Athis s'approcha alors de dame Salistra Carlyle et des enfants. Elle ajouta calmement. — En cas d'accord pour l'exfiltration des enfants, je tiens à les accompagner. Notamment pour Caelum, il va avoir besoin de moi ces prochaines heures.
Il regarde la jeune femme sans rien dire l'espace d'un instant, comme s'il hésitait sur quelque chose.
-" Vous tenez ... Moi aussi, je tiens à certaines choses mais comme vous pouvez le constater, on ne peux pas être exaucé tout le temps. Les dispositions pour une éventuelle évacuation seront prises en temps voulu. Et ce n'est pas à la carte. Vous vous plierez aux consignes données, que ca vous plaise ou non. Et de toute façon, ça ne dépend ni de vous ni de moi ".
Athis acquiesça à l'injonction de Soren. — Parfait Soren, c'est bien compris.
Puis elle regarda tout autour, restant sur place à bouillir, tendant l'oreille. Des bruits de la soirée venaient à elle de façon feutrée. — Mais...
Elle cligna des yeux. Perplexe. — La soiré continue ? J'y crois pas, la soirée continue. Soren, ne croyez-vous pas qu'il faut tout arrêter immédiatement ?
Elle approcha de lui, baissant la voix, murmurant presque sur le ton de la confidence. — Je ne crois pas que tout soit sécurisé.
Athis a écrit : ↑09 sept. 2024, 18:55
Puis elle regarda tout autour, restant sur place à bouillir, tendant l'oreille. Des bruits de la soirée venaient à elle de façon feutrée. — Mais...
Elle cligna des yeux. Perplexe. — La soiré continue ? J'y crois pas, la soirée continue. Soren, ne croyez-vous pas qu'il faut tout arrêter immédiatement ?
Elle approcha de lui, baissant la voix, murmurant presque sur le ton de la confidence. — Je ne crois pas que tout soit sécurisé.
Erik, qui était resté en retrait jusqu'ici, se massant la gorge, secoue légèrement la tête en entendant Athis s'indigner.
«Il n'y a rien de surprenant » commença-t-il d'une voix basse mais ferme. « C'est l'œuvre de Père. La soirée continue, parce que tout doit sembler sous contrôle, même si c'est loin d'être le cas. Admettre avoir perdu le contrôle serait un aveu de faiblesse, et un homme comme lui ne peut se le permettre. Peu importe que l'endroit grouille de menaces. Tant que les invités croient que tout va bien, c'est tout ce qui compte. »
Dernière modification par [LOUPS] Maître du Jeu le 09 sept. 2024, 20:55, modifié 1 fois.
Bill MacFotia a écrit : ↑09 sept. 2024, 15:18
Tandis qu'il écoute ensuite patiemment la réponse de Zak'm, on verra Bill se tourner dans la direction que ce dernier lui aura probablement désigné, avant de reculer d'un pas et de s'adresser d'une voix ferme à la totalité des personnes présentes : "Quelqu'un a-t-il vu avec précision la servante qui s'est enfuie ? L'un d'entre vous pourrait-il me faire une description ?"
Sans doute son timbre ne porte-t-il pas assez pour parvenir jusqu’aux oreilles du Lieutenant Gunnar car ce dernier ignore son intervention orale. Esquissant un pas en arrière sur une grimace gênée, elle reprend discrètement sa place au côté dudit Zak’m, pour capter les propos de l’interrogatoire du Lieutenant MacFotia. Observant franchement l’officier occupé à récolter les témoignages éventuels, elle joue avec son chignon de guingois, cherchant à ajuster son équilibre précaire.
— Malheureusement-… Non, Lieutenant. Je ne peux vous être-… Utile. répond-elle alors lorsqu’il s’adresse à leur modeste attroupement, donnant un coup de menton négatif pour appuyer sa palabre.
Roderic Tanis arrive sur la terrasse supérieure d’un pas rapide, accompagné de plusieurs hommes en uniforme. À ses côtés, se tient Garrik Senn, mais ce dernier reste en retrait, observant la scène sans intervenir pour l'instant, laissant la sécurité de la Maison Varykino prendre les décisions. Tanis s’immobilise au milieu de la terrasse, ses yeux passant d’un suspect à l’autre, puis sur Soren, qui mène les interrogatoires. L’atmosphère est tendue, mais maîtrisée. Il n’y a pas de place pour l’erreur.
« Rapport, immédiatement, » ordonne-t-il, sa voix rauque et tranchante, coupant l'air comme une lame. Il ne perd pas une seconde, scrutant chaque détail, de la position des gardes aux visages des témoins, évaluant la situation en un clin d'œil. « Combien de suspects avez-vous sous la main ? Y a-t-il eu des pertes ? » continue-t-il sans attendre de réponse, ses bras croisés, son regard perçant exigent des réponses rapides. Derrière lui, ses hommes se préparent déjà à agir, prêts à sécuriser les lieux en fonction des informations qui leur parviendront.
a écrit :
Erik, qui était resté en retrait jusqu'ici, se massant la gorge, secoue légèrement la tête en entendant Athis s'indigner.
«Il n'y a rien de surprenant » commença-t-il d'une voix basse mais ferme. « C'est l'œuvre de Père. La soirée continue, parce que tout doit sembler sous contrôle, même si c'est loin d'être le cas. Admettre avoir perdu le contrôle serait un aveu de faiblesse, et un homme comme lui ne peut se le permettre. Peu importe que l'endroit grouille de menaces. Tant que les invités croient que tout va bien, c'est tout ce qui compte. »
Un petit soubresaut presque imperceptible. Athis tourna la tête vers Erik, l'écoutant yeux froncés, une pointe de désespérance dans son expession en l'écoutant. Elle resta silencieuse un instant, comme assimilant les informations révélées, précieuses pour une jeune diplomate, puis elle lui répondit en murmurant, se remémorant toute la violence que le groupe extérieur avait enduré. Changeant de sujet du tout au tout. — Hey, ça va aller Erik ?
« Rapport, immédiatement,» ordonne-t-il, sa voix rauque et tranchante, coupant l'air comme une lame. Il ne perd pas une seconde, scrutant chaque détail, de la position des gardes aux visages des témoins, évaluant la situation en un clin d'œil. «Combien de suspects avez-vous sous la main ? Y a-t-il eu des pertes ? » continue-t-il sans attendre de réponse, ses bras croisés, son regard perçant exigent des réponses rapides. Derrière lui, ses hommes se préparent déjà à agir, prêts à sécuriser les lieux en fonction des informations qui leur parviendront.
Soren jette un regard à Garrick Senn puis se tourne vers Roderic Tanis, se mettant au garde à vous d'un air strict et martial.
-" Lieutenant Soren Gunnar, détachement du connétable Senn, Maison Lycaeus. Bilan provisoire : 3 assaillants tués, deux sur place, un dans le labyrinthe, deux prisonniers, un assaillant en fuite. Element féminin en direction des quais a priori en tenue de personnel de service. Objectif d'enlèvement tenu en échec. Par contre, plusieurs effectifs des patrouilles de surveillance semblent manquants et votre chambellan est décédé. La tactique de l'ennemi consistait à rendre malade voire à éliminer votre personnel pour le remplacer par des intérimaires à leur solde et des artificiers aussi à leur solde pour faciliter un enlèvement voire pour causer plus de dommages. Le reste est en cours d'investigation, monsieur ".
Deux gardes s’approchent avec respect et se placent devant Erik. « Messire Erik, » dit l’un d’eux en s'inclinant légèrement, le ton empreint de déférence, « Votre père exige que vous vous rendiez immédiatement à la baie médicale. Un examen complet vous y attend. C’est pour votre sécurité. »
Erik, jusqu’alors silencieux, fronce légèrement les sourcils, mais il sait qu’il n’a pas vraiment le choix. Il échange un sourire rapide avec Athis avant de suivre les gardes,
De son côté, Roderic Tanis écoute attentivement le rapport de Soren Gunnar, son visage impassible, mais ses yeux trahissent la gravité de la situation. Il hoche la tête, approuvant les détails donnés par Soren, puis se tourne vers Garrik Senn. « Connétable Senn, » commence Tanis d'un ton mesuré mais ferme, « Vous connaissez et répondez de chacun d'eux ? »
Garrik, toujours en retrait, avance légèrement et répond avec assurance, son regard fixant Tanis : « Oui, de chacun d’eux. Vous êtes libre de les interroger vous-même si vous le souhaitez. »
Tanis acquiesce brièvement, satisfait de la réponse, et son regard se durcit à nouveau alors qu’il évalue la situation. Il prend une grande inspiration, balayant la scène du regard, avant de s'adresser à l'ensemble des personnes présentes d’une voix forte, claire, et autoritaire.
« Je ne comptais pas m'en priver, » commence-t-il en s'avançant, sa posture droite et déterminée. « Bien. Écoutez-moi tous attentivement. Vous allez suivre mes hommes individuellement. Chacun d’entre vous va leur expliquer bien gentiment ce que vous avez vu, entendu, ramassé, goûté, senti… bref, la totale. Rien ne doit nous échapper. » Il fait une pause, le regard sévère, puis poursuit. « Vous aurez également droit à une petite fouille de courtoisie, une tape sur le dos, et ensuite, vous allez me faire le plaisir de ramener votre cul dans la salle de réception. On ne veut pas d’éléments perturbateurs en vadrouille. »
Un bref sourire ironique traverse son visage avant qu'il ne continue, en faisant un signe de tête vers les femmes présentes. « Les dames d’abord. On y va, c’est parti ! »
Une partie des hommes de Tanis se met en mouvement, faisant signe aux invités de les suivre pour exécuter les ordres donnés. Salistra, accompagnée de ses deux enfants, passe en tête, le visage fermé, bien que trahissant un mécontentement évident, avant d’être escortée vers la baie médicale. Pendant ce temps, les autres gardes, sous les directives de Tanis, se dispersent dans les jardins, déterminés à découvrir ce qu'il est advenu des patrouilles disparues. Les autres s'assureront de placer les corps dans des sacs mortuaires et d'emmener les intrus évanouis hors de la vue de tous. En quelques instants, les jardins seront aussi beaux et agréables qu'ils auraient toujours du l'être. Tanis termine en jetant un regard lourd de reproches à Garrik : « Ça aurait été plus simple avec le chambellan encore en vie. »
Ce dernier acquiesce, ne pouvant guère répliquer à cela, puis soupire en direction de Soren une fois le connétable des Varykino descendu lui aussi dans les jardins : « Je vais ... tellement ... me faire défoncer le cul pour ce soir ... »
Athis suivit donc le mouvement après avoir sourit gentiment à Erik. Puis commençant à avancer, elle remarqua enfin que sa tenue de soirée était en lambeaux... comme la plupart de ses comparses.
Le déplacement discret de la musicienne à ses côtés le pousse à baisser le nez sur sa silhouette menue encarcannée d'un kuraïmoiré dont le charbonneux égayait presque son teint d'albâtre. Un sentiment inexplicable instillait l'impérieux de son malaise auprès d'elle tandis qu'il raidissait sa nuque vers le nouvel élément de cet effectif de gardes manifestement incompétents. C'est d'une d'oreille distraite qu'il accueille les ordres de Roderic, l'esprit à tout autre chose que de guetter les échanges d'une escouade à l'autre.
Les prochaines palabres de Zak'm n'émaneront des contreforts rocailleux de sa gorge qu'au moment de son interrogatoire. Renseignements en amont, situation dans les jardins, personnes présentes, éléments perturbateurs, tout y fut de nouveau conté et raconté en détail, au risque de se répéter plus d'une fois. Descriptions et conséquences s'ensuivront, se remémorant qu'il avait aperçu de près les deux servantes incriminées dont la fuyarde et exposant ce dont il se souvenait à leur propos ; il accepte sans rechigner d'être fouillé, n'ayant rien récupéré de la scène pas plus qu'il n'avait quoi que ce soit à dissimuler.
Libéré de cette garde à vue temporaire, l'étranger ôte son veston afin de le retourner sur son bras et dissimuler les traces du combat à la vue des autres convives qu'il évite sobrement, tel qu'il le faisait plus tôt au cours de la réception. Du regard, il part en quête de sa compagne qu'il cherche à rejoindre d'un pas décontracté, ayant pris soin d'ajuster sa coiffure pour ne rien laisser suggérer du trouble dans lequel il s'était empêtré plusieurs minutes auparavant. Un sourire chafouin rehausse la commissure de ses lèvres lorsqu'il courtise sa position, sachant se tenir si d'aventure elle entretenait une conversation avec d'autres convives insouciants.
Ce dernier acquiesce, ne pouvant guère répliquer à cela, puis soupire en direction de Soren une fois le connétable des Varykino descendu lui aussi dans les jardins : « Je vais ... tellement ... me faire défoncer le cul pour ce soir ... »
Soren fait un signe de tête amical à Garrick et répond sur le même ton bas et discret.
