[RP OUVERT] Que la lumière soit !

[Lucia de Syracuse]

Elle jeta un coup d'œil autour d'eux, un air pensif flottant sur son visage.

« Cela fait longtemps que je n'avais pas participé à ce genre de festivité, » admit-elle en croisant à nouveau le regard de Soren. « Le Docteur Oryndel a dû me forcer la main pour que je vienne. Et... je dois avouer que cela m'avait manqué, même si je ne l'aurais pas cru au départ. »

Elle prit un moment pour l’observer discrètement, comme si elle essayait de lire quelque chose dans son comportement ou ses paroles. L’ambiance festive autour d’eux contrastait avec l'intensité de sa réflexion. Finalement, elle brisa le silence d'une voix douce mais curieuse.

« Dites-moi, Lieutenant... d’où venez-vous exactement ? »

[Karasu]

« Dites-moi, Lieutenant... d’où venez-vous exactement ? »

Le regard de Soren se perd dans la foule pendant un instant, comme s'il faisait un effort pour répondre.

-" Selon ce que m'a dit le connétable, qui est bien plus érudit que moi, c'est une question très compliquée. Je ne suis pas bien sûr de la manière dont il m'avait expliqué ça mais je crois que selon la manière dont on y répond, son importance change ... Mais il faudrait lui demander, c'est trop compliqué pour moi ".

ll attrape un morceau de viande de la brochette qu'il est en train de manger pour le jeter à un chien du quartier qui traîne au milieu des fêtards, la truffe à l'air.

_" La seule chose que vous avez besoin de savoir, c'est que les différents endroits d'où je viens sont ... en gros, l'opposé de ce qu'est Lykos. Oui, on peut dire ça. Sans vouloir vous offenser, le reste ... C'est du passé. C'est notre accord ... avec le connétable et la marquise. Un nouveau départ en faisant ... Je ne sais plus le terme exact .... Bref, ils savent tout ce qu'il y a à savoir. D'après Garrick, il faut tout savoir pour pouvoir bien oublier. Je ne suis pas bien sûr de ce que ça veut dire mais je lui fais confiance. C'est notre accord à tous les trois : on oublie tout, on recommence à zéro et on tient nos engagements pour le futur ".

Il hoche la tête en fixant d'un air pensif le chien qui frotte sa trogne de bâtard pelé contre la large main du lieutenant, probablement dans l'espoir d'un peu plus de viande.

-" C'est bien comme ça ".

[Lucia de Syracuse]

Amalea n'insista pas, respectant les non-dits de Soren comme si elle comprenait instinctivement l’importance de ce silence. Calmement, elle tendit la main vers le chien, lui présentant le bout de ses doigts pour qu’il puisse la renifler, un geste presque formel, comme si elle se présentait à lui. Un léger sourire fendit ses lèvres lorsqu’elle laissa échapper un rire doux, presque imperceptible.

« La Maison Lycaeus… ils sont décidément très doués pour les secrets. Ils les collectionnent comme des trésors. Mais vous savez, cela a toujours un prix, » dit-elle en relevant les yeux vers Soren, une ombre fugace traversant son regard.

Son ton devint légèrement plus sérieux lorsqu'elle ajouta : « Est-ce que cela ne vous inquiète pas parfois ? De devoir tout effacer pour recommencer, de vivre dans l’ombre de secrets qu'on garde précieusement... ou de ceux qu’on oublie volontairement ? »

Il y avait dans ses paroles une résonance personnelle, une allusion à ses propres secrets enfouis, mais aussi une curiosité sincère.

[Karasu]

« La Maison Lycaeus… ils sont décidément très doués pour les secrets. Ils les collectionnent comme des trésors. Mais vous savez, cela a toujours un prix, » dit-elle en relevant les yeux vers Soren, une ombre fugace traversant son regard.

Son ton devint légèrement plus sérieux lorsqu'elle ajouta : « Est-ce que cela ne vous inquiète pas parfois ? De devoir tout effacer pour recommencer, de vivre dans l’ombre de secrets qu'on garde précieusement... ou de ceux qu’on oublie volontairement ? »

Soren soupire un instant, regardant autour de lui, comme s'il cherchait quelque chose dans le décor environnant ou dans le visage ou les silhouettes des fêtards.

-" En fait, pas réellement ... les choses sont simples pour moi. Le passé est le passé. Il est comme ... mort, en quelque sorte. Le présent est déjà assez prenant. Je fais ce que j'ai à faire chaque jour. Pour les gens de Lykos, pour le connétable et pour la marquise. Chacun à sa manière m'a accepté comme je suis et maintenant, j'ai une vraie place dans cette maison, un toit à moi, un ami. J'ai même une vraie ... comment on dit ... on me respecte parce que je fais bien mon travail et que je suis honnête. Comme me l'avait expliqué le connétable, pour la première fois, j'ai quelque chose à perdre et donc à défendre. J'ai mis du temps comprendre que c'était bien. Mais c'est bien ".

Il se penche et prend le chien des rues sur ses genoux pour le caresser, le regardant l'air pensif.

-" Un jour, quelqu'un m'a dit que je n'étais qu'un chien errant appâté par de nouveaux maîtres. Sur le coup, ça m'a vexé et je lui ai cassé la mâchoire et peut-être un bras, de mémoire ... Ou peut-être les deux. Mais ce n'est au final pas si faux et ce n'est pas réellement insultant, si on y réfléchit. Les animaux abandonnés ne le sont pas par choix et ils mordent encore plus fort quand ils trouvent un nouveau foyer et qu'ils doivent le défendre ".

Il tourne la tête et sourit à Amalea.

-" D'ailleurs, je devrais récupérer deux chiots dans quelques instants. Un commerçant les a trouvé dans son arrière-boutique. Il voulait les noyer mais j'ai refusé. Une de ses voisines s'en ai occupé pendant la mission et la quarantaine. Elle va me les ramener bientôt ".

Soren libre le chien des rues et lui jette au loin un dernier morceau de viande qu'il s'empresse d'aller chercher à l'autre bout de la rue.

-" Allez ! File ! ".

[Lucia de Syracuse]

Amalea observa Soren avec un intérêt soudain, ses yeux s'illuminant à la mention des chiots. Un sourire sincère étira ses lèvres.

« Deux chiots, vraiment ? » Elle glissa un regard vers Soren, puis vers la foule. « J'ai toujours eu un faible pour les animaux. Leur loyauté, leur simplicité… ils ne trahissent pas, n'est-ce pas ? Ils savent donner leur confiance sans arrière-pensée. »

Amalea tendit la main, comme pour suivre du regard le chien des rues qui trottinait au loin, avant de se retourner vers Soren.

« Si jamais vous avez besoin de conseils pour les chiots, n'hésitez pas. » Elle leva les mains en signe de plaisanterie, « Mon expérience est surtout médicale, mais les chiots ne sont pas si différents, au fond. »

Elle s’arrêta un instant, observant la réaction de Soren, presque comme si elle était soulagée d’avoir trouvé un sujet de conversation qui semblait toucher une corde sensible chez eux deux.

[Karasu]

« Deux chiots, vraiment ? » Elle glissa un regard vers Soren, puis vers la foule. « J'ai toujours eu un faible pour les animaux. Leur loyauté, leur simplicité… ils ne trahissent pas, n'est-ce pas ? Ils savent donner leur confiance sans arrière-pensée. »

Soren sourit en écoutant Amalea.

-" Oui, tout fait. Et ils ne se formalisent pas quand on ne parle pas. Ils se fient aux actes et pas aux promesses et aux faux semblants ".

« Si jamais vous avez besoin de conseils pour les chiots, n'hésitez pas. » Elle leva les mains en signe de plaisanterie, « Mon expérience est surtout médicale, mais les chiots ne sont pas si différents, au fond. »

Le lieutenant fait un signe de tête positif et poli la jeune femme, accentuant le geste en réponse à la plaisanterie.

-" Et bien pourquoi pas ... On ne sait jamais ce qui peut arriver. Et les premiers mois des enfants sont toujours un peu compliqués. Il y a toujours de petits incidents. Ce faisant, le bon côté, c'est que si on ne peut jamais exclure un pépin médical ou quelque chose de ce genre, je ne devrais pas avoir de problème de garde avec la mère sur la base de l'article C.1.1.1 du code de justice. Je ne crois pas que les chiens soient très procéduriers ".

[Lucia de Syracuse]

Amalea esquissa un sourire en coin, amusée par la réponse du lieutenant, puis glissa sur le ton de la plaisanterie :

"En effet, les chiens sont rarement en mesure de contester une garde, et j'imagine qu'aucun tribunal ne pourrait sérieusement statuer sur leurs 'droits de visite'... J'imagine déjà la tête de la Marquise à cette simple demande ! Cela dit, soyez prudent : à cet âge, les chiots ont la fâcheuse tendance de se proclamer souverains absolus de leurs territoires. Je ne serai pas surprise de voir un jour votre chez-vous envahi par de minuscules dictateurs à quatre pattes."

Elle retient un léger rire, le regard malicieux, comme si elle s'imaginait déjà la scène.