

« Mes plus grandes aspirations... » répète-t-il, comme s'il goûte à chaque mot, cherchant à leur donner un sens véritable. « Si je dois être honnête, je n’ai jamais vraiment eu le luxe de m’interroger là-dessus. Depuis toujours, on m’a dit qui je devais être, ce que je devais accomplir. Et j’ai suivi ce chemin, car je croyais que c’était la seule voie. »

Il marque une pause, ses doigts se crispant un peu plus fort autour de la coupe cristalline. Il lève les yeux vers Keith, une flamme brève, presque inattendue, brillant dans son regard.

« J’aimerais être un bâtisseur. Quelqu’un qui façonne son propre destin, qui crée quelque chose de nouveau, de grand, par ses propres moyens. Pas pour la gloire de mon père ou de notre Maison, mais pour moi. Pour le monde, peut-être. » Il pousse un léger soupir, son expression se radoucissant. « La politique, le négoce... Tout cela est utile, nécessaire, bien sûr. Mais ce n'est pas ce qui me passionne. Si je pouvais choisir, sans avoir à porter le poids de ma lignée sur mes épaules, je crois que je me tournerais vers quelque chose de plus créatif. Je ne sais pas exactement quoi... peut-être l’architecture. Quelque chose qui laisserait une empreinte, mais une empreinte personnelle, pas celle imposée par mon nom de famille. »

James esquisse un sourire, cette fois plus mélancolique.

« Mais je crains que ces rêves ne soient que des illusions, Keith. Des pensées d’enfant que j’ai étouffées il y a longtemps. Dans la réalité, l’histoire est déjà écrite pour nous, n’est-ce pas ? Les attentes, les responsabilités… elles finissent par nous rattraper, peu importe à quel point on veut s’en détacher. » Son regard se fait plus intense, comme s'il cherche à lire dans l’âme de Keith. « Et vous, qu’est-ce qui vous permet de garder encore cette étincelle, ce désir d’être vous-même dans un monde qui nous pousse à devenir ce que les autres attendent de nous ? »

[Bill MacFotia]

Bill salue Soren d'un mouvement du chef. Voyant que l'adjoint du connétable écrasait la scène --ainsi que ses protagonistes -- de son expertise, il effectue quelques pas de côté, dévisageant sans gêne les invités présents et ignorant complètement la présence du prisonnier. Il aperçoit finalement Hugo, et, clignant trois fois rapidement des paupières, se dirige vers lui de son habituelle démarche nonchalante.

Le visage assez proche du sien, la tête penchée, il s'adresse à lui à voix basse mais sans chercher spécialement à ne pas être entendu par un entourage proche. "Dis-moi... Je t'ai vu regarder le plan de la zone en boucle tout à l'heure..." Une pause pour laisser éventuellement le temps à Hugo de se remémorer cette scène. Vaguement conscient des capacités toutes particulières de Hugo, Bill poursuit. "T'aurais pas retenu le nom des gars qui sont sensés patrouiller ici et un peu autour ?" Il effectue un large mouvement du plat de la main, désignant la zone proche en direction des jardins. "Les nôtres. Ou même ceux des Varykino ?" Le regard insistant de Bill restait fixé aux prunelles du jeune soldat, espérant avidement une réponse positive à ses interrogations.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Les gardes échangent un regard rapide lorsqu'ils voient Nedy rebrousser chemin après avoir entendu les ordres. Ils sont sur le qui-vive, connaissant la réputation de Soren. Le garde qui l'a interpellée pince ses lèvres, une tension palpable dans ses gestes. Son expression reste stoïque, mais il n'en pense pas moins : mieux vaut ne pas aggraver la situation. Lorsque Nedy répond avec une touche d'insolence, son sourire charmeur ne fait qu'ajouter à la nervosité ambiante. Il la fixe d’un regard dur, ses mâchoires se contractant visiblement.

« Si t'as compris les consignes, t'aligne tes fesses sans discuter, » gronde-t-il. Il la toise encore quelques secondes, puis détourne le regard, comme pour signifier qu'il n'attend pas d'autre réponse.

Le garde à côté de lui souffle discrètement en espérant que cela suffira. Ils savent tous que le moindre faux pas pourrait déclencher la colère de Soren, et personne ne veut être celui qui en subira les conséquences.

[Karasu]

Nedy n’avait fait que quelques mètres dans le couloir pour gagner la salle de réception quand elle entendit l’appel du garde. Elle pivota alors.
« Ouiiiii ? » demanda t elle, interrogative. A l’exposé des consignes, elle fit tranquillement demi tour.
« J’arrive soldat ! j’ai mal compris les consignes, j’ai cru que sire Gunnar ne voulait pas de putains de civils dans les pattes » conclut elle avec un brin d’insolence et un sourire charmeur.
Elle ne traina pas pour ne pas énerver le colosse qui l'était bien assez, allant s'aligner.

Soren vient se placer devant elle alors qu'elle s'aligne.

-" Aujourd'hui des hommes sont morts. Notre maison a été mise en danger. Certains des proches parents de la Marquise auraient pu être blessés, enlevés voire tués ... ".

Il soupire brièvement.

-" Je suis ravi pour toi que tu y trouve matière à rire ... Moi pas ...".

Il fait mine de repartir en sens inverse mais se retourne et lui percute le visage d'une gifle magistrale qui manifestement n'est pas simulée.

-" Ne manque PLUS JAMAIS de respect à la Marquise et à sa maison. Et accessoirement à moi non plus ...".

[Yiajmhat]

Laissant à la charge des plus diplomates le soin de répondre au sauvage dont les hurlements résonnent à travers les jardins, l'homme du désert ne remue pas d'un pouce, figé sur le perron au sommet des escaliers où tous se réunissent pour leur sermon du jour. Il demeure quiet, passablement habitué aux élans lyriques de ses maîtres avant lui. Après tout, Zak'm n'a rien à ajouter à ce qu'il a d'ores et déjà transmis à Hugo lui-même. Ses prunelles smaragdines voguent d'une dame de compagnie à l'autre, s'attardant une fraction de seconde sur l'iridescence argentée des yeux de la musicienne qui n'avait pas bougé d'un pouce jusqu'alors. Patiemment, l'étranger étend la pochette de soie entre ses doigts et la replie proprement malgré les vestiges sanguinolents qui le teintent afin de la glisser à sa place, dans la poche de son veston.

Ce faisant, les autres gardes interviennent, s'échangent des ordres et des interrogations de part et d'autre sous le regard relativement soucieux du réfugié ayant plutôt à cœur de résoudre le mystère de cet assaut : qui étaient-ils. D'où venaient-ils. Que voulaient-ils. Autant de questions que sa compagne Dearbhail n'avait su résoudre lors de son avertissement et dont il cherchait spontanément la silhouette depuis l'entrée béante du palais où elle était restée réfugiée, là où était sa place.