[CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Soren attrape Keith par le bras et le propulse dans le couloir.

-" Allez vous planquer à la baie médicale ! Bougez vous le cul ! ".

Il se tourne instantanément vers la zone d'agitation et avance rapidement vers la salle principale, chaque main venant dégager la voie vers les armes dissimulées dans son uniforme, prêt à les sortir à toute vitesse en cas de menace avérée. A titre préventif, il prélève trois dards de lancer, les installant pointes sorties entre les doigts de sa main gauche pour être soit lancés soit pour servir de lames de contact, gardant le bras le long du corps pour éviter d'affoler plus que nécessaire les gens déjà totalement désordonnés. Comme toujours, il grommelle son mécontentement à voix basse.

-" Maison majeure ... Maison majeure .... Maison de mon majeur dans ton cul, oui ... Quelle bande de manchots .... ".

Profitant de sa taille, il essaye de déceler des menaces dans la foule par dessus les gens de plus petite stature, prêt à intervenir si le besoin était avéré.

Au milieu de la foule paniquée, Soren capte désormais la présence des deux assaillants cherchant à se dissimuler. La femme aux ongles longs, qui semble vouloir se fondre dans la masse, avance lentement dans sa direction. Elle ne fuit pas vraiment, mais semble évaluer les mouvements autour d'elle, cherchant une opportunité en espérant que personne n'a compris le geste de l'homme qui a tenté de la dénoncer. L'homme aux cheveux longs, de l'autre côté, paraît tout aussi calme malgré le chaos. Il fait mine de chercher une sortie, comme le reste de la foule paniquée. Il s’approche également dans la direction de Soren.

Pendant ce temps, vers la terrasse, l'agresseur du Comte Varykino, visiblement indifférente au feu d’artifice qui dégénère à l’extérieur, tente de fuir discrètement en direction des jardins. Son allure est nerveuse mais déterminée, prête à disparaître dans la nuit. Le spectacle chaotique à l’extérieur ne semble pas la ralentir. Tout cela se passe en simultané, une sorte de ballet de prédation à peine masquée, au milieu d’invités encore sous le choc. Les yeux de Soren passent d’un ennemi à l’autre, enregistrant leurs positions et mouvements. Trois menaces distinctes, trois trajectoires de fuite différentes.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Les gardes et agents de sécurité réagissent avec une efficacité professionnelle face à la situation chaotique. Dès qu'ils réalisent l'ampleur des attaques, leurs ordres deviennent clairs et coordonnés. Des gardes se précipitent pour aider les blessés, les transportant vers la baie médicale pour les premiers secours. Leur priorité est de garantir que les personnes en danger reçoivent une aide médicale rapidement. Simultanément, d'autres gardes mettent en place des barricades improvisées pour bloquer toutes les issues, empêchant quiconque de fuir ou d'entrer sans autorisation. Les équipes de sécurité sont dépêchées pour sécuriser les sorties, vérifiant chaque personne qui tente de quitter les lieux pour s'assurer qu'elle n'est pas impliquée dans les attaques.

— Ne tirez pas sur la foule ! Il pourrait y avoir un bouclier d'énergie actif. Neutralisez toute personne suspecte en les assommant si nécessaire, précise un officier de sécurité d'un ton impérieux.

Les gardes, armés de matraques et d’équipements non létaux, se déplacent avec rapidité et détermination pour maîtriser les suspects sans causer de dommages collatéraux. Ils passent au peigne fin les invités, identifiant et neutralisant ceux qui présentent un comportement suspect ou violent. Des groupes de gardes se regroupent autour des membres de Maisons Mineures, le reste formant une barrière protectrice autour du Comte, de sa femme, et de leurs proches, prêts à contrer toute nouvelle menace qui pourrait survenir.

La sécurité redouble d’efforts pour contenir la situation. Les gardes avancent prudemment, cherchant à intercepter les suspects tout en gérant le chaos environnant. Leur intervention est rapide et méthodique, visant à rétablir l’ordre et protéger les invités tout en évitant toute escalade de la panique. L'atmosphère devient un champ de bataille silencieux où chaque seconde compte pour contenir la situation et éviter de nouvelles tragédies. Des ordres fusent pour intercepter les intrus.

[Comète]

Le docteur Carlyle parcourt les couloirs avec toute la détermination d'un père inquiet pour ses enfants. Malheureusement, il ne connaît pas le palais. Et les dédales de la structure sont bientôt envahis par le chaos des invités paniqués. Il est emporté par la foule, perdu.

« La baie médicale ! Je vous en prie ! » Lance-t-il, comme une bouteille à la mer.

Tout ce fiasco lui fait perdre ses moyens. Keith se noie dans l'indifférence, incapable d'analyser méthodiquement ce bordel.

[Karasu]

Pendant ce temps, vers la terrasse, l'agresseur du Comte Varykino, visiblement indifférent au feu d’artifice qui dégénère à l’extérieur, tente de fuir discrètement en direction des jardins. Son allure est nerveuse mais déterminée, prête à disparaître dans la nuit. Le spectacle chaotique à l’extérieur ne semble pas la ralentir. Tout cela se passe en simultané, une sorte de ballet de prédation à peine masquée, au milieu d’invités encore sous le choc. Les yeux de Soren passent d’un ennemi à l’autre, enregistrant leurs positions et mouvements. Trois menaces distinctes, trois trajectoires de fuite différentes.

Soren enclenche d'office son communicateur parlant avec le visage tourné pour camoufler au maximum son compte-rendu sans perdre de vue ses cibles.

-"Quatre agressions sur autorités. Je répète : Quatre agressions sur autorités.

Plusieurs victimes à terre dont autorité Varykino. Statut inconnu pour tous.

Un ennemi détecté et intercepté pour tentative homicide autorité invitée.

Trois ennemis détectés non interceptés :

- Femme robe violette Direction de fuite : vers les jardins par porte terrasse opposée accès principal. A intercepter en priorité pour tentative d'homicide sur autorité Varykino. INTERCEPTION PRIORITAIRE.

- Homme brun cheveux longs et lisses avec pics à cheveux probablement empoisonnés ... Veste rouge … Direction de fuite vers accès principal. Interception pour tentative homicide sur autorité invitée.

- Femme aux ongles très longs potentiellement armes de contact empoisonnées, blonde, robe verte. Direction de fuite vers accès principal. Interception pour tentative homicide sur autorité invitée.

Tous armés et dangereux

Lieutenant Gunnar sur les deux derniers bandits pour interception. TERMINE ".

Soren se décale en demi-cercle pour déterminer un ordre d'interception sur les deux assassins tout en rendant son mouvement moins visible grâce au flot des fuyards : le plus éloigné sera traité avec les armes de lancer prêtes dans sa main si il y a un angle de tir satisfaisant et sans danger pour la foule et le second directement au corps à corps. Si il n'y a pas de tir possible, il attaquera pour incapaciter (ou tuer s'il se fait détecter trop tôt afin de ne pas perdre de temps) le premier accessible le plus vite possible pour reporter ensuite son attention sur le second qui aura alors une chance de survivre.

[Athis]

C'est alors que, sortant enfin de l'ombre, la femme à la robe violette, jusqu'alors immobile près de la sculpture de glace, saisit soudain une des épées figées dans la glace. Dans un craquement sonore, elle la brise et bondit, se ruant derrière le Comte Dorian Varykino. D’un coup brutal et précis, elle assène un coup avec le tranchant de l'épée brisée à la base de sa nuque, du sang jaillissant sur le brillant de l'épée de glace brisée. Gunmar réagit avec une rapidité déconcertante. Il s'interpose d’un mouvement vif, prenant le second coup à la place du comte, celui-ci aurait été léthal pour Dorian. L’arme improvisée le frappe violemment à l’épaule, et il s'effondre au sol, le sang jaillissant de sa blessure.

Osian, voyant la scène, pousse Athis vers Kaeda et ses dames de compagnie, les écartant de la scène chaotique. Il se précipite vers les deux blessés, mais en voyant l'état du Comte et de Gunmar, il sait qu'il n'aura pas le temps de sauver les deux. Il choisit rapidement : se dirigeant vers Dorian, il presse ses mains sur la plaie béante du comte, tentant d’arrêter l’hémorragie. Son visage se ferme, concentré. La femme tente de s'enfuir par la terrasse.

Athis, d'abord blottie dans les bras d'Osian, comme paralysée, regarda les yeux écarquillés la scène de chaos qui se jouait devant elle. Mais elle cherchait, cherchait et ne parvenait pas à repérer Orla, pas plus plus que Leopold. Il n'était pas revenus après les interrogatoires. Bientôt acheminée vers Kaeda et les dames de compagnie, Athis réalisa enfin que le petit héritier n'était pas là non plus. Alors, au mileu du chaos, comme si plus rien n'existait autour d'elle, elle commença à murmurer, puis appeler, puis crier...
— Caelum... Caelum ? Caelum ?!! Caelum !!!
Partout des cris, des heurts, des épaules se bousculant, des convives au sol, des femmes, des hommes en train de hurler... mais elle n'entendait plus rien, elle cherchait, les yeux mouillés, en se dirigeant dans la direction des salles d'interrogatoire, ne remarquant même pas les chocs qu'elle recevait.

[Yiajmhat]

Pendant ce temps, vers la terrasse, l'agresseur du Comte Varykino, visiblement indifférente au feu d’artifice qui dégénère à l’extérieur, tente de fuir discrètement en direction des jardins. Son allure est nerveuse mais déterminée, prête à disparaître dans la nuit. Le spectacle chaotique à l’extérieur ne semble pas la ralentir. Tout cela se passe en simultané, une sorte de ballet de prédation à peine masquée, au milieu d’invités encore sous le choc.

La soudaineté de l'attaque portée sur le comte Varykino lui-même prend l'étranger au dépourvu malgré sa proximité. La lame brisée fend l'air aussi sûrement qu'une épée encore intacte, s'immisce dans la chair bleue en une entaille rubescente, et si la femme dont la robe mauve s'était montrée suspecte, son départ ne l'incrimine que davantage. Plutôt que de se fondre dans la masse comme ses congénères semblent l'avoir admirablement fait, sa fuite à contre-courant alerte le réfugié contournant la cohue par la baie vitrée encore soumise à la tempête sonore d'un feu incontrôlable. Sachant une partie de la garde rassemblée dans les jardins depuis l'agression de Salistra et sa progéniture, Zak'm fronce le nez en s'imaginant leur déploiement considérablement ralenti en raison de la vague anarchique de convives effrayés. Quoiqu'il fut bien plus prudent d'assurer la sécurité des enfants, il regrettait ne pas avoir pu empêcher la fuyarde précédente de gagner les pontons salvateurs motivant sa disparition. En tant qu'invité bien moins éminent, le risque qu'il prenait à s'élancer à la poursuite de ce monstre vêtu de parme était maigre pour l'ensemble de la Maison ; alors c'est ce qu'il fit malgré le désaccord de sa compagne.

Le dos voûté lorsqu'il longe la baie vitrée parfois noircie par les retombées, les explosions à proximité ne manquent pas de tétaniser brièvement sa musculature traduisant l'inconfort d'être stimulé par autant de déflagrations. À pas de chat, il tente de rejoindre l'issue empruntée par l'assaillante du comte pour déboucher sur ce belvédère en arc de cercle aboutissant à une volée de degrés sans une trace du passage du temps. De cet endroit, Zak'm veut s'approcher du garde-corps afin d'accrocher peut-être la silhouette de l'agresseur parmi les jardins et tenter de la poursuivre si un mouvement détonait sous les éclats lumineux de la danse chaotique des mortiers d'artifice.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Le docteur Carlyle parcourt les couloirs avec toute la détermination d'un père inquiet pour ses enfants. Malheureusement, il ne connaît pas le palais. Et les dédales de la structure sont bientôt envahis par le chaos des invités paniqués. Il est emporté par la foule, perdu.

« La baie médicale ! Je vous en prie ! » Lance-t-il, comme une bouteille à la mer.

Tout ce fiasco lui fait perdre ses moyens. Keith se noie dans l'indifférence, incapable d'analyser méthodiquement ce bordel.

Athis, d'abord blottie dans les bras d'Osian, comme paralysée, regarda les yeux écarquillés la scène de chaos qui se jouait devant elle. Mais elle cherchait, cherchait et ne parvenait pas à repérer Orla, pas plus plus que Leopold. Il n'était pas revenus après les interrogatoires. Bientôt acheminée vers Kaeda et les dames de compagnie, Athis réalisa enfin que le petit héritier n'était pas là non plus. Alors, au mileu du chaos, comme si plus rien n'existait autour d'elle, elle commença à murmurer, puis appeler, puis crier...
— Caelum... Caelum ? Caelum ?!! Caelum !!!
Partout des cris, des heurts, des épaules se bousculant, des convives au sol, des femmes, des hommes en train de hurler... mais elle n'entendait plus rien, elle cherchait, les yeux mouillés, en se dirigeant dans la direction des salles d'interrogatoire, ne remarquant même pas les chocs qu'elle recevait.

Au milieu du tumulte et de la confusion, une femme en uniforme de sécurité aux mouvements précis se fraye un chemin à travers la foule, son regard attentif balayant la salle à la recherche des personnes vulnérables. Elle repère d’abord Keith, emporté par la masse des invités paniqués, criant désespérément pour des indications vers la baie médicale. Sans perdre une seconde, elle se faufile jusqu’à lui, l’attrape fermement par le bras et le tire hors de la marée humaine avec une efficacité glaciale.

— Par ici, Docteur. Vous ne pouvez pas rester là.

Ensuite, elle aperçoit Athis, désemparée et larmoyante, criant le nom de Caelum à travers le chaos. Ses cris désespérés, bien que noyés dans le vacarme général, retiennent brièvement l'attention de l'agent de sécurité. Elle fend la foule d’un pas décidé et, sans attendre, saisit Athis par l’épaule.

— Venez. Ne résistez pas, je vous évacue.

D'une poigne ferme, mais non brutale, la femme de sécurité les traîne tous deux vers un escalier où, à l’abri des regards, une petite porte dissimule un ascenseur secret. Elle pousse un bouton presque invisible sur le panneau mural, et la porte de l'ascenseur glisse silencieusement pour s’ouvrir devant eux.

— Descendez à l'étage de la baie médicale, leur ordonne-t-elle avec une voix sans appel. Une fois là-bas, prévenez la sécurité de verrouiller tout jusqu’à nouvel ordre. Vous ne pouvez pas rester ici, c’est trop dangereux.

Elle les pousse doucement mais fermement à l'intérieur. Les portes de l'ascenseur se referment lentement sur eux, coupant d'un coup sec le bruit assourdissant de la foule en panique. Le silence qui suit est presque oppressant, une paix assommante après le chaos tourbillonnant qu'ils viennent de quitter.

[[LOUPS] Maître du Jeu]

Le dos voûté lorsqu'il longe la baie vitrée parfois noircie par les retombées, les explosions à proximité ne manquent pas de tétaniser brièvement sa musculature traduisant l'inconfort d'être stimulé par autant de déflagrations. À pas de chat, il tente de rejoindre l'issue empruntée par l'assaillante du comte pour déboucher sur ce belvédère en arc de cercle aboutissant à une volée de degrés sans une trace du passage du temps. De cet endroit, Zak'm veut s'approcher du garde-corps afin d'accrocher peut-être la silhouette de l'agresseur parmi les jardins et tenter de la poursuivre si un mouvement détonait sous les éclats lumineux de la danse chaotique des mortiers d'artifice

Lorsque Zak'm atteint enfin le belvédère, il constate que la situation est encore plus chaotique que ce qu'il avait imaginé. En contrebas, une grande partie de la sécurité est mobilisée autour des jardins pour tenter de maîtriser les flammes et le feu d'artifice qui s'emballe dangereusement. Les détonations rythmiques et les éclats lumineux des mortiers en feu transforment les jardins en un véritable champ de bataille visuel, où chaque explosion projette des ombres mouvantes sur la végétation environnante.

Alors qu'il s'accroche au garde-corps pour observer la scène, son regard perçant finit par accrocher une silhouette familière : celle de l'assaillante en robe violette. Elle court à toute vitesse, sa robe parme flottant derrière elle, et se dirige vers une zone plus touffue des jardins, où de grands buissons et arbres peuvent offrir une couverture. Il est difficile de dire si elle cherche à se cacher ou si elle prévoit de fuir plus loin, peut-être même tenter de rejoindre les eaux à proximité pour disparaître à la nage.

Zak'm sait qu'il n'a que quelques instants pour agir. De sa position surélevée, il pourrait rapidement alerter les gardes postés dans les jardins en criant, espérant qu'ils puissent intercepter la fuyarde. Cependant, le bruit constant des explosions et la panique générale pourraient empêcher ses avertissements d’être entendus immédiatement. Il a aussi une autre option : la silhouette est encore suffisamment proche pour qu'il puisse la poursuivre lui-même. Avec un peu de chance, il pourrait la rattraper avant qu'elle ne se fonde totalement dans les buissons ou disparaisse sous les couvertures d’ombre projetées par le feu d'artifice.

L'adrénaline le pousse à agir rapidement, sachant que s'il attend ne serait-ce qu'un instant de plus, il risque de perdre définitivement cette piste.

[Comète]

Keith est extirpé de la cohue généralisée avec fermeté et précision par un agent de la sécurité. Il se laisse faire, plaçant sa confiance en cette femme qui préserve son sang-froid malgré l'anarchie complète. Il acquiesce d'un hochement de tête lorsqu'elle lui dit qu'il ne doit pas rester là. Keith se laisse guider jusqu'à Athis Oryndel qu'il retrouve dans un état assez similaire au sien. Puis la femme de la sécurité les conduisant jusqu'à l'élévateur devant les mener à la baie médicale, le scientifique zigzague à travers la foule en panique comme suivant sa propre mère. Tout ce tumulte le laisse pantois.

Les portes de l'ascenseur se ferment devant la jeune diplomate et le docteur Carlyle. Ses yeux gris-bleu sont figés dans le néant l'espace de quelques instants, comme si son esprit s'était perdus dans les méandres de ce déferlement de désordre.

Soudain, perdant complètement son flegme habituel, il hurle : « Mais qu'est-ce que c'est que ce foutoir ?! Bordel de merde ! »

La malédiction du désorde ayant été exorcisée par ces paroles familières et vulgaires, Keith réassemble les pièces du puzzle de sa psychée et tourne son visage vers celui d'Athis. Il a l'air à la fois navré et prévenant.

« Pardonnez-moi. Est-ce que tout va bien, damoiselle Oryndel ? »

[Karasu]

Soren surveille les déplacements des deux assassins les plus proches, tentant de visualiser comment il va pouvoir avoir une chance d'intervenir au mieux. Assez vite, le réalisme s'impose, trop de monde pour jouer la distance sans risquer de blesser un invité voire plusieurs. Il replace donc doucement et discrètement ses lames de lancer dans sa poche intérieur d'uniforme puis fait glisser dans sa main le kindjal fixé dans l'étui lacé contre son avant-bras. Après quelques secondes de réflexion, il se décale très légèrement pour se retrouver de plus en plus proche de l'homme aux cheveux longs. Il se laisse graduellement rattraper puis rejoindre puis au moment où l'individu va commencer le dépasser, il fait un pas de côté et enfonce son pied sur le côté du genou de sa proie avec la ferme intention de le briser tout en plaquant sa main sur sa bouche pour étouffer son cri. Une fois le corps camouflé des vues en disparaissant sous le niveau des invités qui s'enfuient, il tentera de la mettre définitivement hors de combat avec une frappe du pommeau du kinjal dans la nuque. Si tout se passe bien, il le poussera sur le côté pour ne pas gêner les fuyards et éviter un mouvement de panique puis se dirigera vers l'autre adversaire à proximité.