• [CAMPAGNE] L’éclat des lames et l’ombre des intrigues

Athis a écrit : ↑10 sept. 2024, 04:29 Elle rechercha au plus vite Orla, pour qui elle nourissait désormais les plus grandes craintes.

Un agent de la sécurité lycéenne attend Athis au pied de l'escalier. D'un ton respectueux, il lui annonce qu'Orian souhaite s'entretenir avec elle dans la salle de réception.

Comète a écrit : ↑09 sept. 2024, 13:27 Keith fixe son allocutaire avec attention. Guettant quelque réaction et attendant patiemment sa réponse.

Pactole a écrit : ↑09 sept. 2024, 22:57 Imann porta sa main sur l'épaule du Docteur et tira légèrement pour l'inviter à le suivre.

James observant la scène avec une certaine préoccupation, se tourne vers Keith. Son visage, habituellement impassible, montre une lueur de sollicitude.

« Il semble que vous soyez attendu, Docteur, » dit-il d’un ton calme mais attentif. « Puis-je me permettre de vous accompagner ? "

[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑10 sept. 2024, 10:54 — "Si tu as pris une blessure pour protéger Salistra Carlyle... la Maison Lycaeus te sera redevable, tu le sais." Elle lève les yeux, guettant sa réaction avec un mélange de tendresse et de gravité. "Cela pourrait changer bien des choses..."

Elle marque une pause, mesurant l'impact de ce qu'elle s'apprête à dire. Ses doigts glissent sur son épaule, cherchant à vérifier une dernière fois si une douleur persiste sous l’étoffe, comme si ce simple geste pouvait confirmer ou dissiper ses inquiétudes.

Ses discrets tâtonnements éprouvent le muscle qui ne lègue aucun tressaillement douloureux sous la chemise sombre, signe équivoque qu'il n'a subi aucune blessure. L'éclat flamboyant de cet affrontement s'était éteint aussi vite qu'il n'avait brillé, au grand dam peut-être de qui n'a pu livrer de véritable combat depuis des lustres. Il était une forme d'excitation qui battait encore ses tambours de guerre sous plexus masculin, une adrénaline que Zak'm nourrissait à chaque pas valsé. Et la confidence soupirée de sa compagne ne manque pas de lui rehausser un sourire rendu secret sous l'auvent d'une barbe drue.

— Crois-tu que j'aie accepté cette invitation pour m'effacer ? Je me suis assuré d'être celui à rendre son fils à la petite marquise... Une opportunité qui ne se présentera plus de sitôt, susurre-t-il poliment à son oreille, l'œil rivé sur l'assemblée tournoyante comme en quête d'une prochaine occasion.

Dearbhail était consciente des ambitions de cet étranger au teint solaire qu'il avait étouffées le temps d'apprivoiser les mœurs d'une nouvelle lune après leur départ catastrophé. Maintenir la cohésion parmi ses pairs avait été une priorité pour Zak'm qui se rendait responsable de ses compatriotes exilés et la continuité de leur apprentissage, toutefois il n'avait pas manqué de lui soutenir l'envie de mettre à contribution l'objet de sa longue et fastidieuse formation.

[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑10 sept. 2024, 10:54 — "Mes parents..." poursuit-elle avec une certaine hésitation, comme si les mots étaient plus lourds à porter que le geste de la danse. "Peut-être accepteraient-ils enfin de te voir pour ce que tu es. Un homme d’honneur. Ils... pourraient même envisager une union officielle. Une alliance lykéenne."

Ces derniers mots sont teintés d’une lueur d’espoir, mais également de crainte. Elle sait que ce sujet est délicat, et qu'il a toujours été une ombre entre eux. Zak'm, malgré sa valeur et son courage, n'a jamais trouvé grâce aux yeux de la famille de Dearbhail, qui voyait d’un mauvais œil son passé, ses origines étrangères, et sa position incertaine.

...

— "Ils verraient enfin ce que je vois en toi." Sa voix se brise presque sous l’émotion retenue. "Un homme courageux, loyal, capable de tout pour ceux qu’il aime."

Elle sait que Zak'm n'a jamais demandé la reconnaissance de ses parents, qu'il n'a jamais cherché à se faire accepter dans leurs cercles d’influence. Mais elle sent aussi, à cet instant, que cela pourrait représenter une chance, non seulement pour eux deux, mais pour leur fils, pour leur avenir.

Il était temps pour eux de se faire connaître. Zak'm avait consciencieusement appris la langue autochtone, assez pour maintenir une conversation et exprimer son opinion en des termes simples qu'il s'efforçait de prononcer avec le plus de justesse possible. Rendre leur union publique par les liens du mariage lykéen était une première étape nécessaire à son acceptation parmi le cercle embourgeoisé de sa belle-famille, aussi hypocrite soit-il, les apparences avaient davantage de poids que la valeur dans ces cercles aisés et le réfugié en savait l'étendue. Rares étaient les banquets à se gausser d'une sécurité impeccable et d'un déroulement sans accroc, si bien que l'instinct du combattant s'était finement exaucé à travers cette sournoise attaque contre le nom des Carlyle. Il n'en avait pas tant espéré, son sentiment paternel avait certes été écorché par la présence du trio enfantin, mais il se satisfaisait de l'issue de cette bien étrange réception.

— Je veux m'assurer de mettre cette alliance derrière nous, j'ai assez attendu Dearbhail. Ils vont devoir entendre raison, tôt ou tard, menace-t-il tendrement en raffermissant sa poigne sur la main délicate qu'il détient. Si ce n'est pour moi, au moins pour Tadhg.

Les ultimes notes de ce concerto rythmique traînaient sous la voûte décorée du palais de Varys, et les danseurs de ralentir petit à petit la cadence de leur ronde... Le clou du spectacle n'allait guère tarder à sonner.

Soren écoute patiemment Garrick Senn, hochant la tête, visiblement tout aussi préoccupé. Il lui répond sur le même ton discret et méfiant.

-" On n'a pas des milliers d'options dans cette partie. Nous sommes subordonnés à ce que la Maison Varykino veut bien nous dire. Pour le chambellan, celui qui est mort a eu le temps de dire que la mort du précédent était un meurtre. Il a été catégorique parce qu'il a été engagé pour "laisser faire" et donner libre accès aux assaillants parmi le personnel avec la fausse infection alimentaire. Si elle n'est pas évoquée c'est que soit quelqu'un ou quelques uns veulent camoufler une faute dans la détection, soit il est ou ils sont de mèche. Mais on ne peut pas grand chose si ils ne nous disent pas ce qu'ils savent sauf à aller se servir dans leurs archives … Si il y a eu des repérages et des plans montés contre Salistra, il y a peut-être eu une faille dans notre propre surveillance. Mais c'est du domaine de la garde et des espions, pas réellement le nôtre. Après sur le ciblage, je ne sais pas. Peut-être des affaires de Bene Gesserit ou alors elle et sa fille étaient visées pour devenir des outils pour faire pression sur la Maison ou sur son mari. Mais pour moi, cibler la mère et la fille désignerait peut être plus le mari. A cause de ses recherches peut être ? C'est une espèce de scientifique non ? Peut-être qu'il bosse sur un truc qui vaut des bassines d'épice. A mon avis, il faut le garder à l'oeil lui, voire même assister à son interrogatoire si les Varykino en font un. Idem pour les deux blondes. D'ailleurs, si elles rentrent à Lykos en avance, il faudra les faire entourer plus qu'avec deux joueuses d'éventail ".

Il fait la moue, l'air pensif.

-" Je ferai faire des vérifications sur tout ce qui tourne autour du couple et du boulot du mari et dans le doute un check sur tous les accès à Lykos ces derniers mois pour voir si jamais un truc dépasse mais c'est une aiguille dans un botte de foin. Dans le doute, j'irai secouer quelques contrebandiers si jamais ils ont une rumeur. Il nous faudrait un bout de piste comme pouvoir examiner les armes des assaillants ou avoir des images pour voir quel type de combattant c'était. Je vais essayer d'examiner les corps dès fois qu'il y aurait un tatouage ou un indice planqué ".

[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑09 sept. 2024, 22:17 « Je ne comptais pas m'en priver, » commence-t-il en s'avançant, sa posture droite et déterminée. « Bien. Écoutez-moi tous attentivement. Vous allez suivre mes hommes individuellement. Chacun d’entre vous va leur expliquer bien gentiment ce que vous avez vu, entendu, ramassé, goûté, senti… bref, la totale. Rien ne doit nous échapper. » Il fait une pause, le regard sévère, puis poursuit. « Vous aurez également droit à une petite fouille de courtoisie, une tape sur le dos, et ensuite, vous allez me faire le plaisir de ramener votre cul dans la salle de réception. On ne veut pas d’éléments perturbateurs en vadrouille. »

Un bref sourire ironique traverse son visage avant qu'il ne continue, en faisant un signe de tête vers les femmes présentes. « Les dames d’abord. On y va, c’est parti ! »

La procédure de fouille, même courtoise, ne lui est guère agréable. Et le temps que dure l’exercice, ses prunelles à l’éclat iridescent s’invitent dans le ballet céleste qui se jouent sur l’estrade nocturne. Et si la Dame de compagnie n’émet aucune protestation, son corps aux muscles contractés se fait le messager silencieux de son malaise à être ainsi manipulée. Le désagrément, même fugitif, lui laisse l’ersatz d’une houle nauséeuse qui chatouille ses amygdales avant qu’enfin elle ne soit libérée. D’une foulée qu’elle s’oblige à rendre sereine, la Musicienne s’éloigne du cordon de sécurité pour franchir les battants de la porte principale. Jetant son dévolu sur le renfoncement d’une alcôve, elle s’attarde à effacer les traces de terre auréolant ses genoux et ses fesses, à coiffer de ses doigts pâles les mèches affolées de son crin charbonneux pour enfin tenter de les réunir en une coiffure à l’équilibre moins précaire.

Un pincement de ses pouce et index sur ses pommettes pour en provoquer le timide vermillon, un jeu d’inspirations et d’expirations pour apaiser les turbulences du métronome de son existence… Et la voici reprenant le chemin de la salle de réception, sa silhouette tout en clair-obscur jurant avec le paysage haut en couleurs qu’offrent les toilettes chamarrées, les bijoux clinquants et les coiffures impeccables des invités. Contournant les danseurs évoluant sur la piste improvisée, son regard versatile escalade des doigts noués, échèlent des épaules nonchalantes, et se pose sur des têtes penchées. La plastique particulière dudit Zak’m s’isole naturellement dans le périmètre étroit de son champ de vision et se mêle à la silhouette empreinte de grâce de Dearbhail. Une fraction de seconde de trop s’attarde-t-elle à décrypter leur intime posture avant de rejeter le parasite d’une curiosité déplacée qu’un vif battement de cils confirme. Sans alentir le pas, elle poursuit ce retour vers le cercle familier des membres de la Maison Lycaeus, non sans avoir repéré le jeune serviteur près duquel trône son instrument de musique.

Demeurant en retrait pour ne pas gêner les échanges en cours, les mains entrelacées sur son ventre, elle patiente.

[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑10 sept. 2024, 11:14
Athis a écrit : ↑10 sept. 2024, 04:29 Elle rechercha au plus vite Orla, pour qui elle nourissait désormais les plus grandes craintes.
Un agent de la sécurité lycéenne attend Athis au pied de l'escalier. D'un ton respectueux, il lui annonce qu'Orian souhaite s'entretenir avec elle dans la salle de réception.

Après avoir remercié l'agent de sécurité familié d'un sourire, elle se fraya un chemin jusqu'à son oncle Orian. Revenir près de lui la rassurait. Elle le considérait comme un père, comme un mentor, comme un mâle idéal même, bref, elle, "sa fausse dure", n'avait guère de secrets pour lui. Aussitôt, malgré le sourire affable d'Athis à son endroit, il pu voir immédiatement son visage marqué par les évènements récents, bien plus profondément que ne l'indiquait sa lèvre fendue. Elle venait de vivre quelque chose de traumatisant, un véritable choc. Toute proche de lui, elle lui sourit et murmura.
— Bonsoir mon oncle, la soirée a très mal commencé... et je redoute qu'elle ne finisse plus mal encore.
Et sa voix, à l'image de ses yeux, était lourde de sous-entendus.

Nedylene suivit les consignes, et le garde venu l’interroger, conformément aux demandes d’Erik.
Elle fut des plus coopérative, relatant le développement des faits, depuis sa filature des fausses servantes à la bataille du jardin. Elle se préta à la fouille avec plus de malice et moins d’embarras que la plupart de ses compagnons, volubile et écervelée à souhait.
Elle n’était pas fâchée d’être débarrassée de cette brute de Soren et au moins ici, personne ne la frappa.
Elle avait perdu beaucoup de temps avec ces procédures tout à fait logiques au regard de la situation. Retrouvant une liberté d’action limitée, car officiellement cantonnée à la salle de réception, elle devait vite retourner au travail.
Elle retrouva le panier de crabes et sa perfidie feutrée sans attendre, restant à portée de vue de Dame Orla pour d’autres consignes.

Yiajmhat a écrit : ↑10 sept. 2024, 12:34 — Je veux m'assurer de mettre cette alliance derrière nous, j'ai assez attendu Dearbhail. Ils vont devoir entendre raison, tôt ou tard, menace-t-il tendrement en raffermissant sa poigne sur la main délicate qu'il détient. Si ce n'est pour moi, au moins pour Tadhg.

Les ultimes notes de ce concerto rythmique traînaient sous la voûte décorée du palais de Varys, et les danseurs de ralentir petit à petit la cadence de leur ronde... Le clou du spectacle n'allait guère tarder à sonner.

Dearbhail laisse un léger sourire adoucir ses traits tandis que Zak'm évoque ses projets avec détermination. Elle sait combien cette ambition le brûle, combien il souhaite être reconnu et accepté dans leur monde. Son regard, tendre mais réfléchi, parcourt brièvement la salle de réception avant de revenir se fixer sur lui.

« Depuis que tu as soumis ta requête de mariage, ils t’observent, » dit-elle doucement, tout en retenant ses doigts dans les siens. « Ils attendent, comme ils le font toujours, avec leur lenteur calculée. Ils ne peuvent pas encore comprendre ce que j’ai vu en toi dès le début. Mais, tu as déjà commencé à leur montrer ta valeur, et ce soir, tu as marqué des points importants. Sauver Salistra et ses enfants… cela pèse dans la balance, crois-moi. »

Elle s’interrompt un instant, ses yeux s’éclaircissant d’un éclat de malice avant qu’elle ne reprenne, son ton devenu plus bas et confidentiel :

« Mais, pour les convaincre pleinement, il faut que tu continues de t’illustrer. Pas seulement en tant que protecteur ou guerrier – ça, ils l'ont vu ce soir – mais en tant qu’homme digne de faire partie de notre monde. » Elle resserre sa prise sur ses doigts, son visage prenant une expression sérieuse. « Les duels sportifs auxquels tu t'entraînes… tu sais que c’est une opportunité. Une compétition prochaine serait le moment idéal. Si tu te fais remarquer devant l’élite de la Maison et surtout devant les yeux de mes parents, ils n’auront plus d’autre choix que de te reconnaître. »

Elle le fixe avec intensité, sa voix devenant douce et pleine d’espoir. « Et Tadhg pourra grandir avec une famille unie et respectée. »

[LOUPS] Maître du Jeu a écrit : ↑10 sept. 2024, 16:33
Elle s’interrompt un instant, ses yeux s’éclaircissant d’un éclat de malice avant qu’elle ne reprenne, son ton devenu plus bas et confidentiel :

« Mais, pour les convaincre pleinement, il faut que tu continues de t’illustrer. Pas seulement en tant que protecteur ou guerrier – ça, ils l'ont vu ce soir – mais en tant qu’homme digne de faire partie de notre monde. » Elle resserre sa prise sur ses doigts, son visage prenant une expression sérieuse. « Les duels sportifs auxquels tu t'entraînes… tu sais que c’est une opportunité. Une compétition prochaine serait le moment idéal. Si tu te fais remarquer devant l’élite de la Maison et surtout devant les yeux de mes parents, ils n’auront plus d’autre choix que de te reconnaître. »

Elle le fixe avec intensité, sa voix devenant douce et pleine d’espoir. « Et Tadhg pourra grandir avec une famille unie et respectée. »

La mélopée rythmée s'alanguit de pas moins dynamiques, de tourbillons moins entêtants, de robes dont les volants cessaient petit à petit de papillonner. Zak'm recevait les indications chuchotées de sa compagne sous l'auvent d'une mine affable qu'elle savait cacher un caractère bien moins amène. Un souffle taurin lui échappe, première véritable émotion qu'il présente depuis les prémices de leur présence sur Moenia, celle d'un passable agacement relatif à la parentèle de sa conjointe. Son aversion pour ces réfractaires était mutuellement partagée par le parti incriminé, et leur cohabitation prenait des allures de guerre froide. Patienter. Qu'il avait horreur de patienter. Ses maîtres n'avaient jamais manqué de lui faire savoir l'importance de cette vertu tout comme lui n'avait jamais manqué de leur faire comprendre qu'il n'était pas fait pour en être l'écrin. Pas entièrement. La ronde ralentie permet aux aventuriers smaragdins de capter la lorgnade discrète de la Musicienne dans un recoin de la salle, elle qui venait de se présenter à son tour dans le feu de la réception suite à leur interrogatoire extensif. Zak'm n'en soutient le regard qu'un court instant, assez pour qu'elle s'en désiste et qu'il ne marque une brève pause dans le discours échangé avec sa compagne. Quelque chose dans l'opalescence de ces écus d'argent instiguait la haute stature d'airain à vouloir lui toucher deux mots... mais lesquels ?

— J'y travaille depuis près de deux ans, je n'ai pas l'intention de m'incliner dans une arène. Je compte bien assister à leur déconfiture au premier rang, murmure-t-il, prémonitoire.

Tandis que les instruments émettent leurs dernières notes — tout du moins pour cette valse —, le couple à la mixité évidente applaudit avec courtoisie leur prestation si d'aventure leurs confrères baladins s'y adonnaient aussi tout en regagnant les contours de la grand salle afin de se rafraîchir, s'éventer ou croquer dans un petit four qui n'aura pas été corrompu par les manigances de ces assassins. Alors, menant la brune sirène non loin de la baie vitrée s'offrant à l'empyrée endiamanté, le basané en soutient la paume d'un bras replié contre son estomac, formel dans sa posture.

— Nous aurons tout le temps de nous y préparer, faisons bonne mine pour le restant de ce carnaval, glisse-t-il à sa dulcinée, un vestige de sourire creusant une fossette sous la toison noirâtre mordant ses mâchoires.

Karasu a écrit : ↑10 sept. 2024, 12:57
-" Je ferai faire des vérifications sur tout ce qui tourne autour du couple et du boulot du mari et dans le doute un check sur tous les accès à Lykos ces derniers mois pour voir si jamais un truc dépasse mais c'est une aiguille dans un botte de foin. Dans le doute, j'irai secouer quelques contrebandiers si jamais ils ont une rumeur. Il nous faudrait un bout de piste comme pouvoir examiner les armes des assaillants ou avoir des images pour voir quel type de combattant c'était. Je vais essayer d'examiner les corps dès fois qu'il y aurait un tatouage ou un indice planqué ".

Garrik Senn soupire légèrement, passant une main sur son visage fatigué avant de répondre à Soren d’un ton bas et pesant, partagé entre réflexion et frustration.

— « C'est un signe de faiblesse que l'âme même de la gestion des affaires ait pu être ciblée sans que personne ne s'en aperçoive. Ils ne vont pas clamer ça sur les toits. C’est une question de prestige, d’image, surtout avec tous les enjeux politiques actuels. »

Il se tait un moment, jetant un regard aux hommes qui continuent de s'agiter dans le jardin, avant de reprendre.

— « Quant à Salistra… Elle est entièrement dévouée au Bene Gesserit. Ce serait contre-productif pour l’ordre de l’enlever. Je ne vois pas ce qu’elles auraient à y gagner, surtout si ça risque de mettre en péril leur relation avec une Maison de l’importance de Lycaeus. Déjà que le mariage avec Eirene et le jeune seigneur Lycaeus a demandé des années de négociation. Même si je n'ai aucune confiance en ces sorcières... Tu as peut-être raison par rapport à Carlyle, cela dit. »

Garrik hoche la tête, approuvant le plan de Soren.

— « Si ses recherches sont au centre de cette affaire, on devrait le savoir rapidement. Et pour les armes et les corps, encore faudra-t-il que les Varykino nous laissent y toucher… »

Au même moment, un homme de la sécurité Varykino s’approche, visiblement pressé, et informe Garrik que Hugo a retrouvé les patrouilles disparues – assassinées, comme ils le craignaient. Le visage de Garrik se durcit. Il jette un dernier regard aux jardins, visiblement préoccupé, puis fait signe à Soren de le suivre jusqu'à la salle de réception : ils ne peuvent rien de plus ici.

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